Thème « théâtre (activité) »
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Au printemps 1671, deux ans avant sa mort, Molière est soumis à une rude concurrence. Pour attirer la foule dans son théâtre, il décide d’y remonter Psyché, créé en janvier au palais des Tuileries devant le roi. Deux mois de travaux sont nécessaires pour adapter les décors et construire les machineries. Pendant ce temps, les comédiens joueront une nouvelle création, Les Fourberies de Scapin. Jeannot, un ancien marin de Rouen, est embauché dans la troupe en pleine effervescence. Familier des cordages et de l’escalade, il découvre un univers merveilleux et va jouer un rôle décisif dans la préparation du spectacle et aussi pendant une représentation…
Un jour, on a demandé à Philippe Dorin de faire une conférence sur son théâtre. Il en a profité pour raconter comment lui venaient ses histoires. Enfin, des histoires, c’est vite dit. Encore faut-il trouver les mots. Et les mots, il leur arrive de se faire attendre. Il en a profité aussi pour se rappeler des réflexions d’enfants, car, après tout, c’est à eux qu’il s’adresse. Il a lu des extraits de ses pièces parce qu’il aime beaucoup lire à haute voix devant des gens, et les faire lire aussi. C’est un auteur de théâtre, ne l’oublions pas. Il a donné également des recettes : comment inventer un langage du Moyen Âge. Ou encore comment faire des vers. Enfin presque.
Écrire, c’est comme essayer de voir une biche dans la forêt. Il faut se lever tôt, marcher longtemps sur un petit sentier pas toujours très bien indiqué, attendre pendant des heures sans bouger, recroquevillé derrière un fourré dans le froid et le brouillard de l’automne. Et la biche ne vient pas. Alors, on y retourne le lendemain. Et la biche n’est toujours pas au rendez-vous. Comme ça pendant des jours. Et puis, un matin, vous êtes à peine sorti de la maison qu’elle est là à vous attendre, buvant l’eau fraîche de la fontaine. Pour l’écriture, c’est pareil.
Deux vieilles artistes de cirque, Yvonne et Marie-Louise, passent leur journée à lutter contre la poussière et à attendre l’homme de leur vie, Ernest. Après les avoir congédiées des années auparavant, il leur a promis de revenir les chercher. Le temps passe. Les jambes d’Yvonne ne la portent plus, elle tombe souvent. La mémoire de Marie-Louise flanche, elle oublie tant de choses. C’est terrible ? Non, pas tant que ça.
Consultez le dossier « Pièce (dé)montée » sur le site Canopé
Nathalie Papin aime se poser des questions. Comment, après une école de mime, en est-elle venue à écrire du théâtre ? Comment fait-on quand on est un enfant pour se tenir confiant et solide devant des adultes qui vous empêchent de trouver votre propre chemin ? C’est si difficile de mourir ? Et de vivre ? Peut-on refaire le monde et se refaire soi-même ? Ce sont ces questions et beaucoup d’autres qu’elle explore dans ses pièces, et comme elle aime la fantaisie, elle le fait dans un abécédaire… à l’envers.
Première confidence : Mon premier échec, c’est de n’avoir pas réussi à apprendre le dictionnaire par coeur quand j’étais enfant. J’avais 10 ans. J’avais honte parfois de manquer de mots et j’avais décidé de prendre le taureau par les cornes : les connaître tous. Au lieu d’aller jouer dans la cour de récré, je passais mon temps à épeler les mots pour les apprendre plutôt que d’aller jouer au foot avec les garçons, ce que j’aimais beaucoup.
Elle est douce, il est caractériel. Elle est gracieuse, il est rebelle. Elle se raconte des histoires, il est taiseux. Ainsi sont les jumeaux Gladys et Vova, aussi dissemblables qu’inséparables.
Très tôt orphelins dans un Caucase russe aux allures de décor de conte cruel, ils sont ballottés d’institution en famille d’adoption. De l’orphelinat misérable jusqu’aux richissimes Baldessari qui les accueillent à Paris, ils sont mal-aimés ou trop choyés, par des adultes qui les considèrent comme leurs jouets.
Et à quel fil se retenir quand ces adultes ne cherchent qu’à les séparer d’eux-mêmes et de leur passé ? Portés par l’amour du théâtre, Gladys et Vova mettront tout en oeuvre pour échapper à leur destin de marionnettes. Et découvrir, enfin, leur famille de coeur.
Mathilde ne sait pas ce qui l'a poussée à intégrer un cours de théâtre. Dès le premièr cours, elle s'aperçoit qu'elle n'aime pas ça. Était-ce la perspective de s'amuser un peu entre deux révisions pour le bac ? L'envie de faire partie d'une troupe ? Ou tout simplement le destin qui a décidé de lui faire retrouver Fabrice, dont elle était amoureuse quand elle était petite et qu'elle n'avait pas vu depuis dix ans.
Elle joue Camille d'On ne badine pas avec l'amour, et lui joue Perdican. Ce serait plus facile si elle se sentait douée pour jouer la comédie et si la présence de Fabrice ne lui faisait pas perdre ses moyens. La voilà obligée de lui répéter : « Oui, nous nous aimons, Perdican ; laisse-moi le sentir sur ton coeur. Ce Dieu qui nous regarde ne s'en offensera pas ; il veut bien que je t'aime : il y a dix ans qu'il le sait », tout en subissant les invectives de Menthor, le metteur en scène : « Camille, on ne t'entend pas ! »
Tout est artificiel, au théâtre, se dit Mathilde, même l'acte de respirer. Elle est trop fine et trop lucide pour ne pas voir le plaisir qu'éprouve Menthor à faire preuve d'autoritarisme et à pousser ses élèves à bout. Elle n'apprécie pas non plus le stage censé souder la troupe et exalter les émotions. Et pas davantage les séances d'improvisation : « J'avais beau chercher au fond de moi-même, rien ne se faisait entendre. J'étais vide de toute émotion. Je cherchais à retrouver les événements tristes et douloureux de mon existence et me concentrais sur l'épisode de la mort de ma grand-mère, repassant toute la cérémonie, jusqu'au cimetière, sans cependant parvenir à éprouver quoi que ce soit. Sauf la honte d'avoir recours à une telle méthode. Le théâtre procédait d'une malhonnêteté fondamentale. » L'année se passe entre répétitions, révisions, soirées barbecue, concerts de rock amateur et accrochages inévitables avec les parents. Fabrice, en bon Perdican, flirte avec Mathilde pour ensuite la laisser dans l'expectative...
Dominique Souton fait la chronique de cette année charnière avec beaucoup d'humour, de sincérité et un sens du raccourci jubilatoire.
L’OuLiPo ? Qu’est-ce que c’est ? Un groupe de gens farfelus qui ont décidé que la littérature était un jeu. Ils ont donc forcément inventé des règles. Pascale Petit en propose deux : écrire des milliers d’histoires possibles en jouant sur la première syllabe d’un mot ; inventer un texte, une recette par exemple, en supprimant un ingrédient.
Cela donne deux pièces, Le Popopo et le Dédédé et La tortilla du ciboulot, à lire, à dire, à jouer, tout seul, à deux, à trois… à cent trois… à trois cents…
Bonjour ! Bonjour à tous !
Voilà aujourd’hui un plat pour tous !
Un plat fort original dans sa composition, car son composant principal nous manquant, il va nous falloir du culot pour sa fabrication.
Du culot, mais aussi :
Un brin d’imagination ! Un brin d’innovation !
Un chouïa d’humour !
Du goût pour l’improvisation !
Voilà donc, oui, aujourd’hui la tortilla du ciboulot.
Hortense, sur SA falaise, tient SON journal intime. Elle y raconte combien c'est dur d'être 1 sur 5, une parmi la multitude, surtout quand cette multitude est composée de :
- Charlie qui veut tout réparer à la Vill'Hervé et regarder à la dépense au lieu d'épouser Basile le docteur, de vivre à ses crochets et de fêter Noël au foie gras.
- Geneviève qui ment alors qu'elle ne ment jamais.
- Bettina qui est odieuse avec les êtres les plus sensibles de l'univers, à savoir : elle, Hortense, et Merlin Gillespie, le livreur magicien de Nanouk Surgelés, très, très laid à l'extérieur, mais si, si beau à l'intérieur.
- Et Enid qui a des conversations à bâtons rompus avec son ami Gnome de la Chasse d'eau.
Hortense se demande ce qu'elle va devenir. Architecte de monuments éternels ? Zuleika Lester, du feuilleton Cooper Lane ? Chirurgienne de maladies incurables ? Et si c'était comédienne ? Une idée folle, complètement Saint-Pierre-et-Miquelon, comme dirait Muguette, la locataire malade de la maison voisine. Hortense sait que, pour devenir comédienne, il faut une présence, une voix, de la mémoire, mais surtout de l'entraînement. Alors elle referme SON journal, elle quitte SA falaise, et elle fonce.
Il a été adapté en bande dessinée par Cati Baur chez Rue de Sèvres.
Arlequin et Silvia sont éperdument amoureux l'un de l'autre. Hélas, ils ne sont pas seuls au monde, mais entourés, au contraire, de jaloux, d'envieux et de saboteurs de bonheur. Le prince a fait conduire Silvia à son palais. Il rêve de l'arracher à Arlequin. Flaminia, la confidente du prince, le seconde dans cette tâche, d'autant plus qu'elle n'est pas insensible aux charmes d'Arlequin. Quant à Trivelin, officier du palais, il a un faible pour Flaminia...
Voilà l'histoire racontée dans « La Double Inconstance » de Marivaux, représentée pour la première fois le 6 avril 1723. La pièce n'a rien perdu de sa drôlerie ni de son intérêt. Qui ne s'interroge pas sur l'amour, de nos jours ? Peut-on obliger quelqu'un à nous aimer ? Qui est sincère ? Qui est fidèle ? Que valent les mots ? Que pèsent les actes ? De quoi, de qui avons-nous vraiment besoin ?
Depuis longtemps, Yvan Pommaux avait envie de mettre sa passion de dessinateur de BD au service de son autre passion : le théâtre. Son livre est une vraie mise en scène. Celle d'une répétition de la pièce par une troupe d'adolescents amateurs.