Thème « justice »
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Chaque fois qu’il s’agit de poules et d’oeufs, on a tendance à se poser toujours la même question : qui était là en premier ? Dans cette histoire, la question est : à qui appartient vraiment Cabiri, la poule, et à qui revient le bel oeuf tout chaud qu’elle vient de pondre en chantant ? La réponse ne va pas de soi.
De la révolte ! À quoi bon être agent de la Sûreté à 14 ans si l’on est cantonné à des missions sans risque et sans intérêt ? Pour connaître le goût du danger, Malo de Lange se sent prêt à tout. Comme à désobéir à son père, le chef de la police secrète en personne.
Du mystère ! Le voilà déguisé en soubrette au service du duc d’Écourlieu. Malheur ! Le duc est retrouvé pendu et son fameux diamant bleu, le Golconde, a disparu.
De l’aventure ! L’affaire mène Malo en enfer. Celui du bagne de Brest, dont il doit à tout prix s’évader pour ne pas crever.
De l’amour ! Sa fiancée Léonie est convoitée par un autre. Furme d’Aubert est laid comme un pou, mais possède deux atouts. Il a 18 ans, il est le fils du préfet de police.
De drôles de zigs ! Ils s’appellent Mouchique l’empoisonneur, Nini guibole et Moïra de Feuillère, tous voleurs, traîtres et menteurs. Ce sont les nouveaux amis de Malo. Vont-ils l’aider ou le faire chuter ?
Ce volume est la suite de Malo de Lange, fils de voleur.
Marie-Aude Murail a retrouvé ses personnages, en a inventé d’autres, a perfectionné son arguche et approfondi ses connaissances sur le Paris de Louis-Philippe, parce que, dit-elle, il y a toujours matière à approfondir. Surtout, elle en a profité pour consulter les anciens, Eugène Sue, Victor Hugo et ce cher Vidocq, dont elle n’est pas loin de connaître les Mémoires par coeur…
Un garçon invente par le seul pouvoir de son dessin un royaume unique que se partagent deux rois. Le premier lui ressemble, il est plutôt laid ; le second est très beau, il rencontrera sûrement une belle princesse aux joues rouges.
Une fille passe par là. Un royaume pour deux rois ? Ah non ! En plus, elle déteste les moches. Elle décide donc de faire disparaître le roi à la vilaine tête, en le gommant tout simplement. Le garçon intervient juste à temps.
Pour rétablir la justice, il a une idée. C'est compter sans la méchanceté de la fille.
C’est une affaire tragique et banale qui va être jugée par le tribunal des animaux : un loup est accusé d’avoir mangé un agneau. Est-il coupable ? Oui. Peut-il prétendre à des circonstances atténuantes ? Peut-être. Au fait, c’est quoi, des circonstances atténuantes ? Et quel est le rôle de chacun dans un tel procès ? N’ayez crainte, Stéphane Henrich est là pour nous l’expliquer dans cette histoire à la fois pédagogique et désopilante !
Malo de Lange est le fils de personne. Rien ne permet d’identifier l’enfant recueilli en 1822 par l’abbé Pigrièche à l’orphelinat de Tours. Rien, sauf une marque tatouée sur son épaule, la fleur de lys des bagnards que découvrent, horrifiées, les demoiselles de Lange qui viennent de l’adopter. Quels mystères se cachent derrière l’abandon de ce mystérieux enfant blond ? Quelle est donc sa véritable identité ?
Un roman d’aventures écrit à la mode des feuilletons du XIXe siècle, qui plonge le lecteur au cœur des rues du Paris de 1822, dans les ombres desquelles se tapissent bandits, voleurs et assassins.
Le gouverneur tyrannique d'un pays lointain se réveille d'une humeur exécrable. À l'évidence, il n'a pas assez dormi. Pire encore, il a des insomnies. Son serviteur et bourreau est sommé de lui donner une explication. Répondre à un tyran est toujours chose délicate. Mieux vaut trouver le remède que la cause. Le bourreau lui suggère pour se soulager d'arracher un oeil. Peu importe lequel. Pourvu que justice soit rendue. Mais ce n'est pas si simple de trouver une bonne raison pour arracher un oeil et il faut bien pourtant que quelqu'un paie. Qui ?
Trent ne fait que son métier, mais il le fait bien. Il le fait mieux que personne. Son métier consiste à interroger des suspects. Avec patience, intelligence, tact et malice, avec art. Jusqu'à ce qu'ils avouent leur crime. Face à lui, ils finissent toujours par avouer. Trent a quelque chose d'irrésistible. « Sa touche magique » disent les journaux. « Tu es ce que tu fais » disait sa femme, Lottie, avant de le quitter. Ce jour-là, le crime est particulièrement horrible et la récompense promise à Trent particulièrement désirable. Quitter enfin son bled pourri du Vermont. Faire carrière. Le petit-fils du sénateur Gibbons était en CE2 avec Alice, la victime, sept ans. « La ville a besoin d'une arrestation, les familles sont bouleversées. Écrivez vous-même l'addition. Je tiens toujours mes promesses », dit le sénateur. La police a mis la main sur Jazon, douze ans, qui a passé l'après-midi à faire un puzzle avec Alice. C'est un garçon original, maladroit, timide, violent à ses heures. Très observateur. Épris de justice. Un marginal, donc. Le seul problème, c'est qu'il nie. Trent se met au travail.
Cela fait cinq ans que Marianne, l'héroïne de Quand je pense à la Résistance, sait qu'elle veut devenir juge pour enfants. Elle vient d'entrer en faculté de droit, où elle n'a pas encore réussi à se faire d'amis, parce qu'elle travaille sans cesse et de toute façon n'ose parler à personne. Lorsqu'elle rentre chez ses parents pour les vacances de Noël, elle trouve dans sa chambre un article de journal que son père a découpé. Il y est question d'un jeune juge, Jacques Bidalou, qui est sur le point d'être dessaisi d'une affaire dans laquelle il lutte pour que des travailleurs immigrés expulsés en plein hiver, puissent réintégrer leurs logements. Marianne s'émeut, s'enthousiasme et écrit au juge. Contrairement à ce qu'elle pense, elle est la seule à lui avoir témoigné son admiration et proposé son aide et, à son grand étonnement, il lui répond et lui donne même rendez-vous à Paris. C'est le début d'une aventure qui n'a guère de points communs avec le droit tel que Marianne l'apprend dans les salles de cours, et qui va affermir sa vocation en lui donnant toutefois un aspect inattendu.
La Bête humaine réunit tous les ingrédients du polar : un meurtre (voire plusieurs), du sang, de la violence, une femme fatale, du suspense, des scènes chocs, une enquête avec arrière-plans politiques, notables véreux et magistrats carriéristes… et, bien sûr, au moins un assassin. Nul d’entre ces gredins ne se retiendra de tuer s’il y trouve son compte : l’un le fera par jalousie, l’autre par brutalité, le troisième par intérêt, un quatrième pour se venger ou simplement par bêtise, ou par calcul, ou pour l’argent.
Le seul (ou presque) à susciter l’indulgence est le criminel-né, le cheminot qu’affecte un besoin maladif de poignarder une femme. Ce malade trouvera-t-il, dans les délices d’un amour partagé, la force de vaincre la tare héréditaire qui pèse sur lui ? Mérite-t-il d’ailleurs d’échapper à son destin ? C’est toute la question que pose cet épisode très noir du cycle des Rougon-Macquart.
Originaire de Partanna, en Sicile, Rita Atria a grandi dans une famille mafieuse. Elle a onze ans lorsque, en 1985, son père Vito est abattu par un tueur d’une famille rivale, un meurtre que son frère Nicolo, lui aussi mafieux, jure de venger. Face à cette escalade de violence, la jeune fille décide à l’âge de 17 ans de révéler ce qu’elle sait au juge Paolo Borsellino, qui dirige le parquet antimafia de Palerme. À présent menacée de mort, la jeune fille doit quitter l’île et s’installer à Rome où elle vit sous un faux nom. Elle y découvre la liberté, trouve en Borsellino un nouveau père et rencontre même l’amour. Mais ce fragile équilibre est rompu lorsque le juge est assassiné par le clan corléonais de Toto Riina, un drame dont Rita ne se remettra pas. L’histoire de Rita n’est pas seulement un roman sur la mafia, c’est surtout un formidable plaidoyer pour la justice et la liberté.
Picq et Raton sont seuls, la nuit, au Palais de justice. Ils ont un cadavre sur les bras : celui de leur confrère Louis Balay. Celui-ci avait réussi à séduire la ravissante et douce Paulette, une jeune prolétaire autrefois gaufrière, dont ils n'ont jamais eu les faveurs. Paulette a assisté au crime et se retrouve enfermée dans un placard à balais. Picq et Raton essaient de garder la tête froide, de ne pas céder à la panique. Il leur faut inventer en une nuit un scénario qui leur permettrait d'accuser la jeune fille de leur crime. Ils fouillent dans les affaires de Louis, trouvent le procès-verbal d'un coupeur de cheveux, mais cette lecture ne les avance pas et l'heure tourne. Ils découvrent enfin un autre procès-verbal qui prouve que Paulette vendait des gaufres, certes au sucre mais au noir. À force de chercher encore et encore, la vérité leur apparaît : Louis Balay faisait chanter Paulette ! Ils ont une preuve : Paulette sera accusée d'avoir tué son maître chanteur, et Picq et Raton innocentés. Et dans cette nuit folle, les chansons ne manquent pas et tout d'abord celles du spectre de leur victime qui s'amuse à les terroriser.
Cette pièce a été créée en janvier 1997 à Poitiers, puis joué au Théâtre de la Bastille à Paris sur une musique d'Henri Texier.
Julie a une amie, Esther. Elles vivent dans un village de Hongrie,Tizla-Eszlar, elles sont pauvres, et la vie est dure. Le père de Julie la terrorise et la bat. Mais il y a aussi de la douceur, les paroles tendres et sages et aimantes de sa mère, du soleil, des spectacles forains. Et les yeux bruns de Moric Scharf, un jeune garçon juif timide que Julie aime bien. Un jour de printemps Esther disparaît. Et la rumeur gronde, une rumeur venue du fond des âges, qui veut que les juifs soient responsables de tous les maux, le pogrom menace, les cris montent. On jette en prison les hommes juifs. Les villageois se rassemblent, et un simulacre de procès se prépare. Tout a l’air décidé d’avance. Rien ne se passera comme prévu.
Eva Wiseman s’est souvenue de ce fait divers réel que sa mère évoquait quand elle était petite, elle a rassemblé des tonnes de documentation, elle a écrit un roman inoubliable, qui serre le coeur et tient en haleine, parce qu’il démonte les mécanismes de la peur, de la lâcheté, de la violence collective. On ne peut plus oublier Julie Vamosi, toute petite devant les juges, devant la haine raciste, mais fidèle à son amie, et forte de son amour pour les êtres.