Thème « racisme »
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Léon Walter Tillage est né en 1936, en Caroline du Nord. Son arrière-grand-mère était esclave, son père, métayer. Métayer, alors, cela voulait dire travailler toute l'année pour payer les dettes de l'année précédente, et ne jamais rien posséder soi-même. Être noir, dans les années quarante et cinquante, cela signifiait qu'on pouvait entrer dans certains magasins, mais par la porte de derrière, et qu'on entendait l'employé demander aux clients blancs : « Est-ce qu'il vous dérange ? Cela vous ennuie-t-il qu'il reste là ? Voulez-vous que je le mette dehors ? » Cela signifiait surtout qu'on pouvait perdre la vie, sans raison et sans espoir de justice.
Le père de Léon est mort sous les yeux de sa femme et de ses enfants, écrasé par une voiture conduite par de jeunes Blancs. Ils lui ont foncé dessus à deux reprises, pour s'amuser. Léon avait tout juste quinze ans. Il se souvient d'avoir longtemps fait sept kilomètres à pied pour aller à l'école. Il se souvient que le conducteur du bus scolaire des Blancs arrêtait son véhicule pour que ses petits passagers puissent aller jeter des pierres aux écoliers noirs. De l'angoisse des siens les soirs où ils savaient que les membres du Ku Klux Klan allaient sortir. Il se souvient aussi que ses parents disaient : « Ç'a été voulu comme ça. C'est comme ça que ça doit être. Vous n'obtiendrez jamais d'être les égaux des Blancs », et qu'il a refusé de les croire. Il a préféré écouter les paroles de Martin Luther King et risquer sa vie en participant à des marches pacifiques. Et un jour, enfin, les premières victoires sont venues.
De l’or, de l’or, de l’or ! En 1523, le général Pizarro part à la conquête du Pérou et entre dans la ville de Cajamalca. Ses hommes et lui sont éblouis par ce qu’ils découvrent : il y a de l’or partout. Pour s’en emparer, Pizzaro a un plan : il va capturer l’Inca, l’empereur du Pérou, et réclamer le plus d’or possible en échange de lui. Mais jusqu’où ira cette fièvre de posséder, violente et incompréhensible ? Et aura-t-elle jamais une fin ?
Louise vit au bout du monde, tout là -haut, dans une vallée belle et rude dont les rares habitants n’aiment pas se mélanger avec ceux « d’en bas ». Alors, quand un nouvel élève déboule dans la classe en cours d’année, Louise, comme les autres, pense à une erreur. Non seulement Chems n’est pas de la vallée, mais il est différent, avec ses cheveux longs, la couleur de sa peau, la vieille caravane dans laquelle il vit avec sa mère au milieu des bois…
C’est cette différence que Louise trouve attirante. Elle est bien la seule. Pour les autres, comme son père, un étranger n’a rien à faire dans la vallée où le travail manque, où la scierie du coin bat de l’aile.
Louise se sent coupée en deux. Mais Chems va prouver qu’il aime cet endroit comme s’il y était né. Quitte à le défendre au péril de sa vie.
A l'ombre du mur, dans le cimetière de Charleroi, repose Ferdinand, l'oncle de Stéphanie. Mais quatre jeunes hommes ont décidé de répandre un parfum de poison sur ce sommeil: ils ont violé la sépulture de l'once Ferdinand. Dans la famille de Stéphanie chacun fait face comme il peut. Le père ressort de vieux papiers, des textes écrits par son frère, "Ten Kobalt", une pièce de théâtre que Stéphanie devrait jouer au lycée. Laurent, le frre, shoote plus fort dans son ballon de foot pour battre l'équipe de Liège. La mère est attentive et inquiète. Elle crie très fort pour se défouler dans les gradins du stade. Et Stéphanie monte sur scène. Elle jouera Marie-Madeleine dans "Barabbas" de Ghelderode. Barrabas, c'est Rodrigue. Il la réchauffe quand elle a froid et il ne pose pas de questions. Comme son oncle qui photographiait les nuages, Stéphanie scrute le ciel à la recherche de sa vérité. Elle glisse dans la ville endormie pour réveiller les secrets de Ferdinand. Rodrigue l'accompagne et la réconforte. Il s'approche d'elle en lui racontant de belles histoires. Mais il se pourrait qu'une autre histoire, plus terrible, les sépare.
Voyage à Pitchipoï raconte la tragédie d'une famille juive, en France, pendant la guerre, une tragédie qui fut celle de millions d'autres familles. En 1942, l'auteur de ce livre avait six ans. Sa famille fut arrêtée, par des gendarmes allemands et français, et dispersée.
Le narrateur et sa petite soeur furent d'abord confiés à des voisins jusqu'à ce que le maire du village fasse appliquer la décision du capitaine S-S, Commandeur de la région et responsable des mesures de répression antisémite : « L'accueil d'enfants juifs dans des familles françaises est indésirable et ne sera autorisé en aucun cas. »
Les deux enfants furent alors enfermés dans une prison, puis transférés au camp de Drancy, où la petite fille tomba malade, par malnutrition. Pendant toute cette période, ils restèrent sans nouvelles de leur mère, qui avait miraculeusement réussi à s'échapper et n'avait pas été reprise, malgré les portes qui s'étaient souvent fermées lorsqu'elle avait demandé de l'aide. Après des mois de vie clandestine, à la Libération, ils retrouvèrent leur maison. Ils ne devaient jamais revoir leur père.