Thème « racisme »
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Anissa et François habitent à la Cité des Fleurs. La seule fleur de la Cité, c'est Anissa. Les seuls parfums de la Cité ce sont ceux que François et Anissa trouvent dans le dictionnaire : il y a les mots fleurs et les mots caca-de-chien. Les mots caca-de-chien, c'est pas trop leur truc. C'est plutôt celui du père de François, des mots comme « Bougnoules » dont François trouve qu'ils puent. Evidemment, il préfère les mots-fleurs, comme « Amour ». Mais là, François n'est pas forcément d'accord avec le gros dictionnaire. François et Anissa ont leur définition à eux du mot « Amour ».
Ratinet est un rat blanc très propre et très bien élevé quand il arrive chez ses cousins Ratinos, Ratinus et Ratinas qui habitent sur un terrain vague, dans des gros tuyaux ou de vieilles boîtes de conserves. Pas facile d'accepter les différences des autres. Heureusement, dans l'épreuve, certaines différences s'effacent. N'est-ce pas, Ratinet ?
Les Ratinos vivaient tranquilles dans leur trou, au pied de la colline. Un matin, ils furent réveillés en sursaut par un tremblement de terre. C'était un éléphant qui venait leur rendre visite.
Maman est noire comme le café, Papa est blanc comme la lune... non, comme le lait ! Et moi, je suis café au lait ! Un album qui traite avec délicatesse et humour de la difficulté d'accepter sa différence.
La reine Irène ressemble à une sorcière. Elle est toujours en colère et elle a un coeur de pierre. Toutefois, elle adore son fils, le Prince Arthur, et veut trouver pour lui l'épouse parfaite. De l'autre côté du monde, la Princesse Leïla sanglote sous son voile doré. Son père lui a choisit un époux et elle ne veut pas épouser cet homme qu'elle n'a jamais vu...
Depuis toujours, dans la grande forêt, les petits rongeurs vivaient en bonne entente. Mais un jour, de gros nuages apparurent à l'horizon. Ce fut la saison des pluies... « Il y a forcément un coupable ! » souffla Elmer, la souris grise.
Rafi le bricoleur est nouveau dans le quartier. Il n’a pas encore d’amis. Mais avec son cadeau d’anniversaire, une boîte à outils de menuisier, il fabrique des jouets splendides, animaux, pantins…, qui attirent Ki Sing, sa voisine couturière !
Deux bouts de terre, Ici et Là. Les uns et les autres vivent chacun de leur côté. Il suffira qu'un petit Julio et qu'une petite Ninon se regardent pour que tout bascule Ici et Là... pour un temps, au moins. Une belle fable sur l'absurdité de la guerre...
Salah a des copains, des frères et soeurs, des camarades, de la famille en Algérie, mais pas d'amis. Il a le téléphone, mais personne à appeler. Il a un annuaire, mais tous ces noms d'inconnus rangés par villes et par ordre alphabétique lui donnent le vertige. Pourtant il meurt d'envie de décrocher le combiné, de faire tourner le cadran avec ses doigts, de dire « Allô ? » et d'entendre une voix lui répondre. Ce sera son premier coup de fil. Et peut-être son premier ami. Quand enfin il se jette à l'eau et compose un numéro pris au hasard dans l'annuaire, c'est une fille qui lui répond. Elle est en CM2 comme lui. Elle s'appelle Sarah. Elle est juive. Une seule lettre de différence entre leurs deux prénoms. Des siècles d'histoire, de culture et de religion de différence entre leurs deux peuples. Et si la solution, c'était de se parler ? Se raconter des secrets, se conseiller des lectures, se confier ses passions, ses questions, ses soucis ? « Le téléphone vous accepte tel que vous êtes. » Il n'y a pas que lui. L'amitié aussi.
Léon Walter Tillage est né en 1936, en Caroline du Nord. Son arrière-grand-mère était esclave, son père, métayer. Métayer, alors, cela voulait dire travailler toute l'année pour payer les dettes de l'année précédente, et ne jamais rien posséder soi-même. Être noir, dans les années quarante et cinquante, cela signifiait qu'on pouvait entrer dans certains magasins, mais par la porte de derrière, et qu'on entendait l'employé demander aux clients blancs : « Est-ce qu'il vous dérange ? Cela vous ennuie-t-il qu'il reste là ? Voulez-vous que je le mette dehors ? » Cela signifiait surtout qu'on pouvait perdre la vie, sans raison et sans espoir de justice.
Le père de Léon est mort sous les yeux de sa femme et de ses enfants, écrasé par une voiture conduite par de jeunes Blancs. Ils lui ont foncé dessus à deux reprises, pour s'amuser. Léon avait tout juste quinze ans. Il se souvient d'avoir longtemps fait sept kilomètres à pied pour aller à l'école. Il se souvient que le conducteur du bus scolaire des Blancs arrêtait son véhicule pour que ses petits passagers puissent aller jeter des pierres aux écoliers noirs. De l'angoisse des siens les soirs où ils savaient que les membres du Ku Klux Klan allaient sortir. Il se souvient aussi que ses parents disaient : « Ç'a été voulu comme ça. C'est comme ça que ça doit être. Vous n'obtiendrez jamais d'être les égaux des Blancs », et qu'il a refusé de les croire. Il a préféré écouter les paroles de Martin Luther King et risquer sa vie en participant à des marches pacifiques. Et un jour, enfin, les premières victoires sont venues.
Les loups noirs habitent dans la montagne aride et pelée. Ce soir, au grand conseil, deux espions viennent rendre compte de ce qu'ils ont observé dans la vallée. « Toutes les couleurs sont mélangées. Chacun fait ce qu'il veut où il veut et quand il veut.»
« C'est inadmissible! grogne leur chef. Nous devons intervenir ! Partons en expédition ! » Et bientôt, des dizaines de loups enragés dévalent la montagne sous les roulements de tambours.
Posées sur l'étagère, les marionnettes attendent le retour du sculpteur sur bois qui les a fabriquées. Lorsqu'il revient enfin de son voyage, il accroche au mur un masque noir qui fixe les pantins de son regard effrayant. Soudain, il prononce des paroles étranges de sa voix rauque. Les marionnettes sont terrorisées. Qui est-ce ? Un sorcier ? Va-t-il les envoûter ?
Le jour de ses neufs ans, Farid a eu pour la première fois le droit d'aller sur le terrain vague, de l'autre côté de la rue, là où les garçons de son âge se retrouvent pour jouer au foot. Il était sûr que ce jour serait l'un des plus beaux de sa vie. Mais tout à coup, un garçon en gandoura noire a surgi derrière lui et lui a donné une grande tape dans la nuque en criant : « Ouled Roumia ! », ce qui veut dire : « Fils de la Française ! » Jusqu'à présent, personne ne lui avait rien dit au sujet de sa mère. Un peu plus tard, le garçon à la gandoura a recommencé. Il s'est mis à attaquer Farid de plus en plus souvent, toujours avec le même cri : « Ouled Roumia ! » Maintenant, Farid vit dans la peur. Il ne sait jamais quand son tortionnaire va surgir mais il le croise presque tous les jours. Il n'a rien osé dire à sa mère et n'en a pas vraiment parlé à ses nouveaux amis du terrain vague. Il se sent terriblement seul. Il croit que ce garçon est une incarnation du mal, il le soupçonne même d'avoir des pouvoirs surnaturels. La vérité est beaucoup plus simple... et inattendue.
Se faire adopter par des gens qui vous aiment vraiment et vous traitent comme si vous étiez vraiment leur enfant, plutôt que de rester tout seul dans un orphelinat ou dans un pays en guerre, c'est une sacrée chance. Manda en est bien conscient. Pourtant, il y a des jours où la situation lui pèse. Les jours où Georges Glaise, son pire ennemi, l'appelle Charbon, dit qu'on l'a trouvé dans une poubelle, ou bien fait la « bouche de Noir » en retournant ses lèvres. Les jours où Georges fait rire toute la classe avec ses moqueries. Et ces jours-là, c'est tous les jours. Alors, quand ses parents lui annoncent qu'ils ont décidé d'adopter un autre enfant, une fille, une petite Vietnamienne et qu'ils vont tous partir la chercher là-bas, Manda craint le pire pour sa future soeur. Qu'on l'appelle Citron ou Pamplemousse à longueur de journée, qu'on se tire les paupières pour imiter les yeux bridés. Qu'on lui fasse mal comme on lui fait mal à lui. Mais à l'aéroport, le matin du départ, il y a une sacrée surprise. Une surprise qui s'appelle Georges.
Pauline sait ce qu'elle veut faire plus tard : poète. Comme son PC (Père Compliqué). Sauf qu'elle, à onze ans, écrit déjà de nombreux poèmes alors que son PC, à l'âge adulte, n'en a pas encore commencé un. Pour obéir à cette vocation, elle est prête à d'immenses sacrifices, comme, par exemple, se voir brutalement quittée par Mimoun, son amoureux de toujours. Mimoun est marocain et musulman et il pense que, dans sa culture, une femme ne peut pas devenir poète.
- Va te faire voir, toi et ta culture de m... ! lui lance Pauline.
Maintenant, non seulement elle est malheureuse, mais en plus tout le monde la prend pour une raciste. On a beau être poète dans l'âme, il y a des jours où c'est dur, très dur, d'avoir onze ans aux Pays-Bas, d'être une fille, et de voir les adultes autour de soi passer de la catégorie Compliqués à Très Compliqués, voire Abominablement Compliqués.
Retrouvez Pauline dans La vie, ça vaut le coup et Le bonheur surgit sans prévenir.
Signalement : Francès Avalon, dite Frankie. 1m80, 8 ans de judo. Biceps partout et autres muscles. 15 ans, bientôt 16. Cheveux blond roux, longs, souvent roulés sous une casquette. Tenue préférée : un jean maculé de taches de colle à maquette. Caractère de cochon. Culot monstre. Énergie débordante. Facilité d’élocution.
Mensonges proférés au cours de sa vie : zéro. Projets avoués : ne jamais se marier. Devenir pilote de chasse.
Spécialités : idées folles. Défense de la veuve et de l’orphelin. Claquage de portes. Cassage de figures. Bousculade d’idées reçues.
Fréquentations : parents, séparément d’abord, puis ensemble. Soeur, Constance. Voisins de diverses origines sociales ou raciales, à Seattle, Saint-Tropez, Las Vegas.
Inconnus croisés dans la rue, les trains (particulièrement le Transaméricain), les bases aériennes.
Nota bene : unique personne capable de lui couper les jambes et de lui enlever son sens légendaire de la repartie : Major David King. Officier d’aviation, la quarantaine. Vit seul avec son fils depuis son veuvage.