Thème « travail (conditions de) »
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Pauvres Doinel ! Ils s’aiment, mais n’ont pas le temps de se le dire. Ils ont chacun leurs angoisses, leurs soucis mais les gardent pour eux. Marc Doinel, le père aux allures de cow-boy, n’a toujours pas parlé du rachat de sa boîte par des Hollandais décidés à restructurer au lance-flammes.
Nadine, la mère débordée, n’évoque jamais la lassitude qui l’accable devant les « fiches de suivi d’acquisition des compétences » de ses élèves de maternelle.
Charlie, la fille aînée, se demande bien pourquoi elle est amoureuse de Kikichi, un héros de manga bisexuel, plutôt que d’un garçon de sa classe. Et pourquoi se sent-elle si transparente au collège ?
Le petit Esteban, lui, ne se plaint jamais, au point de se laisser maltraiter sans broncher par les grands de l’école.
Pauvres Doinel ! S’ils savaient qu’ils partagent un rêve secret… En feuilletant un magazine, chacun d’entre eux est tombé en arrêt devant la même photo. Celle d’une yourte mongole plantée dans une clairière bretonne.
Marie-Aude Murail, infatigable curieuse, s’est toujours intéressée au monde comme il va. Cette fois, elle s’attaque à l’ordinaire, au quotidien, à ce mode de vie absurde dont nous souffrons tous. Famille, monde du travail, système éducatif ! Tout y passe ! L’état des lieux est aussi implacable que désopilant.
Marie-Aude Murail ne voulait pas introduire d’événements exceptionnels dans ce livre. Inutile ! Cette chronique de la vie ordinaire menée tambour battant est aussi captivante qu’un roman d’aventures.
Une semaine en immersion au service comptabilité d’un fabricant de boîtes à chaussures… C’est sûr, ça ne fait pas rêver…
Mais c’est le seul stage en entreprise qu’Abel a pu trouver. Alors qu’il s’apprête à passer les journées les plus ennuyeuses de sa vie enfermé avec José, un jeune comptable aussi méthodique qu’allergique aux arachides, l’annonce d’un audit financier sème la panique dans le service. Une armée de contrôleurs habillés tout en noir va éplucher les comptes, traquer la moindre erreur et ne rien lâcher. Au même moment, les bureaux de Big Box sont cambriolés et des classeurs de factures dérobés. Le stage d’Abel va se révéler bien plus excitant que prévu…
La Bête humaine réunit tous les ingrédients du polar : un meurtre (voire plusieurs), du sang, de la violence, une femme fatale, du suspense, des scènes chocs, une enquête avec arrière-plans politiques, notables véreux et magistrats carriéristes… et, bien sûr, au moins un assassin. Nul d’entre ces gredins ne se retiendra de tuer s’il y trouve son compte : l’un le fera par jalousie, l’autre par brutalité, le troisième par intérêt, un quatrième pour se venger ou simplement par bêtise, ou par calcul, ou pour l’argent.
Le seul (ou presque) à susciter l’indulgence est le criminel-né, le cheminot qu’affecte un besoin maladif de poignarder une femme. Ce malade trouvera-t-il, dans les délices d’un amour partagé, la force de vaincre la tare héréditaire qui pèse sur lui ? Mérite-t-il d’ailleurs d’échapper à son destin ? C’est toute la question que pose cet épisode très noir du cycle des Rougon-Macquart.
Pour la servante de Mme Aubain, la vie est un parcours qui s'effectue sans bagages. Félicité ne possède rien : ni instruction, ni fortune, ni passé, ni avenir, ni amis, ni famille. Physiquement, elle n'a pas d'âge. A-t-elle seulement une existence humaine ? On la croirait « une femme en bois, fonctionnant d'une manière automatique ». Félicité n'a rien mais elle est. Elle est l'allégorie de la fidélité, le comble du sacrifice et à coup sûr la domestique la plus en vue de la ville de Pont-l'Évêque. Elle est « un cœur simple » et pour de pareilles âmes, le surnaturel va de soi ... L'humble créature s'agenouille devant son perroquet empaillé pour prier le Saint-Esprit : tableau touchant qui vous porterait à sourire.
Il faut tout le génie sobre de Flaubert pour avoir transmué la naïveté en grandiose, à travers un récit où le dépouillement du style fait comme un écho de silence au dénuement d'un destin. Un cœur simple est l'un des Trois contes que Flaubert (1821-1880) porta en lui depuis l'adolescence, mais qu'il ne publia qu'à la fin de sa vie.
Volga guette chaque année l’apparition des loups. Elle habite à l’écart d’un village, dans une vallée entourée de montagnes et de forêts. Dès que les loups sont là , elle le sait... Il lui faudra plus de temps pour apprendre la rumeur qui bouleverse le village : on parle de l’arrivée du nouveau propriétaire de la scierie, avec sa fille adolescente. On raconte qu’il va licencier du personnel. Licencier ? Alors que tous les habitants dépendent de la scierie ? La révolte gronde. Ne pouvant s’en prendre au patron, c’est à Madeline, sa fille, que les ados vont s’attaquer. Sauf Volga. Volga, qui est attirée aussi bien par la nature que par les livres, par les garçons que par les filles. Et qui se demande quel secret peut cacher cette étrange Madeline aux yeux de louve.
Johanna est une enfant naturelle qui vit, dans les années 20 et le début des années 30, chez des parents nourriciers, petits paysans du Burgenland, en Autriche. Elle n'est pas malheureuse, mais elle voudrait apprendre un métier : devenir couturière et conquérir son indépendance. Or cet apprentissage n'est possible que dans la commune dont elle est ressortissante, c'est-à -dire là où est née sa mère. Si bien que l'assistante sociale reconduit la fillette et la confie, à l'âge de 13 ans, aux soins du « conseiller de bienfaisance » (on dirait maintenant : chargé du bureau d'aide sociale) d'un petit village de Basse-Autriche. Et celui-ci déclare : « Tu viendras chez nous, comme bonne. Il ferait beau voir que les enfants naturels décident de leur sort ! » Ainsi, pendant des années et sans être payée, Johanna est obligée de travailler à la ferme avant de parvenir enfin à s'affranchir de cette tutelle au point de pouvoir trancher elle-même de son avenir et de celui de son enfant à naître.
L'évolution de la petite fille à la femme et son passage à la réflexion et à l'action autonome sont ici décrits avec une grande pertinence psychologique. Les implications des destins individuels et de la situation politique et sociale contribuent à brosser un tableau réaliste de l'Autriche à cette époque. Le destin de Johanna n'est pas unique. Son histoire, inspirée d'une biographie authentique, est représentative de celle de toute une masse de défavorisés pour qui la discrimination sociale et la vie sous tutelle furent trop longtemps le pain quotidien.
Avant, ils étaient fiers et pleins d’énergie. Le rêve américain n’était peut-être pas pour eux, mais ils croyaient dur comme fer en leurs valeurs : la solidarité, le travail, l’espoir en l’avenir, la justice.
Billy a dix-sept ans. Hanté par le souvenir d’un chevreuil innocent tué au cours d’une chasse quand il était enfant, il essaie de tenir la baraque et de reprendre le flambeau. Sa sœur Hope, du haut de ses neuf ans, s’accroche follement aux apparitions de leur mère. Et leur père, Jim, se sent de plus en plus étranger aux sentiments qui animent ses anciens collègues et voisins. Depuis que Mary n’est plus là , ils doivent tenir bon, mais ils ne sont plus très sûrs. Que deviennent les rêves, face aux assauts répétés de la réalité ? Et comment faire pour ne pas se tromper de combat ?
Un homme est mort à la Filature, devant sa machine, le bras arraché, la mâchoire fracassée. Accident du travail ? Règlement de comptes ? Rivalité amoureuse ?
Personne n’est capable de le dire. C’est tout juste si la direction de l’usine autorise ses camarades à prononcer son prénom. Son nom, il n’en est pas question.
Autour du cadavre d’Axel T., 24 ans, les intérêts et les convictions s’affrontent. Dans le camp des ouvriers, on pressent la vérité. Le patron veut imposer la sienne.
L’inspecteur du travail Mickiewicz s’acharne à la débusquer. Opiniâtrement. Aidé par Justin, un jeune mécanicien idéaliste. Autour de l’usine, la Grande Guerre se profile, le vieux monde s’inquiète.Des hommes vont disparaître, mais c’est aussi le XIXe siècle, le travail des enfants et quelques injustices qui sont appelés à mourir…
En 1973, lors de la grande lutte des employés Lip à Besançon, bien qu’enceinte et enrhumée, Élisabeth Motsch était là , pour filmer des ouvrières, dont le tonus, la clairvoyance et la joie de vivre l’ont fait rêver. En 2007, en résidence d’auteur en Picardie, elle a découvert les vestiges de brique d’une immense activité industrielle, écouté des récits chaleureux, dramatiques, vivants, et un roman s’est écrit peu à peu, puis une pièce en a été tirée.