Thème « marginalité »
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Depuis que sa mère est partie, Avril fait des cauchemars. Il a peur du noir et surtout du loup plat. Il n’aime pas l’école, s’enferme souvent dans le placard, déteste prendre son bain et il n’a pas de copains : sauf un, Stephane Dakota, qu’il est le seul à voir. Son père fait tout ce qu’il peut pour l’aider mais ce n’est pas facile. Jusqu’au jour où Isild vient donner des cours à Avril, à domicile. Et cette fille-là , c’est une vraie tornade.
Qu’est-ce qu’on va faire de toi ?
Cette question, tout le monde se la pose à propos de Robin.
Il vient d’être exclu du collège. Sa mère ne veut plus s’occuper de lui. Son père, pris entre son travail à l’imprimerie et sa nouvelle histoire d’amour, n’a pas beaucoup de temps à lui consacrer. Robin doit attendre le mois de septembre maintenant pour envisager une formation. Et c’est loin, septembre.
D’ici la prochaine rentrée, Robin doit trouver à s’occuper. Il va souvent au cinéma, trouve des petites combines pour se faire un peu d’argent de poche et pouvoir manger au Bosphore, le kebab du coin.
C’est là qu’il remarque une fille mystérieuse, aux yeux verts, qui enflamme son imagination. Mais il est peut-être en train de se faire des films…
Longtemps, Jack a fui. Il ne s’est pas présenté à un examen, il est descendu d’un train, il a quitté sa famille de gens biens, il s’est évadé d’un internat, d’une maison de correction, d’une caserne, il a passé une frontière. Il a fui les questions, les étiquettes, les brimades et les embrigadements. Il a fini par trouver refuge au coeur de la nature. Il est devenu berger. Taiseux, solitaire et attentif comme les bergers. Respectable comme eux. Il a rebâti une maison, construit ses meubles. Il élève des abeilles. Il veille sur le petit garçon de ses voisins. Il aime les fleurs, les livres et Natacha, une femme douce et rieuse. Tout est bien qui finit bien.
Mais les voilà qui le rattrapent. Ils ont lancé un détective privé à ses trousses.
Un centre communautaire à l'abandon dans la banlieue. Sur la scène pourtant quelqu'un a construit un décor de conte de fée. C'est Gideon. Il se croit seul mais Kirsty entre. Elle est en tenue de fête. Dès qu'elle voit Gideon, elle se montre agressive. Tous les deux ont quinze ans et se reconnaissent sans s'être jamais rencontrés. Gideon a connu la misère, n'a pas de père et une mère complice qui a bercé sa vie de contes. Kirsty avait une mère adorée mais elle est morte et son père s'apprête à en épouser une autre. Elle ne le supporte pas. Pourtant Gideon l'aidera à traverser sa douleur, et en l'aidant, c'est la sienne qu'il métamorphose.
Six adolescents prennent possession d’une friche industrielle pour pouvoir se retrouver entre eux. Arol rêve d’y faire pousser des fleurs et déclare son amour à Emma, la rebelle ; Sammy, entre deux livraisons de pizzas, passe y faire un tour.
Le jour où Emma fait des vidéos de la Friche, le conseiller municipal prend les choses très au sérieux ; ces adolescents deviennent dangereux, les journalistes s’en mêlent. Vite, il faut organiser quelque chose, n’importe quoi, pour séduire cette jeunesse désoeuvrée, sinon ça va mal finir.
La difficile adaptation à une vie normale d'un garçon anglais qui a grandi à Johannesburg, sous l'influence du régime de l'apartheid.
Il n'y a pas de tigres en Afrique est le premier roman de Norman Silver. Douloureux et intransigeant, profond et dérangeant, il montre de quelle manière une éducation réservée exclusivement aux Blancs peut avoir des effets pervers sur la perception de toute relation humaine : il raconte la lutte d'un garçon écrasé de culpabilité qui voudrait vaincre les préjugés dont il a hérité.
« Elle me fait un clin d’oeil, je rigole, on se comprend, on se connaît depuis des siècles. On attendait juste de se croiser un soir. Elle pose la main sur mon cou, se mord la lèvre inférieure quand je caresse du pouce les contours de son visage. Mon ventre bat la chamade tellement j’ai envie de l’embrasser. Plus qu’un centimètre avant d’atteindre sa bouche mais tout s’arrête, elle s’écarte. Elle me pousse contre le mur, retire son chapeau et me dit dans un souffle :
– Non, le cow-boy, c’est moi.
Et c’est elle qui m’embrasse.»
Pendant un concert de Ray LaMontagne, Aurélien rencontre Jolene. À part la musique, tout les oppose. Leur relation est explosive. Mais Aurélien s’en moque : avant Jolene, sa vie n’avait pas de sens.
Un grand frère et sa petite soeur sont à l’intérieur d’un grand magasin. Pendant que leur mère tarde à finir ses courses, ils regardent, de l’autre côté de la vitre quelqu’un, couché sur le sol, les yeux clos, emmailloté de la tête jusqu’aux pieds. Pourquoi est-il là ? Et où était-il avant d’être là ? se demandent-ils. Est-il est déjà mort ou en train de mourir ? Il fait si froid dehors. Mais voici qu’il ouvre les yeux, les voit derrière la vitre, et leur fait signe. Que faire ?
La soeur — Je ne veux pas voir ça. Il me fait mal au cœur. Qu’est-ce qu’on peut faire ?
Le frère — Rien. C’est un adulte.
La soeur — Je vais voir.
Le frère — Non.
La soeur — Je sors.
Le frère — Tu ne bouges pas. S’il t’arrive quelque chose, c’est moi qui serai responsable.
La soeur — Qu’est-ce que tu veux qu’il m’arrive ?
Le frère — Je ne sais pas. Imagine qu’il ait une arme.
L’ensemble des besoins des êtres humains peut être classé en cinq catégories. Aujourd’hui, cette théorie est le principe d’un nouveau jeu de télé-réalité : La pyramide des besoins humains. Nous sommes 15 000 candidats, et dans cinq semaines il n’en restera plus qu’un.
Et moi dans tout ça ? Disons que je m’appelle Christopher Scott. Disons que j’ai dix-huit ans. Que j’habite sur un morceau de carton, dans la rue, à Londres. Enfin, peu importe mon nom, peu importe mon âge. Je suis le candidat no 12778. Je n’existe pas encore. Mais je risque fort de devenir quelqu’un, et même quelqu’un de célèbre. Et c’est bien ça le pire.
La mère d'Antoine est la plus belle personne du monde. C'est son mari qui le dit. Et quand il la voit boire les gouttes de pluie en riant, caresser l'écorce des arbres et s'agenouiller pour grattouiller la terre après l'orage, quand il l'entend raconter ses souvenirs éblouis de la forêt quand elle était petite, Antoine est d'accord avec son père, il est en adoration. Mais il arrive que les plus belles personnes du monde deviennent usantes à force d'être imprévisibles et pas comme les autres. Or cette semaine, Antoine a eu trop de soucis pour rester admiratif. Alors quand sa mère s'endort une fois de plus dans sa voiture en pleine nuit, qu'elle sort sous la pluie et se perd, le monde se met à ressembler à un monde à l'envers, où les enfants inquiets doivent veiller sur des parents insouciants. Cette fois c'est sûr, tout va craquer, s'écrouler autour de lui. Heureusement, il y a Chloé. Si seulement elle voulait bien cesser de se moquer de lui...
C'est moi qui ai trouvé l'idée des vacances à l'île de la Réunion. Ca m'est venu subitement. Je me suis imaginé planant au-dessus d'un grand volcan, croisant les faucons et atterrissant tout doucement sur la plage... Parce que mon rêve dans la vie, c'est voler. Alors, j'ai dit : « Et si on partait à la Réunion ? »
Tout le monde était d'accord. Même Djamel qui, d'habitude, n'a envie de rien. La seule chose, c'est qu'il faut de l'argent pour partir. Sonia a constaté que dans l'état actuel des choses on n'irait pas plus loin que Marne-la-Vallée. Et je me suis senti totalement déprimé.
Il fallait trouver un plan. C'est là que j'ai croisé sa route. Il avait l'air poursuivi par la police. Il m'a proposé de l'argent. En échange, je devais l'héberger. J'ai dit oui. Même si j'ai omis de préciser que papa est flic...