Thème « racisme »
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1943. Pour Annemarie Johansen, la vie à Copenhague est un mélange compliqué de vie familiale, d'école, de rationnement alimentaire et d'occupation allemande. Le courage semble une vertu lointaine. Au moment où les Nazis commencent à organiser les déportations des Juifs du Danemark, les Johansen recueillent la meilleure amie d'Annemarie, Ellen Rosen, désormais présentée comme faisant partie de la famille. Ellen et Annemarie doivent réfléchir très vite lorsque les soldats perquisitionnent et demandent en pleine nuit pourquoi Ellen n'est pas blonde comme ses soeurs. À travers les yeux d'Annemarie nous voyons comment la résistance danoise réussit à faire traverser le bras de mer les séparant de la Suède à la quasi-totalité de la communauté juive, qui compte alors près de sept mille personnes.
Né en France d’un père noir et d’une mère blanche, Falstaff ne savait pas qu’être noir pouvait être un problème. Il l’a su le jour où Damir l’a insulté dans la cour. Il l’a su aussi le jour où sa cousine Ada lui a demandé de l’aide pour acheter des crèmes américaines… car elle veut devenir blanche ! Depuis, Falstaff se pose de sérieuses questions. Sa grand-mère pourrait être d’un grand secours. Mais pas sûr qu’elle comprenne.
De l’or, de l’or, de l’or ! En 1523, le général Pizarro part à la conquête du Pérou et entre dans la ville de Cajamalca. Ses hommes et lui sont éblouis par ce qu’ils découvrent : il y a de l’or partout. Pour s’en emparer, Pizzaro a un plan : il va capturer l’Inca, l’empereur du Pérou, et réclamer le plus d’or possible en échange de lui. Mais jusqu’où ira cette fièvre de posséder, violente et incompréhensible ? Et aura-t-elle jamais une fin ?
Esther Rudomin avait dix ans quand son monde bascula. Jusque là elle avait cru que sa vie heureuse dans la ville polonaise de Wilno durerait toujours. Elle chérissait tout, depuis les lilas du jardin de son grand-père jusqu'au pain beurré qu'elle mangeait tous les matins pour son petit déjeuner. Et lorsque les armées d'Hitler envahirent la Pologne, en 1939, et que les Russes occupèrent Wilno un an plus tard, le monde d'Esther resta intact : pour elle, les guerres et les bombes s'arrêtaient à la grille du jardin. Mais, un matin de juillet 1941, deux soldats russes, baïonette au canon, se présentèrent.
Ce livre commence par une tragédie et la tragédie n'est jamais loin tout au long de l'histoire d'Esther, mais il est aussi un témoignage émouvant sur la résistance de l'esprit humain, par la façon dont les Rudomin gardèrent courage tout au long des cinq années que dura leur exil, malgré la faim et les privations. Voici la véritable histoire d'une enfance sibérienne : elle a été applaudie comme « un grand document qui vivra longtemps dans la mémoire de chaque lecteur. »
À douze ans, Jilly a lu tous les livres de fantasy, et elle sait déjà tout de la vie. Du moins, c’est ce qu’elle croit, jusqu’à l’arrivée d’Emma, sa petite sœur. Car c’est un nouveau monde qu’elle découvre. Emma est sourde de naissance. Et les gens la considèrent différemment, de même qu’ils considèrent différemment leurs cousins, du simple fait qu’ils ont la peau noire. Comment lui venir en aide ? Sur un forum de lecteurs, elle fait la connaissance de Derek, qui est sourd et noir, et elle se persuade qu’il saura la guider sur ce chemin. Mais même les meilleures intentions peuvent blesser parfois. Jilly n’a pas fini d’apprendre…
Signalement : Francès Avalon, dite Frankie. 1m80, 8 ans de judo. Biceps partout et autres muscles. 15 ans, bientôt 16. Cheveux blond roux, longs, souvent roulés sous une casquette. Tenue préférée : un jean maculé de taches de colle à maquette. Caractère de cochon. Culot monstre. Énergie débordante. Facilité d’élocution.
Mensonges proférés au cours de sa vie : zéro. Projets avoués : ne jamais se marier. Devenir pilote de chasse.
Spécialités : idées folles. Défense de la veuve et de l’orphelin. Claquage de portes. Cassage de figures. Bousculade d’idées reçues.
Fréquentations : parents, séparément d’abord, puis ensemble. Soeur, Constance. Voisins de diverses origines sociales ou raciales, à Seattle, Saint-Tropez, Las Vegas.
Inconnus croisés dans la rue, les trains (particulièrement le Transaméricain), les bases aériennes.
Nota bene : unique personne capable de lui couper les jambes et de lui enlever son sens légendaire de la repartie : Major David King. Officier d’aviation, la quarantaine. Vit seul avec son fils depuis son veuvage.
Louise vit au bout du monde, tout là -haut, dans une vallée belle et rude dont les rares habitants n’aiment pas se mélanger avec ceux « d’en bas ». Alors, quand un nouvel élève déboule dans la classe en cours d’année, Louise, comme les autres, pense à une erreur. Non seulement Chems n’est pas de la vallée, mais il est différent, avec ses cheveux longs, la couleur de sa peau, la vieille caravane dans laquelle il vit avec sa mère au milieu des bois…
C’est cette différence que Louise trouve attirante. Elle est bien la seule. Pour les autres, comme son père, un étranger n’a rien à faire dans la vallée où le travail manque, où la scierie du coin bat de l’aile.
Louise se sent coupée en deux. Mais Chems va prouver qu’il aime cet endroit comme s’il y était né. Quitte à le défendre au péril de sa vie.
Henry ne s'est pas méfié assez tôt de M. Hairston, l'épicier chez qui il travaille comme garçon à tout faire. Il le trouvait seulement désagréable, médisant et un peu étrange. Et puis, de toute façon, il voulait garder ce boulot parce que son salaire, si maigre soit-il, était le bienvenu à la maison, et aussi parce qu'il ne voulait plus passer ses journées seul avec un père muré dans la tristesse et le silence. Mais il n'aurait rien fallu dire à M. Hairston. Il n'aurait fallu se laisser aller à aucune confidence. Il n'aurait surtout pas fallu parler du vieil homme qui habite à l'asile d'aliénés. Maintenant, Henry connaît le vrai visage de M. Hairston mais il est trop tard. Il est prisonnier comme une souris en cage.
Surtout, profite de ton séjour aux États-Unis…
Yes, all right, répond Sylvie, comme chaque fois. Mais ce n’est pas en jouant au bridge et au tennis, ni en restant enfermée dans sa chambre avec son dictionnaire d’anglais, encore moins en pratiquant le dating avec des lycéens attardés et boutonneux qu’elle va découvrir l’Amérique. La Parisienne de 17 ans, sélectionnée pour un programme d’échange dans un lycée pilote de Chicago, finit par douter : est-ce bien cela, la vie américaine, celle que lui offre sa famille d’accueil bon chic bon genre ?
Nous sommes en 1964, les États-Unis sont en pleins bouleversements sociaux.
Martin Luther King fait un rêve. Des étudiants se lèvent pour défendre les droits civiques des Noirs, travaillent dans les ghettos et recherchent des volontaires.
Sylvie est partante.
Elle ne veut pas passer à côté de cette Amérique-là . Celle des pauvres, des marginaux, des exclus ou des artistes qu’elle aborde sans préjugés.
Elle va découvrir un autre monde, plusieurs mondes...
Basil Kushenovitz a grandi en Afrique du Sud, au sein d'une famille juive blanche. Par épisodes, il raconte son enfance et son adolescence dans une société obsédée par les couleurs de peau. Il raconte ce tabassage raciste dont il a été le témoin et qui fut à la fois le début et la fin de sa carrière de journaliste. Le suicide de sa voisine auquel personne ne s'attendait. Il évoque Skollie, le vieux vagabond qui vit sur les terres en friche - quand on lui en donne le droit - et la merveilleuse Hester qui dévoile certains de ses charmes dans la remise de son père, et dont on n'en finit pas de se demander si elle est noire ou blanche. L'oncle Jules, qui ne vient jamais aux réunions de famille parce qu'il établit des parallèles sournois entre l'oppression des Noirs et celle du peuple de Moïse... Souvenirs écrits avec sincérité et un humour grinçant, « Un doute sur la couleur » est un recueil de nouvelles qui se lit comme un roman.
Monsieur N. n'avait pas été un criminel toute sa vie. La preuve, il avait déjà neuf ans quand il tua pour la première fois. Bien entendu, à cette époque, il n'était pas encore monsieur N.. Il était Léo, petit garçon qui passait ses vacances chez Mémé et Pépé.... Et puis, vingt ans plus tard, le voici, rôdant autour de la maison de la famille Mintz. Les parents sont sortis, les enfants font du pop-corn, Odette voudrait aller chercher un sapin au cimetière, elle craint que le Père Noël ne les oublie. Monsieur N. ne les oublie pas, lui. Il a déjà tué son chien Thor, il a mis un manteau rouge, il se prépare.
Un roman haletant, tendu, mais plein d'humour aussi. Un thriller de Noël, qui ne vous lâche pas.
La difficile adaptation à une vie normale d'un garçon anglais qui a grandi à Johannesburg, sous l'influence du régime de l'apartheid.
Il n'y a pas de tigres en Afrique est le premier roman de Norman Silver. Douloureux et intransigeant, profond et dérangeant, il montre de quelle manière une éducation réservée exclusivement aux Blancs peut avoir des effets pervers sur la perception de toute relation humaine : il raconte la lutte d'un garçon écrasé de culpabilité qui voudrait vaincre les préjugés dont il a hérité.
Ilse Koehn, l'auteur de ce livre, a six ans en 1935. C'est le 15 septembre 1935 que Hitler fit promulguer les lois racistes qui mettaient les juifs au ban de la nation allemande. Le père d'Ilse est fils de mère juive et de père allemand. D'après les nouvelles lois, il est classé « Mischling*, premier degré ». Ilse, sa fille, devient « Mischling, deuxième degré ». Afin de protéger l'avenir d'Ilse, ses parents divorcent. Ilse reste un premier temps avec son père et sa grand-mère juive.
Mais la pression des nazis contre les juifs devient de plus en plus lourde et Ilse rejoint sa mère et ses grands-parents maternels. Bientôt l'Allemagne entre en guerre. La propagande nazie s'introduit dans les écoles. La jeunesse hitlérienne enrôle... Puis, les premières bombes tombent sur Berlin. Les enfants sont évacués à la campagne. De 1930 à 1945, d'année en année, la vie devient plus difficile. La guerre - peu ressentie au début par les enfants allemands - impose sa priorité de plus en plus. Ilse Koehn raconte simplement ce qu'elle a vécu jusqu'à la débâcle finale où, dans un Berlin en ruine et en flammes, les enfants se quittaient le soir en se disant: « Reste en vie. »
*Sang mêlés
A l'ombre du mur, dans le cimetière de Charleroi, repose Ferdinand, l'oncle de Stéphanie. Mais quatre jeunes hommes ont décidé de répandre un parfum de poison sur ce sommeil: ils ont violé la sépulture de l'once Ferdinand. Dans la famille de Stéphanie chacun fait face comme il peut. Le père ressort de vieux papiers, des textes écrits par son frère, "Ten Kobalt", une pièce de théâtre que Stéphanie devrait jouer au lycée. Laurent, le frre, shoote plus fort dans son ballon de foot pour battre l'équipe de Liège. La mère est attentive et inquiète. Elle crie très fort pour se défouler dans les gradins du stade. Et Stéphanie monte sur scène. Elle jouera Marie-Madeleine dans "Barabbas" de Ghelderode. Barrabas, c'est Rodrigue. Il la réchauffe quand elle a froid et il ne pose pas de questions. Comme son oncle qui photographiait les nuages, Stéphanie scrute le ciel à la recherche de sa vérité. Elle glisse dans la ville endormie pour réveiller les secrets de Ferdinand. Rodrigue l'accompagne et la réconforte. Il s'approche d'elle en lui racontant de belles histoires. Mais il se pourrait qu'une autre histoire, plus terrible, les sépare.
En Afrique du Sud en 1991, le quotidien d'une petite fille noire, dans un village dont les Blancs veulent chasser les habitants pour le raser et y construire une de leurs villes. La mère de Rébecca travaille en ville chez une famille blanche. Elle n'a qu'un jour de congé par semaine et doit repartir avant l'aube le lendemain pour que le petit déjeuner de ses employeurs soit prêt à leur réveil. Le père de Rébecca rentre à la maison chaque soir, mais depuis quelques temps, il a de longues conversations avec les voisins. Ils disent qu'il ne faut pas se laisser intimider par les Blancs, qu'on ne doit pas se faire chasser de sa maison et déplacer comme du bétail, simplement parce que des gens trouvent le paysage joli et veulent s'y construire une ville. Ils disent qu'il faut faire appel à des avocats, attirer l'attention internationale. Rien n'est caché à Rébecca. Mais avec qui peut-elle partager sa peur, depuis que les parents de Noni, sa seule amie, se sont désolidarisés du village et se sont enfuis en pleine nuit. Et cette grande manifestation qui doit avoir lieu, apportera-t-elle la victoire ou fera-t-elle exploser le drame ?
Un livre qui raconte dans leur simple réalité certains événements survenus en Afrique du Sud juste avant la libération de Nelson Mandela.
Céline a toujours détesté le Sud, sa brutalité, sa bêtise. Instinctivement, sans savoir précisément pourquoi. Et aujourd'hui, Julien, son cousin du Sud s'est suicidé sans laisser d'explications. Pour son père, oncle Bernard, les coupables, ce sont les jeux de rôle dont Julien était devenu un adepte, et qui lui donnaient des idées morbides. Il y a aussi des journalistes qui évoquent une profanation du cimetière par une bande d'adolescents, des messes noires...
Céline, elle, veut en avoir le coeur net. « On ne peut pas me demander toute l'année d'utiliser ma cervelle, d'ingurgiter du français, des maths, de la philo, des trucs complètement abstraits, pour ensuite m'empêcher d'essayer de comprendre », dit-elle. De comprendre qui était vraiment Julien. Et ce qu'il y a de vraiment détestable, dans le Sud.