Thème « Monde arabe »
Message d'erreur
- Notice : Undefined variable: pageCollection dans include() (ligne 7 dans /var/www/drupal7/sites/all/modules/custom/edl_thematique/theme/edl-filtre-thematique.tpl.php).
- Notice : Undefined variable: pageCollection dans include() (ligne 7 dans /var/www/drupal7/sites/all/modules/custom/edl_thematique/theme/edl-filtre-thematique.tpl.php).
- Notice : Undefined index: prix dans include() (ligne 79 dans /var/www/drupal7/sites/all/modules/custom/edl_thematique/theme/edl-filtre-thematique.tpl.php).
- Warning : Invalid argument supplied for foreach() dans include() (ligne 79 dans /var/www/drupal7/sites/all/modules/custom/edl_thematique/theme/edl-filtre-thematique.tpl.php).
- Notice : Undefined index: prix dans include() (ligne 137 dans /var/www/drupal7/sites/all/modules/custom/edl_thematique/theme/edl-filtre-thematique.tpl.php).
- Warning : Invalid argument supplied for foreach() dans include() (ligne 137 dans /var/www/drupal7/sites/all/modules/custom/edl_thematique/theme/edl-filtre-thematique.tpl.php).
Le père de Mustafa a un magasin de tapis. Quand les touristes étrangers arrivent, il leur dit : « Welcome », « Bienvenue », « Beautiful »... Il aimerait bien que son fils apprenne lui aussi les langues étrangères.
Dans le magasin, il y a un tapis que Mustafa adore. Personne ne semble en vouloir parce qu'il a un trou au milieu. Ce trou, Mustafa s'en moque. Au contraire, il le trouve très pratique : il peut mettre le tapis sur sa tête et regarder par l'ouverture.
«Je te donne ce tapis », lui dit son père, « mais tu me promets d'apprendre les langues étrangères ».
« D'accord », répond Mustafa, mais dès la première leçon, il s'ennuie si profondément qu'il quitte la maison en courant. Il va alors au marché, son tapis sur la tête. Et là, il trouve un étrange moyen d'apprendre quelques mots étrangers... et de faire venir beaucoup, beaucoup de monde dans le magasin de son père.
« Il était une fois... » Cette histoire de prince et de princesse commence comme toutes les autres. Elle commence dans un royaume magnifique sur lequel règne un roi généreux et juste. Elle commence au milieu de plantes grasses et vertes, d'animaux bariolés, d'habitants joyeux et heureux de vivre dans leurs parures brillants. Mais cette histoire se poursuit bien différemment la nuit où une terrible tempête détruit le royaume. Cette nuit-là, la fille du roi est née. Dans le secret. Depuis personne ne l'a jamais vue. On dit qu'elle reste enfermée dans le plus haut donjon du royaume. On dit qu'elle attend le jour de ses noces pour se dévoiler à son époux et à son peuple. On dit... Mais on dit beaucoup de choses : lisez plutôt la suite !
Akli veut aller chercher son épée chez son oncle qui habite la ville. Mais, pour cela, il doit traverser le désert et affronter des génies méchants et grands comme des monstres. Akli demande à Azumar le chameau de l'accompagner et, pour le convaincre, il lui promet une selle d'argent...
C'est un hiver comme on n'en a jamais connu aux confins de l'Arabie. Dans le pays de Kannema-kanne où vit Sélim, le magicien au coeur généreux, même l'eau du lac a gelé. Mounir le pêcheur part à Bagdad chercher du travail car sa famille meurt de faim. Aux abords du palais, il s'arrête, épuisé, devant une belle demeure. Une délicieuse odeur de poulet farci vient lui chatouiller les narines. Hélas, la maîtresse de maison est une harpie. Quand elle s'aperçoit de la présence de Mounir, elle l'accuse d'avoir volé l'odeur de son poulet. Elle est décidée à la faire condamner par le calife. Seul Sélim le sage peut secourir Mounir.
Qui se méfie du moineau, ce petit oiseau de rien du tout ? Personne. Pourtant le moineau est très malin, autant que le prince Hilal qui a décidé d'épouser la fille d'un roi très cruel. Autant qu'une souris qui aime faire des paris avec... un loup !
« Je voudrais un enfant, même s'il est plus petit que le tout petit bout de mon tout petit doigt », réclame sans cesse la femme du bûcheron. Alors, comme il n'est pas sourd, le ciel finit par exaucer son voeu et l'histoire de Batbout commence. Une histoire suivie de l'aventure de Madame Pou, et de celle non moins terrible des sept chevreaux...
Salah a des copains, des frères et soeurs, des camarades, de la famille en Algérie, mais pas d'amis. Il a le téléphone, mais personne à appeler. Il a un annuaire, mais tous ces noms d'inconnus rangés par villes et par ordre alphabétique lui donnent le vertige. Pourtant il meurt d'envie de décrocher le combiné, de faire tourner le cadran avec ses doigts, de dire « Allô ? » et d'entendre une voix lui répondre. Ce sera son premier coup de fil. Et peut-être son premier ami. Quand enfin il se jette à l'eau et compose un numéro pris au hasard dans l'annuaire, c'est une fille qui lui répond. Elle est en CM2 comme lui. Elle s'appelle Sarah. Elle est juive. Une seule lettre de différence entre leurs deux prénoms. Des siècles d'histoire, de culture et de religion de différence entre leurs deux peuples. Et si la solution, c'était de se parler ? Se raconter des secrets, se conseiller des lectures, se confier ses passions, ses questions, ses soucis ? « Le téléphone vous accepte tel que vous êtes. » Il n'y a pas que lui. L'amitié aussi.
Mano vit sous une tente dans le désert, mais il aimerait bien connaître la cité merveilleuse où son père se rend pour vendre des objets...
Une jolie histoire pour découvrir la vie traditionnelle des Touaregs, leur connaissance intime et si précise du désert, le « grand vide » qu'ils peuplent et qu'ils animent de leurs légendaires silhouettes bleues. Un hommage à ce peuple aujourd'hui sédentarisé de force par les pays qui se partagent son domaine, le désert immense, toujours présent au long de ces pages. Le texte se fond dans de superbes illustrations qui envahissent tout l'espace et transmettent bien cette impression de désert qui menace toute chose. (Montreuil Hebdo, 5 avril 1996).
Le jour de ses neufs ans, Farid a eu pour la première fois le droit d'aller sur le terrain vague, de l'autre côté de la rue, là où les garçons de son âge se retrouvent pour jouer au foot. Il était sûr que ce jour serait l'un des plus beaux de sa vie. Mais tout à coup, un garçon en gandoura noire a surgi derrière lui et lui a donné une grande tape dans la nuque en criant : « Ouled Roumia ! », ce qui veut dire : « Fils de la Française ! » Jusqu'à présent, personne ne lui avait rien dit au sujet de sa mère. Un peu plus tard, le garçon à la gandoura a recommencé. Il s'est mis à attaquer Farid de plus en plus souvent, toujours avec le même cri : « Ouled Roumia ! » Maintenant, Farid vit dans la peur. Il ne sait jamais quand son tortionnaire va surgir mais il le croise presque tous les jours. Il n'a rien osé dire à sa mère et n'en a pas vraiment parlé à ses nouveaux amis du terrain vague. Il se sent terriblement seul. Il croit que ce garçon est une incarnation du mal, il le soupçonne même d'avoir des pouvoirs surnaturels. La vérité est beaucoup plus simple... et inattendue.
Salam veut grandir. Il ne veut plus qu'on se moque de lui. Il quitte sa maison en cachette, en emportant un grand sac vide. « Dans ce sac, je mettrai tout ce que je trouverai pour m'aider à grandir », décide-t-il. Venez, venez voyager avec Salam...
Enfourchez le cheval rouge d'Amor Chek'Ka, il parle la langue des hommes et vous comprend comme le meilleur des amis. Puis partez à la découverte des contes berbères. Vous vous arrêterez souvent pour faire boire votre monture et à chaque halte on vous racontera une histoire. Celle de la tourterelle de Youssef Yousfine dont le rire se transformait en perles fines. Ou celle de la chouette qui sauva les plumes de tous les oiseaux de la création. Plus loin vous apprendrez comment l'on peut être, selon les jours, parfaitement insouciante ou très sage à condition de savoir tisser de merveilleux tapis. Vous découvrirez encore comment dominer un cruel génie ou un juge corrompu avec humour et insolence. Et si vous ne vous laissez pas envoûter par la flûte du fils d'Haroun Er Rachid, vous parviendrez enfin chez les Touaregs. L'eau y est si précieuse que c'est autour d'un puits que se déroulent les plus grands sortilèges.
La Nubie est un pays de sable, brûlé par le soleil. L'eau du Nil qui la traverse est aussi précieuse que la terre. Pour les hommes qui y vivent depuis que le monde est monde, la beauté des arbres, des fleurs et des oiseaux est sans égale. C'est en arrosant un palmier assoiffé que Fana la discrète commence à devenir une jeune fille éblouissante. Et c'est pour avoir rempli les deux zirs de sa famille, ces grandes amphores où l'on conserve l'eau, qu'un enfant reçoit un oeuf merveilleux. L'histoire de Koya le chauve raconte non seulement une vengeance terrible mais aussi la plus ancienne façon d'enrichir la terre. On peut aussi vouloir quitter la Nubie, et s'en aller courir les mers comme la septième fille. C'est pour y devenir riche et respectée et y vivre toujours.
Les contes syriens sont parmi les plus anciens qui existent et ce recueil d'une grande beauté nous fait découvrir des histoires qui prennent racine dans le haut Moyen Âge mais que l'on continue de se transmettre encore aujourd'hui tant elles sont passionnantes. Elles nous racontent les voyages incroyables des marchands qui partaient avec leurs caravanes d'épices jusqu'en Inde. Elles nous font aussi pénétrer dans le monde des génies et en particulier d'un génie père d'une merveilleuse fille qu'il met lui-même au monde. Le conte syrien peut aussi être porteur de sagesse et nous apprendre à reconnaître le véritable ami ou le fou aveuglé du désir de puissance, comme ce marchand indien qui achète une cargaison de safran d'une valeur inestimable simplement pour en colorer les murs de sa demeure. Il y a aussi en Syrie et partout dans le monde des enfants merveilleux qui se distinguent du commun des mortels par une chevelure extraordinaire. Celle du jeune Saalay ed Dine est moitié or moitié argent et annonce comme il se doit un destin exceptionnel. Non moins exceptionnel que celui de Sett el Hosn, une jeune orpheline adoptée par un ogre dont le corps tout entier est moitié or moitié argent !
Un jour de la nuit des temps, Goha, le plus sage des fous, choisit le Caire pour capitale. Et depuis, des contes innombrables, sages, drôles et merveilleux circulent dans la ville égyptienne. Kan yama kan, il était une fois ou il n'était pas, car ceci n'est qu'une histoire : c'est ainsi qu'ils commencent. Kan yama kan... Et Saïd, le pauvre paysan, apparaît coiffé de son bol en bois. Kan yama kan... la princesse muette finira-t-elle par parler? Kan yama kan... il y avait un marchand qui, avant de partir pour la Mecque, cacha son trésor dans une jarre s'olives. Kan yama kan, les contes s'envolent des terrasses, se disent dans les cafés, se répètent dans les cours des maisons. Tous les habitants du Caire les connaissent et tous leurs enfants les connaîtront. Ayyam Sureau, elle, les tient de sa grand-mère, Téta Amalia. Aujourd'hui, elle nous les fait découvrir en français et, avec eux, entre autres, la recette infaillible pour trouver un ami véritable...
Menacée de mort par le sultan Schahriar, qui a juré de déflorer une vierge chaque nuit avant de la tuer au matin, la belle Shéhérazade met au point un ingénieux stratagème pour échapper à son destin. Tous les soirs, elle entame une histoire qu'elle ne termine jamais avant le lever du jour. Désireux de connaître la fin, Schahriar lui laisse la vie sauve pendant mille et une nuits. C'est dans ce cadre que viennent s'enchâsser les récits d'Aladin, d'Ali Baba ou encore de Sindbad...
Les Mille et Une Nuits sont sans doute l'oeuvre de la littérature arabe la mieux ancrée dans notre imaginaire. Au tout début du XVIIIe siècle, lors d'un séjour en Syrie, le Français Antoine Galland découvre les manuscrits des Mille et Une Nuits et les traduit. C'est cette traduction, la première dans une langue européenne, qui, par l'engouement qu'elle suscite pour une partie du monde encore peu connue, sera à l'origine du développement de l'orientalisme en Europe.
« Le complexe architectural présenté dans cette histoire est purement fictif, de même que les personnages du mécène et de l'architecte. Les bâtiments en revanche, s'inspirent directement d'exemples réels construits entre 1540 et 1580 à Istanbul et ses environs par Sinan, le plus célèbre architecte de l'Empire ottoman. À mes yeux, les meilleurs exemples d'architecture d'inspiration religieuse figurent parmi les plus belles réalisations de l'homme. Quand ils servent une force supérieure, les êtres humains semblent capables de se surpasser, et même de réaliser l'impossible. Motivés par leur foi et guidés par leur sens pratique, les bâtisseurs dont il est ici question ont su créer des édifices qui révèlent une ingéniosité, une ambition et une maîtrise rarement égalées dans l'histoire de l'architecture.» David Macaulay