Thème « personnage historique »
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Au Japon, l'équivalent de notre Guignol, ou de notre Astérix, celui qui incarne la victoire du petit et du faible sur le puissant s'appelle Yoshitsune. Il est à la fois le héros de nombreuses légendes et une figure nationale qui a réellement existé. Il est aussi l'ancêtre et l'inspirateur de Sangoku, le héros furieux et ébouriffé de la série Dragon Ball Z, ce qui ne laissera pas indifférents de nombreux lecteurs.
C'était une gageure de raconter de façon limpide l'histoire de Yoshitsune, une histoire pleine de bruit, de fureur et de noms japonais difficiles à retenir. Mais Jean-Jacques Greif, qui avait déjà relevé le défi de nous rendre familier le langage des chimpanzés (« Le paradis du miel ») parvient sans peine à nous passionner pour le Japon des samouraïs, des temples et des concubines, tout en parsemant son récit de drôles d'étymologies, d'explications très claires, de rappels bienvenus, de précisions historiques rassurantes, et de conseils culturels stimulants ( Vous connaissez ce peintre ? Vous devez absolument voir ce film !).
En 1160, l'ex-empereur du Japon qui s'appelle Go-Shirakawa (déjà tout un programme) veut éliminer un rival. Il appelle donc à la rescousse dans la capitale les deux grands clans guerriers des provinces lointaines, les Genji et les Heike. Tout cela tourne très mal. Le chef Heike devient un insupportable dictateur et les Genji sont massacrés, sauf le dernier fils du chef, Yoshitsune, qui n'a que un an à l'époque. Mais il va grandir, voyager, se cacher, se déguiser, user de ruse et de patience, affronter des ennemis, braver des tempêtes, se battre et pleurer, et se soumettre au destin, qui avait prévu de faire de lui le héros national japonais.
Léon Walter Tillage est né en 1936, en Caroline du Nord. Son arrière-grand-mère était esclave, son père, métayer. Métayer, alors, cela voulait dire travailler toute l'année pour payer les dettes de l'année précédente, et ne jamais rien posséder soi-même. Être noir, dans les années quarante et cinquante, cela signifiait qu'on pouvait entrer dans certains magasins, mais par la porte de derrière, et qu'on entendait l'employé demander aux clients blancs : « Est-ce qu'il vous dérange ? Cela vous ennuie-t-il qu'il reste là ? Voulez-vous que je le mette dehors ? » Cela signifiait surtout qu'on pouvait perdre la vie, sans raison et sans espoir de justice.
Le père de Léon est mort sous les yeux de sa femme et de ses enfants, écrasé par une voiture conduite par de jeunes Blancs. Ils lui ont foncé dessus à deux reprises, pour s'amuser. Léon avait tout juste quinze ans. Il se souvient d'avoir longtemps fait sept kilomètres à pied pour aller à l'école. Il se souvient que le conducteur du bus scolaire des Blancs arrêtait son véhicule pour que ses petits passagers puissent aller jeter des pierres aux écoliers noirs. De l'angoisse des siens les soirs où ils savaient que les membres du Ku Klux Klan allaient sortir. Il se souvient aussi que ses parents disaient : « Ç'a été voulu comme ça. C'est comme ça que ça doit être. Vous n'obtiendrez jamais d'être les égaux des Blancs », et qu'il a refusé de les croire. Il a préféré écouter les paroles de Martin Luther King et risquer sa vie en participant à des marches pacifiques. Et un jour, enfin, les premières victoires sont venues.
C'était un bébé génial qui savait tout faire. Il connut Petit-Napoléon à la crèche et Petite-Marie-Antoinette au palais de Schönbrunn. Il fit des voyages extraordinaires et il affronta un ennemi terrible !!! Comme cette histoire palpitante est fausse (mais attention ! la vérité brille au-delà de l'apparence !), le lecteur trouvera en prime : - des renseignements sur les conjugaisons agrammaticales - et une biographie de Mozart, puisqu'il semble qu'il ait existé pour de bon.
Galilée lui a tout appris : à lire, à écrire, à observer les étoiles, à calculer leur course... Alors, ce n'est pas aujourd'hui qu'il est affaibli par l'âge, la cécité et surtout sa condamnation par le tribunal de l'Inquisition qu'Angelo va laisser tomber le vieux professeur. Oui, le génie a osé braver l'interdit de L'Église en démontrant que la Terre tourne autour du soleil ! De protégé, Angelo le jeune berger toscan devient protecteur du savant, en emportant en cachette jusqu'aux Pays-Bas le manuscrit interdit de Galilée, le Discours sur les deux sciences nouvelles, le premier livre de physique du monde, pour le faire imprimer librement...
Un colosse visionnaire. C'est un garçon à l'allure robuste et imposante qui porte secours, au coeur de l'hiver, au pape Étienne. Pourtant, il n'a que douze ans. Charles, le fils de Pépin, roi des Francs, est à l'orée de l'adolescence. Mais déjà, sa personnalité et son destin s'annoncent d'une puissance exemplaire. À la mort de son père, il se retrouve à la tête d'un empire qui ne va cesser de croître et d'affirmer sa cohérence politique et religieuse. Charles souhaite par-dessus tout l'unité de l'Occident chrétien. Rien n'est laissé au hasard. La construction d'une nouvelle Europe militaire, politique et religieuse s'accompagne d'un vrai bouleversement de l'enseignement et de la créativité, appuyé sur la soif de connaissance de Charles et son goût des livres. Il se fait construire un palais somptueux, on lui offre en cadeau un éléphant, aucun appétit ne lui est étranger. À travers cette folie raisonnée des grandeurs, la légende de Charles le Grand, Charlemagne, voit le jour.
Ce livre est l'odyssée des grands aventuriers, des grands découvreurs, des grands savants qui ont affirmé un peu trop tôt pour leur époque qu'il devait bien y avoir quelque chose au bout de l'océan, que le ciel ne tournait pas au-dessus de nous, mais que c'était bien la Terre qui tournait sur elle-même parce qu'elle était ...ronde ! C'est aussi un livre sur ces moments de l'Histoire où l'on prenait les génies pour des fous ou pour des sorciers. Des fous et des sorciers sans qui nous serions peut-être encore persuadés que notre Terre est plate...
Ce que font, ce que sont les hommes s'explique souvent par un traumatisme d'enfance. Louis XIV, futur monarque au rayonnement planétaire, éprouve un de ces traumatismes décisifs alors qu'il n'est encore qu'un tout jeune garçon de onze ans, dans une France gouvernée par sa mère, Anne d'Autriche, et par le cardinal Mazarin. C'est l'époque de la Fronde. Des troubles agitent le pays. Leur violence va inspirer au fils de Louis XIII le goût du pouvoir absolu, le dégoût de Paris et l'idée ingénieuse de parquer à Versailles une noblesse dont il a appris à se méfier, et qu'il pourra maintenir là dans un rôle de pure figuration, comme une sorte de basse-cour de luxe. Ce livre raconte l'épisode précis qui a tant marqué le premier âge de celui qui allait devenir le Roi-Soleil.
Achille est ce héros de la guerre de Troie qui préférait la gloire aux douceurs d'une vie longue et tranquille... Il était le plus beau, le plus fort, le plus brave des Grecs, mais aussi le plus redoutable. Dans son « Iliade », Homère nous le montre tour à tour furieux, jaloux, vengeur et sans pitié dans le duel qui l'oppose au vaillant, Hector, le champion des Troyens. Qui pourrait vaincre Achille ? Personne, puisqu'il est invulnérable. Pourtant, il n'est qu'un simple mortel. Et mille dangers guettent le guerrier de légende.
Jean de La Fontaine, ce nom vous dit quelque chose ? Bien sûr, vous pouvez réciter quelques-uns de ses vers, voire des fables entières, La Cigale et la Fourmi, Le Corbeau et le Renard… Mais l’homme ? Ou plutôt « le bonhomme », comme l’appelaient ses amis ? Il n’a publié ses fables qu’à 47 ans et s’est d’abord rendu célèbre grâce à ses contes pour adultes. Il aimait le vin, les femmes, le jeu, et par-dessus tout la poésie. C’était un mauvais père, un piètre mari, mais un ami fidèle, surtout avec les réprouvés et les bannis. Il ne fréquentait ni la cour ni Versailles, et Louis XIV ne le portait pas dans son coeur. Jean de La Fontaine, l’un des plus grands poètes français, reste pour beaucoup d’entre nous un illustre inconnu !
Une vie pour la science, une science pour la vie. En ce vendredi d'octobre 1891, la gare grouille de monde. Mania Sklodowski vient seule en France rejoindre sa soeur Bronia. Elle part loin de la Pologne et de la domination russe vers une vie possible. Une vie d'études, le nez plongé dans les livres. À vingt-quatre ans, elle pourrait être comme n'importe quelle jeune fille avide de connaissances parmi les douze mille étudiants de la Sorbonne. Une jeune fille à nouveau perdue dans la foule. Mais cela serait mal connaître Mania. Elle s'appelle maintenant Marie, elle accumule les premiers prix universitaires, elle se marie avec un certain Pierre Curie et, à force de recherches, elle fait la découverte du radium. Toute son existence s'emballe. Les honneurs pleuvent, les journalistes du monde entier souhaitent l'interviewer, la gloire ne lui laisse plus de répit. Marie Curie veut seulement vivre pour son travail. Toujours aller plus loin. Alors que la Première Guerre mondiale éclate, elle décide de mettre en place un système de radiologie mobile. Il lui faut de l'argent, des moyens. Alors Marie Curie découvre le pouvoir de son nom.
Tout donner au théâtre, même la vie. Molière ne s'est pas toujours appelé Molière. Il s'est d'abord appelé Jean-Baptiste Poquelin, du nom de son père et du prénom choisi par ses parents le 15 janvier 1622, jour de sa naissance à Paris. Molière n'était pas destiné à faire du théâtre. La tradition voulait qu'il devienne marchand tapissier comme son père, une profession qui lui aurait assuré la vie confortable et sans histoire d'un bourgeois de Paris. Molière n'est pas devenu célèbre en un jour. Il a connu la galère et les échecs avant de rencontrer la gloire à Paris. Il avait alors trente-six ans. Molière ne s'est pas contenté d'écrire des pièces de théâtre. Il était d'abord acteur, le plus grand comédien de son temps. Mais aussi metteur en scène et directeur de troupe. Enfin, le Molière en perruque, représenté en médaillon sur la couverture des pièces de théâtre que l'on étudie en classe, a d'abord été un petit garçon aux boucles brunes et aux gros yeux ronds...
1798. Depuis que l’armée du général Bonaparte a chassé les anciens maîtres du Caire, les mamelouks, la ville se transforme. Les palais sont investis par les savants qui accompagnent l’expédition d’Égypte. Parmi eux, l’un des plus originaux, Geoffroy Saint- Hilaire, 26 ans, est arrivé avec une véritable ménagerie, en cages et en bocaux… Nabil, le jeune esclave du cheikh al-Bakrî, l’un des grands sages de la ville, se met à fréquenter le cabinet de curiosités du naturaliste, au point d’y trouver sa vocation : il veut devenir taxidermiste ! Le hic, c’est qu’il ne peut pas quitter son premier maître comme ça, d’autant plus que Sélim, le fils du cheikh, est aussi son ami…
Depuis sa passion d’enfant pour les petits soldats de plomb, Thibaud Guyon aime jouer à explorer les coulisses des exploits historiques, des grandes aventures, et braquer sur elles un oeil naïf. Ici, c’est non seulement un petit garçon mais un Égyptien, dont le pays est envahi par les Français, qui porte sur les savants de l’expédition de Bonaparte un regard curieux. Nabil, son héros, a vraiment existé.
Thibaud a trouvé sa trace dans le journal de Geoffroy Saint-Hilaire, dont le journaliste et romancier Robert Solé cite de nombreux extraits dans son livre Les savants de Bonaparte.
En pleine Révolution française, aux jours sombres de la Terreur, Marie-Antoinette, reine déchue et emprisonnée, attend de passer en jugement et, sans doute, de monter à son tour à l’échafaud : c’est le sort qu’a subi son mari, Louis XVI, au début de l’année 1793. La reine garde néanmoins des partisans qui s’efforcent de la sauver. Parmi eux, l’audacieux Maison-Rouge, aristocrate rentré clandestinement de l’émigration, multiplie les tentatives auxquelles se trouvent mêlés deux révolutionnaires convaincus, en qui les idées neuves n’ont pas aboli le vieux fonds de sentiments chevaleresques. Il faut toute la gaieté communicative d’Alexandre Dumas et toute la magie propre au roman historique pour nous faire envisager la réussite d’une évasion. Jusqu’à la dernière page, nous voulons croire que la jolie souveraine échappera au supplice, que le bourreau Sanson se lassera de couper les têtes, que la douce Geneviève pourra vieillir heureuse auprès de son beau Maurice et que le sublime ami Lorin s’obstinera longtemps encore à converser en vers…
Rue de la Tour à Paris, une fenêtre éclairée sous les toits. Derrière cette fenêtre, un homme écrit un éditorial pour le journal L’Humanité. Il s’appelle Jean Jaurès. Ses écrits, ses prises de position, son désir profond de changer le monde l’ont mis en danger d’être assassiné. Le peuple de Paris a juré de le protéger. Ils sont jeunes ou vieux, ils s’appellent Suzanne, Lucien, Mallavec, Paul.
En cette fin du mois de juillet 1914, ce peuple-là ne veut pas de la guerre, et personne n’y croit vraiment. Paul a 15 ans, et son esprit est dévoré par l’amour fou qu’il éprouve pour Madeleine, une jeune fille de la bourgeoisie à qui il n’est pas censé adresser la parole.
Ce soir-là, rue de la Tour, en gravissant les marches qui mènent à la chambre de Jaurès, Paul ignore que cet homme va non seulement lui accorder sa confiance, mais devenir le confident de son secret, et lui donner la force de changer son destin.
Le bon roi Henri, célèbre pour son panache, sa moustache et sa poule au pot, était d'abord un fin stratège et un homme politique remarquable. Petit prince élevé à la dure, il se nourrissait de pain, de fromage et d'ail, aimant par dessus tout traîner dans les fourrés avec les enfants des métayers. Futur roi de Navarre, rien ne le destinait à la couronne de France, si ce n'est un coup de pouce du destin et l'extinction de la lignée mâle des Valois, ses cousins. Une fois devenu roi de France, il lui fallait encore devenir roi de tous les Français et choisir le catholicisme pour être accepté. Il n'en était pas à sa première conversion. Enfin, Henri IV avait si fort le goût de la paix qu'il parvint à se hisser au dessus des partis et des guerres pour offrir à tous la liberté de choisir entre le culte et la messe. Loin de la légende dorée du bon roi Henri, ce livre vous fera découvrir l'homme d'État qui mit fin aux guerres de Religion en France.
Marin d'exception, il a ouvert aux Français la route du grand fleuve Saint-Laurent. Le Canada lui doit son nom. À quatorze ans, Jacques Cartier rêve d'océan. De ses lumières mouvantes, des gémissements de son vent et de la magie de ses histoires. La vie du port de Saint-Malo et les récits des récentes expéditions lui soufflent d'obéir à son destin. Il prend la mer comme marin, bravant le froid, la faim et la fatigue. Jacques Cartier devient un des meilleurs navigateurs de la région. La mer n'a plus de secrets pour lui, et lorsque François Ier le rencontre sur l'île de Cézembre, il voit en lui un futur grand explorateur. Une chance aussi de participer à la grande course au trésor des terres nouvelles et des pierres précieuses. Quinze années plus tard, son rêve se réalise. En septembre 1534, deux navires quittent Saint-Malo avec à leur tête un capitaine empli de joie et de ferveur. Trois séries d'expéditions lui promettent la découverte de richesses naturelles et humaines insoupçonnées. C'est en fait l'Inconnu qui s'offre à lui. Jacques Cartier s'avance toujours plus loin, malgré les étendues glacées, les maladies mortelles, les relations complexes avec les Indiens. Toujours plus près du continent canadien, de l'absolu de sa passion et de ses désillusions.