Thème « mort, deuil »
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Kiyama, Kawabe et Yamashita sont trois copains d'école d'une douzaine d'années. Trois inséparables. La grand-mère de Yamashita meurt soudain. Il la connaissait à peine, mais il doit partir trois jours pour assister à son enterrement. Il revient troublé, fasciné, obsédé par la mort. Les deux autres se rendent compte qu'ils n'ont jamais vu de cadavre ailleurs que dans les mangas et les films à la télévision, et qu'ils ignorent ce qu'on ressent à la mort de quelqu'un. D'après eux, ce doit être une expérience comme une autre, un sujet d'étude. Et, justement, Kawabe vient de repérer une bicoque branlante sur un terrain vague. Elle est habitée par un très vieil homme. Elle a l'air mourante, cette maison. Son occupant doit l'être aussi. Ils se mettent au travail. À force de guetter, de scruter, d'espionner, ils vont bien finir par voir le vieillard mourir. Ils sauront enfin. Ils perceront le mystère. Ce qu'ils n'ont pas prévu, c'est qu'à force d'être observé le vieil ermite se sent exister, il se sent aimé, il reprend peu à peu goût à la vie. Et eux, en l'aidant à retaper sa maison et à cultiver son jardin en friche, en prenant soin de lui, en l'écoutant raconter ses souvenirs, c'est à une vie bien plus riche qu'ils accèdent patiemment.
Jamais Anastasia n'a été aussi furieuse que le jour où ses parents lui ont annoncé qu'elle allait avoir un petit frère. Elle est allée dignement dans sa chambre, a décroché son poster d'orang-outang et a commencé à faire ses valises. Ses parents lui ont tout de même suggéré de passer Noël à la maison. Ils lui ont également dit que si elle restait, elle pourrait choisir le prénom du bébé. C'est alors qu'Anastasia a eu l'idée du prénom le plus abominable, le plus calamiteux qui puisse exister. Elle s'est empressée de le noter dans un endroit secret. Ensuite, elle a ajouté "les bébés" dans la liste des choses qu'elle déteste. Anastasia met très souvent ses listes à jour. C'est nécessaire. Des événements totalement imprévisibles et indépendants de votre volonté peuvent vous faire changer d'avis. Qui aurait cru, par exemple, que des mots comme "les garçons", "Mme Wesvessel" (la maîtresse), et même "les bébés" puissent un jour être rayés de la liste des choses qu'Anastasia déteste ?
La saga d'ANASTASIA dans l'ordre : "Anastasia Krupnick", "C'est encore Anastasia", "Anastasia à votre service", "Anastasia, demande à ton psy !", "Anastasia connaît la réponse", "Le nom de code d'Anastasia", "Anastasia avec conviction".
Sept enfants, au moins, se rendent aux funérailles d’un petit oiseau. Ils sont graves. Pour lui, ils ont inventé une cérémonie. Lorsqu’elle s’achève, assis près de la tombe, ils ne disent rien encore, le silence s’installe, et avec lui, le grand mystère. Comment parler de ce que l’on ignore, de ce que l’on ne voit pas, de ce que l’on n’entend pas, de ce qui n’a même pas de nom ? Un enfant se lance, il ose. Puis un autre. Chacun a son avis. Chacun respecte l’avis de l’autre. Enfin, presque.
Uno — PAS D’YEUX.
Gus — Pas d’yeux ?
Acar — On dit pas d’oeil.
Uno — Le mien c’est : pas d’yeux. Pas d’yeux et pas d’paupières.
Gus — Il est aveugle ?
Uno — L’a pas besoin d’yeux. Y voit sans. Y voit tout.
Siran — Mais comment y fait pour dormir ?
Uno — Y fait semblant.
Hal a l’air bête. Je sais qu’il n’est pas bête en réalité, il a la tête ailleurs, c’est tout. N’empêche, parfois, on pourrait s’y tromper. Quand je lui ai fait remarquer que ce n’était pas la meilleure idée de peindre son cerf-volant en bleu ciel ; il m’a simplement répondu – tenez-vous bien – qu’il fallait qu’il soit bleu. Bleu comme le vendredi. Non, mais on rêve ! Il a ajouté que dans sa tête le vendredi c’était bleu, avec un petit goût de sorbet citron. L’intérieur de sa tête doit être un endroit drôlement bizarre, non ? Même si parfois je fais d’énormes efforts pour le comprendre, Hal et moi on est amis depuis le jardin d’enfance. Je suis de son côté. Quoi qu’il arrive. Quand il m’a avoué qu’il avait un plan pour se débarrasser d’Alec, son futur beau-père, j’étais plutôt curieuse. Ce que Hal avait inventé risquait d’être un truc assez dingue…
C'était une très vieille femme, qui n'entendait et ne voyait presque plus rien. Lorsqu'un jour, la mort vint frapper à sa porte, elle la pria gentiment d'entrer. Elle était bien contente d'avoir de la visite. La mort fut si surprise... qu'elle en tomba malade !
Un hiver, le père de Philippe Dumas est mort. Il n'est pas parti en voyage, il ne nous a pas quittés, il n'a pas disparu. Il est mort. Et sa mort n'est pas un accident à taire, à passer sous silence, à étouffer, parce qu'en parler c'est tout simplement pouvoir mieux vivre et trouver des réponses à nos questions : Qu'est-ce que ça veut dire mourir ? Comment cela se passe-t-il ? Y a-t-il quelque chose après ? En parler, c'est aussi accepter que sa mort fasse partie de sa vie même et de ses tourbillons, exactement comme l'avait été sa naissance dans une fratrie nombreuse et la saveur des dragées d'alors. Ou ses bêtises d'enfants, ses récompenses d'adolescent, l'horreur de la Grande Guerre mais aussi la douceur des sentiments. Ou la saveur des dragées à la naissance de ses enfants et de ses petits-enfants. Ou sa maladie et les pansements des souvenirs. En parler, c'est faire fuir la peur qui se nourrit de silence et d'omissions. Comprendre que chacun doit trouver ses réponses, ne rien attendre ou tout espérer de l'après et, surtout, vivre intensément.
Avant, Kin et Jen vivaient heureux sur leur petite île de Yun. Ils regardaient le soleil couchant, jouaient sur le sable, exploraient tous les recoins. L’océan était la frontière de leur monde. Malheureusement, leurs parents n’ont plus les moyens de nourrir Kin et Jen. C’est pourquoi ils décident de les confier à monsieur Wai, un riche commerçant qui possède un bateau, afin qu’ils entrent à son service. Avec lui, ils traverseront la mer et chercheront une meilleure fortune sur le continent.
Quitter l’île, Kin et Jen n’en ont aucune envie. Surtout que leur nouveau maître est un homme colérique, effrayant, méchant, qui envoie tout le monde au diable et voit des diables partout, dans une baleine ou dans un orage. Mais quel est donc ce diable qui obsède monsieur Wai ?
C'est la rentrée du CM1 et Andréa est de très mauvais poil. Pour commencer, la maîtresse l'a séparée de ses meilleurs amis, les Jojos, Johan et José, pour la coller à côté d'un nouveau qui parle comme un livre du Moyen Âge et fait des baisemains. Comme si ça ne suffisait pas, le nouveau, qui s'appelle Joseph, veut que tout le monde l'appelle Jojo. Ça va pas, non ? ! pense Andréa. Les Jojos, c'est sa bande à elle : chasse gardée ! Et, pour finir, il faut remplir une fiche de renseignements et répéter encore une fois cette phrase qui la torture depuis quatre ans : Profession du père : mort. Mais, soudain, Andréa glisse un oeil sur la feuille de Joseph et y découvre quelque chose qui l'abasourdit. Et quand Joseph dit : « La sonnerie a retenti, il est temps d'aller te restaurer », Andréa a très envie de le suivre. À la cantine, et même plus loin.
Clémence rêve d'abandonner son existence monotone de collégienne pour vagabonder à travers le monde, comme ses parents voleurs, et, surtout, pour ne jamais cesser de cambrioler l'ennui. Avec Oscar, son tuteur très particulier, elle est gâtée en étrangeté. Lui aimerait bien fuir son corps avec ses bourrelets embarrassants et ses angoisses paralysantes de fantôme. Chez eux, on s'amuse à traquer le silence avec un fusil de chasse. Jusqu'au jour où un bonheur écoeurant de sérénité s'installe au collège avec l'arrivée d'un nouveau venu, Simon. Tout le monde veut lui parler, le connaître, l'aimer. Avoir les yeux posés sur lui. Car Simon n'est pas un garçon comme les autres. Son visage et son corps se couvrent chaque jour de nouvelles taches de couleurs, des couleurs vives et changeantes. Certains l'appellent même le garçon arc-en-ciel. Un jour, Clémence fait un pas vers Simon. Pas pour être son amie, non, elle préférerait se faire mordre par un chien. Mais par curiosité. Elle voudrait juste savoir d'où lui viennent ses couleurs. Ce qui, d'après lui, ne la regarde pas. Mais Clémence est bien décidée à percer son secret.
Quand l’homme qui l’a recueilli l’a trouvé, il tétait une pierre. L’homme l’a installé chez lui, élevé en compagnie de son fils. Le garçon a grandi, et il n’avait peur de rien.
L’homme avait beau se déguiser en fantôme pour le terroriser, il ne tremblait pas. Qu’est-ce qui peut bien faire peur à un garçon au coeur de pierre ? Le faire frissonner, faire se hérisser le duvet de ses bras ? Une villa hantée ? Une nuée de ouistitis à tête de crâne ? Une carcasse menaçante ? Et si c’était autre chose ?
Ils étaient trois copains. Sur le podium, ils se retrouvaient toujours dans cet ordre : Gus, premier, Brice, deuxième, Jeff, troisième. Mais voilà, Gus n’est plus là. La première place est donc vide. Que faire ? La prendre ? Brice en a très envie, Jeff aussi est tenté. Mais rien à faire, ils n’y arrivent pas. On ne peut pas le remplacer comme ça, Gus. Impossible de l’oublier. Et voilà qu’arrive Taya, une inconnue, chargée d’un bouquet de fleurs… pour qui ? Pour Gus, évidemment.
Comment on sait quand on est amoureux ?
Kaï se sent tout bizarre depuis que Sidonie lui a donné une lettre pendant la récré. Quand il la voit, il a une drôle de sensation dans le ventre, comme s’il avait mangé trop de tomates. Et quand il ne la voit pas, il pense à elle. C’est ça être amoureux ?
Pour en avoir le coeur net, Kaï aimerait trouver quelqu’un à qui se confier. Mais son copain Obeid a l’air de s’en moquer ; son père, qui n’a jamais été un grand bavard, préfère raconter des blagues et Tom, son tonton – et son meilleur ami sauf que c’est un adulte –, ne le prend pas au sérieux. Kaï se dit pourtant que c’est le moment d’être grand. Il a dix ans, une furieuse envie de pleurer, de sortir tout ce qu’il a dans la tête et de vivre très fort, enfin.
Depuis que son ami Capitaine est mort, Daniel est malheureux. Il ne veut plus de chien, plus jamais. Et puis il trouve Belle, au bord de la route. Mais Belle n’est pas Capitaine. Elle n’a pas envie de jouer et n’aime pas qu’on s’approche d’elle. « Eh bien va-t’en ! Ça m’est égal ! » crie Daniel. Mais il sait que si Belle revient il lui pardonnera.
Jake hérite du chien de son père, lorsque celui-ci meurt. Un chien à moitié loup, tellement peu attirant que Jake l'a surnommée Jim l'Affreux... Un chien qui bizarrement est persuadé que son maître n'est pas mort et qui réussit à convaincre le jeune Jake de partir à sa recherche. Le garçon se lance donc sur les traces de son père, se fiant, malgré son aversion, au flair de impressionnant de Jim l'Affreux. À mi-chemin du western et du roman policier, une savoureuse histoire de morts qui ressuscitent et de diamants en toc, d'un garçon téméraire qui parcourt l'Ouest américain pour retrouver un père passablement fantasque.
Le Petit, qui n’est plus si petit, a toujours peur du noir. Aussi préfère-t-il que la lumière reste allumée dans le couloir. Or, un soir, Le Papak considère qu’il a vraiment passé l’âge, alors il dévisse l’ampoule. Et là, dans le noir total, devant Le Petit ahuri, apparaissent des phares de vélos, et sur les vélos de drôles de cyclistes. L’un d’eux lui désigne une bicyclette vacante. Le Petit n’hésite pas à l’enfourcher. Il n’est pas au bout de ses surprises.
Quand la mono du centre aéré a demandé ce qu’on avait comme Passion pour animer son propre Atelier Création et Découverte d’Activités Ludiques, Sportives et Artistiques, Gaspard a répondu « Haïku ».
Ça commençait très mal. Les haïkus, les autres ne savaient même pas ce que c’était et une grosse brute l’a surnommé « Aïe-mon-Kiki » et traité de tapette.
Tant mieux, après tout. Parce que en vérité, cette Passion, Gaspard ne souhaite la partager avec personne. Il souhaite rester seul avec elle. Avec elle et son chagrin. Avec elle et Léo. Personne ne le fera changer d’avis. Même pas cette fille en survêtement violet qui propose « Charlotte au chocolat ».