Thème « religions, croyances »
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La Bible pour les tout-petits, on en a rêvé ! Soledad Bravi l’a fait ! Une approche nouvelle très ludique, pleine d’humour et de simplicité.
Le petit homme et Dieu marchent côte à côte sur le chemin : « Vous êtes Dieu ! Le Dieu ? Je ne vous imaginais pas du tout comme ça ! »
« Tu imaginais Dieu comment ? » demande Dieu.
« Grand, vieux, avec une longue barbe blanche, un air sévère, une tunique bleue, mais les mains derrière le dos tout comme toi ! »
Et Dieu part d’un grand éclat de rire, ho ho ho ! Le petit homme propose à Dieu de venir manger une omelette chez lui. Mais Dieu ne sait pas ce que c’est…
Le jour où Sann est né, son village a été enseveli sous les éboulis : la montagne s’est écroulée. Tous les habitants ont fui. Tous, sauf sa famille. La mère de Sann l’emmène souvent quand elle va travailler dur dans les petits champs restés cultivables. Que de souffrance ! Sann décide de l’aider en débarrassant son village des grosses pierres, l’une après l’autre. Un jour, Sann rencontre un vieil ermite et lui confie son projet. Sa détermination est si grande que, sans ricaner, sans se moquer, l’ermite décide de l’aider.
Un hiver, le père de Philippe Dumas est mort. Il n'est pas parti en voyage, il ne nous a pas quittés, il n'a pas disparu. Il est mort. Et sa mort n'est pas un accident à taire, à passer sous silence, à étouffer, parce qu'en parler c'est tout simplement pouvoir mieux vivre et trouver des réponses à nos questions : Qu'est-ce que ça veut dire mourir ? Comment cela se passe-t-il ? Y a-t-il quelque chose après ? En parler, c'est aussi accepter que sa mort fasse partie de sa vie même et de ses tourbillons, exactement comme l'avait été sa naissance dans une fratrie nombreuse et la saveur des dragées d'alors. Ou ses bêtises d'enfants, ses récompenses d'adolescent, l'horreur de la Grande Guerre mais aussi la douceur des sentiments. Ou la saveur des dragées à la naissance de ses enfants et de ses petits-enfants. Ou sa maladie et les pansements des souvenirs. En parler, c'est faire fuir la peur qui se nourrit de silence et d'omissions. Comprendre que chacun doit trouver ses réponses, ne rien attendre ou tout espérer de l'après et, surtout, vivre intensément.
Salah a des copains, des frères et soeurs, des camarades, de la famille en Algérie, mais pas d'amis. Il a le téléphone, mais personne à appeler. Il a un annuaire, mais tous ces noms d'inconnus rangés par villes et par ordre alphabétique lui donnent le vertige. Pourtant il meurt d'envie de décrocher le combiné, de faire tourner le cadran avec ses doigts, de dire « Allô ? » et d'entendre une voix lui répondre. Ce sera son premier coup de fil. Et peut-être son premier ami. Quand enfin il se jette à l'eau et compose un numéro pris au hasard dans l'annuaire, c'est une fille qui lui répond. Elle est en CM2 comme lui. Elle s'appelle Sarah. Elle est juive. Une seule lettre de différence entre leurs deux prénoms. Des siècles d'histoire, de culture et de religion de différence entre leurs deux peuples. Et si la solution, c'était de se parler ? Se raconter des secrets, se conseiller des lectures, se confier ses passions, ses questions, ses soucis ? « Le téléphone vous accepte tel que vous êtes. » Il n'y a pas que lui. L'amitié aussi.
« Qu'est-ce que c'est au juste qu'un dragon? » demande le jeune Dong-Dong à son grand-père. Celui-ci lui explique que le dragon est un animal fabuleux, qui était assez mal vu en Occident au Moyen Âge, mais qu'on a toujours vénéré en Orient. En Chine, on a même une raison très précise de lui être reconnaissant et de le célébrer chaque année. « Voici laquelle... » Heureusement, il y aura toujours (en Chine et ailleurs) des grands-pères qui prendront plaisir à raconter de belles légendes à leurs petits-fils.
Pas facile, la vie de prophète de la Bible. Il faut se lever de bon matin et s'en aller menacer les hommes de la colère de Dieu, être de mauvais poil tout le temps et prier quand même. Et quand on s'appelle Jonas, il faut essuyer les tempêtes, séjourner dans le ventre d'un énorme poisson, et même d'une poissonne enceinte de centaines de milliers de bébés poissons ! Il faut affronter des monstres, comme le Léviathan, et des humains trop humains, comme les habitants de Ninive, la plus grande ville de la terre, la capitale du mal ! Mais qui pense à Yekoutiel, le serviteur, celui qui cuit la soupe, trait la chèvre, fait les baluchons et remonte le moral quand rien ne va plus ? Lorsqu'on sert un prophète, on a peur tout le temps et on ne comprend rien. Pourtant, cette vie a ses récompenses : des aventures extraordinaires, un voyage sur un chameau volant et les yeux verts de la jolie Nourou-Hattitum...
- Qu'est-ce que tu veux faire plus tard ?
- Être heureux, répondit Thomas. Plus tard, je veux être heureux.
- C'est une vachement bonne idée, répond madame Van Amersfoort. Et tu sais où commence le bonheur ?
Il commence quand on cesse d'avoir peur. Dans les Pays-Bas des années cinquante, les raisons d'avoir peur sont pourtant nombreuses pour Thomas. Son pays n'est sorti de l'occupation nazie que pour retomber dans ses conformismes. Son père est un tyran domestique qui brutalise sa femme et son fils, doublé d'un bigot qui ne jure que par la Bible. Heureusement, il y a des esprits libres autour de lui : Tante Pie, madame Van Amersfoort, que tout le monde traite de sorcière, Eliza et sa jambe de cuir. Sans compter tous les écrivains qu'il s'apprête à découvrir...
Cette année-là, la pluie ne venait pas. Une grande sécheresse sévissait. Les gens du clan passaient des heures à regarder le ciel. Mais pas un nuage ne se montrait. Tout le monde était désespéré. Sauf Petite Pluie. Le jeune garçon monta sur le dos d'un émeu et dit : « Si l'eau ne tombe pas du ciel, nous la trouverons sous terre. Partons, mon ami ! »
Darcy doit faire face à deux absences brutales et angoissantes : celle de son père, parti combattre sur le front en Europe, et celle de sa seule amie, Kathleen Mary, disparue sans explications.
Sur terre, il y a plus de sept milliards de personnes... et pas deux qui soient exactement semblables !
« Le racisme, d'où vient-il en premier ? De l'ignorance ? De la peur de ceux qui ne sont pas pareils ? Allons-y ! Regardons, apprenons, comprenons et luttons, dit Peter Spier avec son charmant album. Pendant des pages et des pages bourrées de détails, il présente aux enfants toutes sortes de gens de toutes tailles, de toutes couleurs, avec des vêtements très différents, des habitudes de vie tropicales, occidentales, asiatiques, etc... Il y a des pages que l'on regarde pendant des heures... Une approche salutaire de la connaissance des autres. »
"F" Magazine
Paschoal est pauvre, Amina est noire, Conrad est seul. Trois malheurs. Trois faiblesses dans un monde dur. Mais tous les trois, à des époques et dans des contrées différentes, ont un point commun qui peut les tirer d'affaire. C'est l'amour de la nature. Pour bien des gens, elle est menaçante, et celle qu'on appelle parfois « Mère Nature » devrait plutôt porter le sale nom de marâtre. Mais Paschoal, au coeur de la forêt amazonienne, Amina, dans un port du Kamtchatka, et Conrad, dans un bois noir du fin fond de la Pologne, ont appris à l'explorer, à la contempler et à l'aimer. Leurs expéditions les ont rendus courageux. Ils ne savent pas encore qu'un jour, au sommet d'un arbre pour Paschoal, au sommet d'un volcan pour Amina, au fond d'un trou d'eau chaude pour Conrad, ils vont devenir heureux.
Ce livre est l'odyssée des grands aventuriers, des grands découvreurs, des grands savants qui ont affirmé un peu trop tôt pour leur époque qu'il devait bien y avoir quelque chose au bout de l'océan, que le ciel ne tournait pas au-dessus de nous, mais que c'était bien la Terre qui tournait sur elle-même parce qu'elle était ...ronde ! C'est aussi un livre sur ces moments de l'Histoire où l'on prenait les génies pour des fous ou pour des sorciers. Des fous et des sorciers sans qui nous serions peut-être encore persuadés que notre Terre est plate...
En Louisiane, tout le monde croit aux esprits. Lanesha, elle, a le don de les voir.
« Tu es comme moi, ma chérie, tu as un don de double vue », lui a expliqué Mama Ya-Ya, la sage-femme qui l’a recueillie à sa naissance.
Mama Ya-Ya savait qu’un ouragan approchait, bien avant que la radio et la télévision n’en parlent. Les dégâts seront incommensurables, répète le présentateur.
Tous les habitants de La Nouvelle-Orléans doivent quitter la ville. Mama Ya-Ya est très âgée, et ne possède pas de voiture, alors Lanesha a fait des provisions d’eau et de nourriture, et a cloué des planches sur les fenêtres. Elle ne sait pas ce qui l’attend, mais elle se prépare de toutes ses forces à survivre. Avec TaShon, le fils des voisins, avec le chien Spot, qu’ils viennent d’adopter ensemble. Avec le fantôme silencieux de sa mère, qui est venu pour l’aider. Avec l’amour de Mama Ya-Ya, qui est incommensurable.