Thème « Pologne »

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Neuf / 9782211077200 / 9.00 € / Disponible

Paschoal est pauvre, Amina est noire, Conrad est seul. Trois malheurs. Trois faiblesses dans un monde dur. Mais tous les trois, à des époques et dans des contrées différentes, ont un point commun qui peut les tirer d'affaire. C'est l'amour de la nature. Pour bien des gens, elle est menaçante, et celle qu'on appelle parfois « Mère Nature » devrait plutôt porter le sale nom de marâtre. Mais Paschoal, au coeur de la forêt amazonienne, Amina, dans un port du Kamtchatka, et Conrad, dans un bois noir du fin fond de la Pologne, ont appris à l'explorer, à la contempler et à l'aimer. Leurs expéditions les ont rendus courageux. Ils ne savent pas encore qu'un jour, au sommet d'un arbre pour Paschoal, au sommet d'un volcan pour Amina, au fond d'un trou d'eau chaude pour Conrad, ils vont devenir heureux.

Médium / 9782211065399 / 9.50 € / Disponible

Il fait très chaud à New York en cet été 1947. Noah a seize ans, il arrive de Pologne, il est le seul survivant des quatre mille Juifs de la ville de Kralov, près de Cracovie, il vit chez sa tante, à Brooklyn, il cherche un professeur d'anglais. C'est Davita Dinn qui lui répond. Elle est à peine plus âgée que lui. Ils se mettent d'accord pour deux cours à cinq dollars par semaine. Il boite un peu, il transpire en écrivant, il tremble, il a du mal à prononcer les mots anglais, il dit d'un air triste : «Tellement à apprendre.» Il a l'air perdu et découragé. Pourtant, Noah a fait quelque chose d'extraordinaire dans sa vie. Il n'est pas encore prêt à en parler, même s'il en éprouve le besoin. Il peut seulement dessiner pour Rachel, cinq ans, la petite soeur de Davita. Sa maison d'abord. Puis les alentours, un pont, une rivière, une synagogue, une église. Tout le monde est admiratif de son coup de crayon. Alors Noah prend confiance en lui. Ses souvenirs sont encore plus beaux, encore plus précis, encore plus riches que ses dessins. Bientôt, il sera capable de les raconter de sa voix douce.

contes du monde entier / 9782211084123 / 8.50 € / Disponible

Maciek est un grand costaud courageux, Wotjek, un tout petit maigre vraiment malin, l'un et l'autre sont obligés de prendre la route pour gagner leur pain. Maciek y parviendra en débarrassant villageois, citadins et monarque des fantômes épouvantables qui les tourmentent. Wotjek, lui, se débrouillera pour épouser une princesse et couler des jours heureux dans son château. Ces deux héros très populaires reflètent bien l'atmosphère des contes polonais. Des contes paysans où la farce côtoie sans cesse le merveilleux. On y a faim et froid et la ruse prime sur tout. Lorsqu'ils ont été collectés, au siècle dernier, la Pologne était encore un pays agricole, rempli d'églises mais dont les immenses forêts restaient le domaine de Yezda Baba la sorcière. Les fleuves, celui de poissons qui parlaient la langue des hommes. Les princes parlaient aux chevaux. Les princesses se transformaient en oiseaux. Les routes étaient dangereuses car des bandes de brigands sévissaient. Mais dans toutes les chaumières on se rassurait encore et toujours en se racontant des histoires comme celles que vous présente Agnieszka Macias.

Médium / 9782211016292 / 7.10 € / Disponible

Esther Rudomin avait dix ans quand son monde bascula. Jusque là elle avait cru que sa vie heureuse dans la ville polonaise de Wilno durerait toujours. Elle chérissait tout, depuis les lilas du jardin de son grand-père jusqu'au pain beurré qu'elle mangeait tous les matins pour son petit déjeuner. Et lorsque les armées d'Hitler envahirent la Pologne, en 1939, et que les Russes occupèrent Wilno un an plus tard, le monde d'Esther resta intact : pour elle, les guerres et les bombes s'arrêtaient à la grille du jardin. Mais, un matin de juillet 1941, deux soldats russes, baïonette au canon, se présentèrent.
Ce livre commence par une tragédie et la tragédie n'est jamais loin tout au long de l'histoire d'Esther, mais il est aussi un témoignage émouvant sur la résistance de l'esprit humain, par la façon dont les Rudomin gardèrent courage tout au long des cinq années que dura leur exil, malgré la faim et les privations. Voici la véritable histoire d'une enfance sibérienne : elle a été applaudie comme « un grand document qui vivra longtemps dans la mémoire de chaque lecteur. »

Médium + / 9782211060691 / 11.00 € / Disponible

Quand elle naît, à Cracovie, en 1935, Anita est ce qu'on appelle une enfant gâtée, destinée à mener la vie conventionnelle et rangée des jeunes filles juives de la classe moyenne. La guerre arrive et fait tout exploser : le confort, la tranquillité, mais aussi les préjugés et les carcans sociaux. Niania, la nurse grenouille de bénitier antisémite ? C'est elle qui, à force de ténacité, de culot et d'amour, sauve Anita et son frère des nazis en les faisant passer pour ses propres enfants catholiques et baptisés. Des villages du fin fond de la Pologne à New York, le port de tous les nouveaux départs, en passant par Auschwitz et la Suède, où elle part se refaire une santé, découvre sa vocation d'artiste et finit par retrouver sa famille au grand complet, Anita Lobel trace avec ce récit autobiographique très détaillé un tableau sans complaisance du monde bouleversé des années quarante.

Médium / 9782211205481 / 8.50 € / Disponible

« Mon père, Lonek Greif, portait un numéro bleu sur le bras, écrit Jean-Jacques Greif dans sa postface. Au lieu de me raconter l'histoire du Petit Poucet ou de Cendrillon, il me parlait des SS, des kapos, des kommandos, des chambres à gaz. » 
En 1950, en camping à Belle-Isle, Lonek et ses fils rencontrent Maurice Garbarz, leur voisin de tente, qui porte lui aussi un numéro bleu sur le bras. En 1984, Maurice écrit Un survivant (Plon) avec l'aide de son fils Charlie. Il y raconte en détail sa détention à Auschwitz. Le livre est aujourd'hui épuisé. C'est de ce texte, avec bien sûr l'accord de son auteur, toujours en vie, que Jean-Jacques Greif s'est fidèlement inspiré pour écrire Le ring de la mort, sans rien ajouter ni retrancher aux faits. Il ne s'agissait pas de « mettre cette histoire à la portée des adolescents » - nul ne saurait mettre l'histoire des camps de la mort à la portée de qui que ce soit - mais de permettre à tous de réécouter l'un des rares témoignages de survivants, et de rendre hommage à son courage.
Maurice, enfant persécuté et combatif du ghetto de Varsovie, s'est enfin cru en sécurité quand il est arrivé à Paris en 1929. Treize ans plus tard, la police française le remet dans un train. Après Pithiviers, Auschwitz. Par les yeux de Maurice, nous découvrons brutalement l'enfer sur terre, dans ses moindres détails. Et d'abord le vocabulaire. Pour désigner les cadavres, les Allemands utilisent le mot Stücke, qui veut dire « pièces », comme dans l'expression « pièces détachées ». Oui, Auschwitz est une usine à produire des cadavres, le plus possible. Maurice le comprend très vite. Il pressent aussi que s'il veut sortir un jour vivant de là, il lui faudra tout faire pour ménager ses forces, esquiver les coups, calculer ses moindres gestes, comme dans les combats de boxe qu'il menait avant la guerre et qu'on le force à livrer au camp contre de plus pauvres diables que lui.
Mais, conclut Jean-Jacques Greif : « Il ne suffisait pas d'être vigoureux et de savoir se battre pour survivre à Auschwitz. Il fallait aussi avoir beaucoup de chance. »

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