Thème « humour »
Message d'erreur
- Notice : Undefined variable: pageCollection dans include() (ligne 7 dans /var/www/drupal7/sites/all/modules/custom/edl_thematique/theme/edl-filtre-thematique.tpl.php).
- Notice : Undefined variable: pageCollection dans include() (ligne 7 dans /var/www/drupal7/sites/all/modules/custom/edl_thematique/theme/edl-filtre-thematique.tpl.php).
- Notice : Undefined index: prix dans include() (ligne 79 dans /var/www/drupal7/sites/all/modules/custom/edl_thematique/theme/edl-filtre-thematique.tpl.php).
- Warning : Invalid argument supplied for foreach() dans include() (ligne 79 dans /var/www/drupal7/sites/all/modules/custom/edl_thematique/theme/edl-filtre-thematique.tpl.php).
- Notice : Undefined index: prix dans include() (ligne 137 dans /var/www/drupal7/sites/all/modules/custom/edl_thematique/theme/edl-filtre-thematique.tpl.php).
- Warning : Invalid argument supplied for foreach() dans include() (ligne 137 dans /var/www/drupal7/sites/all/modules/custom/edl_thematique/theme/edl-filtre-thematique.tpl.php).
Julia se trouve moche. Aussi, quand on lui dit que Paulus Stern, le garçon le plus beau de la classe, est amoureux d'elle, elle refuse fermement d'y croire. Mais, vrai ou pas vrai, comment faire pour ne pas y penser à longueur de journée ?
« Douze février. On peut ruiner sa vie en moins de dix secondes. Je le sais. Je viens de le faire. Là, juste à l'instant. J'arrive à la porte de l'immeuble, une modeste baguette dans la main et la modeste monnaie dans l'autre, quand Merveille-Sans-Nom surgit devant moi. Inopinément. À moins de cinq centimètres (il est en train de sortir et je m'apprête à entrer, pour un peu on s'explose le crâne, front contre front). Il pose sereinement sur moi ses yeux sublimes. Je baisse les miens illico, autant dire que je les jette quasiment sous terre, bien profond, entre la conduite d'égoût et le tuyau du gaz.
Sa voix amicale résonne dans l'air du soir : - Tiens ! Aurore ! Tu vas bien ?
Je reste la bouche ouverte pendant environ deux millions de secondes, avant de me décider et lui hurler à la figure : - Voua ! Merdi ! »
« - Je n'ai jamais rien entendu de plus laid, de plus ennuyeux et de plus nuisible que ce que tu joues avec ton groupe. Il vient de tomber par terre. Il se roule dans le sable en se tenant le ventre. C'est le soldat Ryan. Peut-être qu'il va mourir sur la plage. Je vais lui flanquer un coup de pied pour abréger ses souffrances.
Je suis malheureusement interrompue par l'arrivée de Samira et d'Hélène qui s'approchent de nous avec des airs légèrement envieux. - De quoi vous parlez ? demande Samira. Vous avez l'air de bien vous marrer.
Il se relève, il essuie ses yeux et il montre du doigt. - C'est elle, gémit-il. Elle n'arrête pas de m'agresser, elle est trop marrante.
Bon. Je me suis fait un nouvel ami masochiste. Il me regarde avec des yeux émerveillés. Il m'adore, c'est clair. »
11 octobre : Areski a trouvé un nom pour le groupe. Blanche-Neige et les sept nains. Ce n’est pas que ça m’ennuie de faire Blanche-Neige, mais les garçons ne sont que cinq. Donc, inutile d’y penser plus longtemps, voilà ce que j’ai dit. Mais justement, a répondu Areski, c’est comme pour les trois mousquetaires. Un clin d’oeil. Un clin d’oeil ?
– Je ne vois même pas de quoi tu parles.
– Des trois mousquetaires.
– Et alors ?
– Ils étaient quatre.
– Comment tu le sais ?
– Tu n’as pas lu le livre ?
– Quel livre ?
– Les Trois Mousquetaires, bien sûr.
– C’est le titre ?
– Ben oui, c’est le titre. Qu’est-ce que tu veux que ce soit ?
– Je ne sais pas, moi… Les auteurs ?
J’en ai plein le dos, de tous ces bouquins que je ne connais pas. Areski était mort de rire. Il a raconté l’histoire aux autres nains au fur et à mesure qu’ils arrivaient de la mine. Et tous les nains de se gausser joyeusement.
Dans ce troisième tome très attendu de son journal, Aurore se met à l’écriture de chansons de rock et à la rédaction de fiches de lecture pour le cours de français. Avec l’humour qui la caractérise, Marie Desplechin a laissé libre cours à la verve créatrice de son héroïne. Elle qui a toujours été une excellente élève, s’est beaucoup amusée à imaginer les commentaires d’Aurore sur des classiques de la littérature comme La Princesse de Clèves ou Tristan et Yseult.
6 septembre
Tout le monde se fiche de mon entrée en seconde, pourtant j’ai des choses intéressantes à dire : dans ma classe, il y a un type qui ressemble à David Pujadas.
16 septembre
La Belle au bois dormant est sortie du couloir.
Je me suis renseigné. Elle s’appelle Lisa Tapir, elle est en terminale option théâtre, autant dire inaccessible pour un seconde sans option. Elle ne m’a pas vu tout de suite. Je lui ai tenu la porte et je lui ai dit : « Ils pourraient faire des portes moins bruyantes, en mettant des gonds plus souples ! »
J’ai repensé au test de ma sœur pour savoir quand on tombe amoureux : cœur qui bat plus vite, main anormalement moite, volonté de faire des phrases très compliquées pour faire style (voir plus haut), impression de ne pas avoir le bon tee-shirt, le bon pantalon, les bonnes chaussures. En fait, d’être un plouc face à la personne la plus belle que vous ayez jamais rencontrée. Je me suis dit que je répondais positif à toutes les questions du test.
Lorsqu’il se réveille au Village, Oliver « Boo » Dalrymple est à peine surpris. Son cœur malade, croit-il. Mais quelque temps après son arrivée dans cet au-delà réservé aux trépassés de treize ans, le jeune garçon découvre, horrifié, qu’il a été victime d’une fusillade. Pire encore : son assassin pourrait bien se trouver lui aussi au paradis. Avec l’aide de Johnny, un camarade de classe arrivé au Village peu de temps après lui, Boo se lance dans une chasse à l’homme pour retrouver le mystérieux « Gunboy » qui leur a ôté la vie. Mais dans cette antichambre de la mort où les fenêtres brisées repoussent comme par magie et où le ciel demeure éternellement gris, les apparences ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être…
Quand on s’appelle Sauveur, comment ne pas se sentir prédisposé à sauver le monde entier ? Sauveur Saint-Yves, 1,90 mètre pour 80 kg de muscles, voudrait tirer d’affaire Margaux Carré, 14 ans, qui se taillade les bras, Ella Kuypens, 12 ans, qui s’évanouit de frayeur devant sa prof de latin, Cyrille Courtois, 9 ans, qui fait encore pipi au lit, Gabin Poupard, 16 ans, qui joue toute la nuit à World of Warcraft et ne va plus en cours le matin, les trois soeurs Augagneur, 5, 14 et 16 ans, dont la mère vient de se remettre en ménage avec une jeune femme…
Sauveur Saint-Yves est psychologue clinicien.
Mais à toujours s’occuper des problèmes des autres, Sauveur oublie le sien. Pourquoi ne peut-il pas parler à son fils Lazare, 8 ans, de sa maman morte dans un accident ? Pourquoi ne lui a-t-il jamais montré la photo de son mariage ? Et pourquoi y a-t-il un hamster sur la couverture ?
Au numéro 12 de la rue des Murlins, à Orléans, vit Sauveur Saint-Yves, un psychologue antillais de 40 ans, 1,90 mètre pour 80 kilos.
Dans son cabinet de thérapeute, Sauveur reçoit des cas étranges, comme ce monsieur Kermartin qui pense que ses voisins du dessus ont installé une caméra de vidéosurveillance dans le plafond de sa chambre à coucher, ou comme Gervaise Germain, qui s’interdit de prononcer le son « mal » de crainte qu’il ne lui arrive un MALheur.
Mais Sauveur reçoit surtout la souffrance ordinaire des enfants et des adolescents : Maïlys, 4 ans, qui se tape la tête contre les murs pour attirer l’attention de ses parents, Ella, 13 ans, cyberharcelée par ses camarades de classe, Gabin, 17 ans, qui ne va plus au lycée depuis qu’il passe ses nuits dans World of Warcraft, Margaux, 15 ans, qui en est à sa deuxième tentative de suicide, ou sa soeur, Blandine, 12 ans, que son père aimerait mettre sous Ritaline pour la « calmer »…
Sauveur peut-il les sauver ? Il n’a que le pouvoir de la parole. Il ne croit pas au Père Noël, mais il croit en l’être humain.
Je me garde une marge de surprise dans l'écriture de mes romans. Sauveur laisse ses patients raconter des histoires qui ne sont pas celles que le lecteur attend. Ni moi non plus. En ouvrant la porte de la salle d'attente, je ne savais pas ce que contenait le gros sac en skaï que madame Naciri serre précieusement contre son coeur. Je ne me doutais pas que Jean-Jacques, l'hikikomori de 23 ans, finirait par sortir de sa chambre pour aller dans un café- philo, je ne pensais pas qu'Ella-Elliot, mon apprenti écrivain, mi-fille, mi-garçon, finirait par tant me ressembler. C'est tout le plaisir qu'il y a d'être à l'écoute... de ses personnages. Quant à Sauveur, j'ignorais ce qu'il adviendrait de sa vie privée. J'ai hésité comme lui-même, faisant avec Louise deux pas en avant, un pas en arrière. Peut-on parier sur un nouvel amour et reconstruire une famille après un drame intime ?
« Chacun de nos actes a trois motivations, celle qu’on avoue aux autres, celle qu’on n’avoue qu’à soi, celle qu’on ne s’avoue même pas. » Marie-Aude Murail, dans cette saison 5, va nous le prouver ! Deux années ont passé depuis la saison 4, et pendant ce temps, que sont devenus Blandine et Margaux Carré, Samuel Cahen, Lionel et Maïlys, Ella-Elliot, Frédérique Jovanovic ? Et la famille recomposée de Sauveur ? Et puis, comme à chaque saison, de nouveaux personnages vont faire leur entrée, Louane et ses animaux de soutien émotionnel, Madame Tapin qui, à 81 ans découvre le féminisme… Une nouvelle fois, le cabinet de consultation de monsieur Saint-Yves nous ouvre ses portes.