Thème « marginalité »
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Depuis que sa mère est partie, Avril fait des cauchemars. Il a peur du noir et surtout du loup plat. Il n’aime pas l’école, s’enferme souvent dans le placard, déteste prendre son bain et il n’a pas de copains : sauf un, Stephane Dakota, qu’il est le seul à voir. Son père fait tout ce qu’il peut pour l’aider mais ce n’est pas facile. Jusqu’au jour où Isild vient donner des cours à Avril, à domicile. Et cette fille-là , c’est une vraie tornade.
Comment transformer un épouvantail timide et terriblement poli en un gardien de champ féroce et redoutable ? En l'affublant d'un chapeau miteux, d'un manteau noir et d'une écharpe qui claque au vent. Cela peut marcher un certain temps, mais est-ce bien suffisant ? L'habit ne fait pas l'épouvantail ! De même que ce n'est pas la couleur qui fait le violon. Alice a découvert entre deux poubelles un violon qui semble en parfait état, si ce n'est sa couleur un peu spéciale. Il est entièrement bleu. Alice a beau en tirer des notes aussi limpides que de l'eau de source, personne ne prend au sérieux son violon bleu. Comme si les instruments de musique devaient être de la bonne couleur !
Dans la tête de Léo, il y a plein de mots. Des mots comme « strapontin » ou « mousqueton », des mots jolis et qui l’emportent ailleurs.
Et autour de Léo, dans le métro, il y a plein de monde. Le manteau rouge de sa maman. Une fille avec peut-être du poil dans le dos. Un monsieur qui sent l’agrume flambé. Et des quantités d’enfants qui avancent comme des poissons panés sur des tapis roulants.
C’est comme ça que Léo a perdu la trace de sa maman, et qu’il se retrouve seul au milieu du monde. Comment faire maintenant ? Une vieille dame à la voix bizarre lui propose son aide. Elle s’appelle Calamiti-Djène. Elle a des lèvres de cheval, un harmonica, et un chien du nom de Dostoïevski. Et ce n’est que le début des surprises…S’il retrouve sa maman, Léo en aura des choses à lui raconter.
Longtemps, Pierre s'est attendu au pire. Eh bien voilà . Le pire s'appelle Nadine. Elle emménage chez Pierre et son père, qui n'a rien trouvé de mieux que de tomber amoureux de cette grande perche aux longs pieds et aux lèvres gonflées comme des boudins. Comme si Nadine arrivait à la cheville de maman ! Mais maman est partie « en voyage » depuis si longtemps... La situation est grave. Pierre doit échafauder un plan. Mais, pour l'instant, son père et Nadine ont quelque chose à lui annoncer. Et si le pire restait à venir ?
Ce n'est pas tous les jours facile d'avoir une mère qui accroche des pendentifs en forme d'araignées à ses oreilles, se teint les cheveux en bleu, se promène en bikini à paillettes et en pantalon bouffant à pois roses, et ne verrait aucun inconvénient à se rendre dans cette tenue à un rendez-vous avec votre directeur d'école. Ce n'est pas facile non plus d'avoir une mère qui passe ses journées à regarder des films à la télé, en mangeant des chips en compagnie de son petit ami, même si ce dernier a suffisamment bon caractère pour apprécier le surnom de Pourri de Malheur, que vous lui avez affectueusement donné. Pourtant, Minna l'héroïne de cette histoire, tient le coup. C'est elle qui pense aux visites chez le dentiste, à changer l'eau du poisson rouge, et à terminer toute seule ses devoirs. Ca ne veut d'ailleurs pas dire qu'elle ne s'amuse jamais. Et de toute façon, une maman, c'est toujours une maman !
Mon-gol ! Mon-gol ! L'insulte est reprise en choeur dans la cour de récré. Ludovic a l'habitude, mais cette fois-ci le mot l'intrigue. Mongol ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Pour la première fois de sa vie, il consulte un dictionnaire. « Mongol, e adj : de la Mongolie. » Soit, Ludovic sera donc un véritable Mongol de Mongolie qui se nourrit exclusivement de viande et de fromage, pillant le bac à fromages du réfrigérateur et enfournant de pleines brassées de saucisses, qui connaît sur le bout des doigts l'histoire de Gengis Khan et la date de la fête du Naadam, qui se rase le crâne, qui traite ses ennemis de « Cerveau cru de ton père » ou encore d'« Outre à excréments » ! Bien sûr, la transformation de Ludovic ne passe pas inaperçue - lui que tous considèrent comme l'idiot de service ! Bizarrement, personne ne semble se réjouir de sa métamorphose ni des progrès accomplis. Sa maîtresse le punit, ses parents s'inquiètent et ses camarades de classe le regardent d'un drôle d'air...
La vie, ça vaut le coup est la suite, écrite dans la foulée, de Unis pour la vie. Trois autres volumes des aventures de Pauline sont déjà parus aux Pays-Bas.
Dans Unis pour la vie, Pauline avait des soucis : un PC (Père Compliqué), un instituteur amoureux de sa mère, et un soupirant marocain, Mimoun, qui voulait lui interdire de devenir poète.
Dans La vie, ça vaut le coup, ces soucis s'aggravent. L'instituteur veut épouser sa mère, Mimoun doit repartir au Maroc. Quant à Spiek, son père poète maudit, non seulement il n'a toujours pas écrit une ligne, mais il est maintenant à la rue, accro à toutes sortes de saletés, obligé par ses démons à voler et même à mentir à sa propre fille.
Heureusement, il y a Pauline le veau, l'animal préféré de Pauline, chez ses grands-parents à la campagne. Il y a la poésie et la gentillesse, les deux armes de Pauline pour encourager Spiek à arrêter la drogue...
En classe, alors qu'il suffit de lever la main pour répondre à la maîtresse, Zinkoff saute si vite sur ses pieds qu'il renverse son bureau, lance les bras en l'air et braille en direction du plafond : « Hourraaaa ! » Au foot, quand par hasard quelqu'un lui fait une passe, il tape la balle encore et encore, franchit les lignes du terrain et ne s'arrête qu'au parking. Dans la cour, lorsqu'un grand, exaspéré, l'attrape et lui tord le bras, il rigole même au milieu de ses propres larmes. Il est comme ça, Zinkoff, enthousiaste, maladroit, brouillon, trop lent ou trop rapide, et toujours tordu de rire. Les autres enfants s'en amusent et l'acceptent tel qu'il est. Pour l'instant.
Qu’est-ce qu’on va faire de toi ?
Cette question, tout le monde se la pose à propos de Robin.
Il vient d’être exclu du collège. Sa mère ne veut plus s’occuper de lui. Son père, pris entre son travail à l’imprimerie et sa nouvelle histoire d’amour, n’a pas beaucoup de temps à lui consacrer. Robin doit attendre le mois de septembre maintenant pour envisager une formation. Et c’est loin, septembre.
D’ici la prochaine rentrée, Robin doit trouver à s’occuper. Il va souvent au cinéma, trouve des petites combines pour se faire un peu d’argent de poche et pouvoir manger au Bosphore, le kebab du coin.
C’est là qu’il remarque une fille mystérieuse, aux yeux verts, qui enflamme son imagination. Mais il est peut-être en train de se faire des films…
Longtemps, Jack a fui. Il ne s’est pas présenté à un examen, il est descendu d’un train, il a quitté sa famille de gens biens, il s’est évadé d’un internat, d’une maison de correction, d’une caserne, il a passé une frontière. Il a fui les questions, les étiquettes, les brimades et les embrigadements. Il a fini par trouver refuge au coeur de la nature. Il est devenu berger. Taiseux, solitaire et attentif comme les bergers. Respectable comme eux. Il a rebâti une maison, construit ses meubles. Il élève des abeilles. Il veille sur le petit garçon de ses voisins. Il aime les fleurs, les livres et Natacha, une femme douce et rieuse. Tout est bien qui finit bien.
Mais les voilà qui le rattrapent. Ils ont lancé un détective privé à ses trousses.
Un centre communautaire à l'abandon dans la banlieue. Sur la scène pourtant quelqu'un a construit un décor de conte de fée. C'est Gideon. Il se croit seul mais Kirsty entre. Elle est en tenue de fête. Dès qu'elle voit Gideon, elle se montre agressive. Tous les deux ont quinze ans et se reconnaissent sans s'être jamais rencontrés. Gideon a connu la misère, n'a pas de père et une mère complice qui a bercé sa vie de contes. Kirsty avait une mère adorée mais elle est morte et son père s'apprête à en épouser une autre. Elle ne le supporte pas. Pourtant Gideon l'aidera à traverser sa douleur, et en l'aidant, c'est la sienne qu'il métamorphose.
Six adolescents prennent possession d’une friche industrielle pour pouvoir se retrouver entre eux. Arol rêve d’y faire pousser des fleurs et déclare son amour à Emma, la rebelle ; Sammy, entre deux livraisons de pizzas, passe y faire un tour.
Le jour où Emma fait des vidéos de la Friche, le conseiller municipal prend les choses très au sérieux ; ces adolescents deviennent dangereux, les journalistes s’en mêlent. Vite, il faut organiser quelque chose, n’importe quoi, pour séduire cette jeunesse désoeuvrée, sinon ça va mal finir.
La difficile adaptation à une vie normale d'un garçon anglais qui a grandi à Johannesburg, sous l'influence du régime de l'apartheid.
Il n'y a pas de tigres en Afrique est le premier roman de Norman Silver. Douloureux et intransigeant, profond et dérangeant, il montre de quelle manière une éducation réservée exclusivement aux Blancs peut avoir des effets pervers sur la perception de toute relation humaine : il raconte la lutte d'un garçon écrasé de culpabilité qui voudrait vaincre les préjugés dont il a hérité.
« Elle me fait un clin d’oeil, je rigole, on se comprend, on se connaît depuis des siècles. On attendait juste de se croiser un soir. Elle pose la main sur mon cou, se mord la lèvre inférieure quand je caresse du pouce les contours de son visage. Mon ventre bat la chamade tellement j’ai envie de l’embrasser. Plus qu’un centimètre avant d’atteindre sa bouche mais tout s’arrête, elle s’écarte. Elle me pousse contre le mur, retire son chapeau et me dit dans un souffle :
– Non, le cow-boy, c’est moi.
Et c’est elle qui m’embrasse.»
Pendant un concert de Ray LaMontagne, Aurélien rencontre Jolene. À part la musique, tout les oppose. Leur relation est explosive. Mais Aurélien s’en moque : avant Jolene, sa vie n’avait pas de sens.
Un grand frère et sa petite soeur sont à l’intérieur d’un grand magasin. Pendant que leur mère tarde à finir ses courses, ils regardent, de l’autre côté de la vitre quelqu’un, couché sur le sol, les yeux clos, emmailloté de la tête jusqu’aux pieds. Pourquoi est-il là ? Et où était-il avant d’être là ? se demandent-ils. Est-il est déjà mort ou en train de mourir ? Il fait si froid dehors. Mais voici qu’il ouvre les yeux, les voit derrière la vitre, et leur fait signe. Que faire ?
La soeur — Je ne veux pas voir ça. Il me fait mal au cœur. Qu’est-ce qu’on peut faire ?
Le frère — Rien. C’est un adulte.
La soeur — Je vais voir.
Le frère — Non.
La soeur — Je sors.
Le frère — Tu ne bouges pas. S’il t’arrive quelque chose, c’est moi qui serai responsable.
La soeur — Qu’est-ce que tu veux qu’il m’arrive ?
Le frère — Je ne sais pas. Imagine qu’il ait une arme.
L’ensemble des besoins des êtres humains peut être classé en cinq catégories. Aujourd’hui, cette théorie est le principe d’un nouveau jeu de télé-réalité : La pyramide des besoins humains. Nous sommes 15 000 candidats, et dans cinq semaines il n’en restera plus qu’un.
Et moi dans tout ça ? Disons que je m’appelle Christopher Scott. Disons que j’ai dix-huit ans. Que j’habite sur un morceau de carton, dans la rue, à Londres. Enfin, peu importe mon nom, peu importe mon âge. Je suis le candidat no 12778. Je n’existe pas encore. Mais je risque fort de devenir quelqu’un, et même quelqu’un de célèbre. Et c’est bien ça le pire.