Thème « Histoire : 19e siècle »
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Celui qui s’est fait un nom avec son prénom a commencé sa fulgurante carrière militaire par un surnom de super-héros : le Capitaine Canon. Il bouillonne, il scrute, il ruse, il a des idées sur tout, une solution pour chaque problème. À peine sorti de l’école, ce petit bonhomme échevelé est déjà un stratège : meneur d’hommes et chef de guerre hors pair. De ses débuts en fanfare qui lui valent de passer général à vingt-cinq ans à sa fin tragique de banni en passant par la conquête du pouvoir, voici, en douze tableaux, un aperçu de l’épopée napoléonienne.
C'était en 1903, j'avais neuf ans. Un soir, ma tante Arthémise était venue dîner et, comme c'était l'anniversaire de mon frère, elle lui avait offert un appareil photographique. « Ma chère Aurore, ne sois pas jalouse ! » Ma tante me taquinait. « J'ai aussi un cadeau pour toi ! Demain et pendant trois jours, je t'emmène chez Monsieur Méliès pour faire du cinématographe ! ». « Le cinématographe ? Qu'est-ce que c'est que cette invention ? » demanda mon papa en regardant sa sœur de travers. Je n'avais pas vu le temps passer, rêvant de ma rencontre avec Monsieur Méliès, le créateur des spectacles cinématographiques. C'était un grand magicien qui savait tout faire, aussi bien inventer des trucages géniaux, que de fabriquer sa première caméra... Et qui créa tous ces films féériques, mystérieux et drôlatiques dont j'ai encore la nostalgie. Pourquoi ces films ont-ils disparu ? J'aimerais tant les revoir !
Pour échapper aux brimades et aux injustices, Jules s’est évadé de l’orphelinat. Et le voilà accusé de vol à la place d’un pickpocket ! Il doit s’enfuir encore et trouve refuge dans les coulisses du théâtre des Funambules. Là , il va lier amitié avec Charles, le fils du mime Deburau, le comédien vedette, et sa cousine Louise, assister à la première représentation de sa vie et découvrir tout un monde, exigeant et enchanteur. Embauché comme figurant, il réussira même, grâce à son sens de l’observation, à tirer son protecteur d’un mauvais pas.
Après le film de Marcel Carné, Les Enfants du paradis, après la pièce de Sacha Guitry, Deburau, voici un nouvel hommage au destin romanesque d’un homme unique dans le Paris de 1830.
Bien sûr, il y a les célébrités : Napoléon III, Thiers, Victor Hugo, Gambetta, Jean-Baptiste Clément, l’auteur du « Temps des cerises », et Louise Michel… Mais le véritable héros de ce livre, c’est le peuple de Paris. C’est lui, anonyme, obscur et sans grade, qui rêve de parfaire et accomplir la Révolution de 1789. Lui qui tente une utopie : éducation obligatoire, laïque et gratuite, égalité entre hommes et femmes, démocratie directe. Écrasée dans un bain de sang, condamnée, calomniée, caricaturée, puis oubliée, la Commune méritait que les auteurs de Nous, notre Histoire rétablissent certaines vérités. Et voilà un album qui chante, vibre, fulmine et s’attendrit comme une chanson de Colette Magny.
Paul et son ami Édouard rapportaient un trésor : des cristaux de quartz trouvés dans une faille, au pied de la Dent du Requin, au-delà de la mer de Glace.
Mais une glissade en pleine tempête, et le sac s’est perdu… Les deux jeunes montagnards rentrent blessés et bredouilles. Joséphine, la soeur de Paul, rêve de partir à son tour explorer les fours.
« Toi ? ! Les filles seront cristalliers quand les vaches auront des ailes ! » se moque Paul. Qu’à cela ne tienne ! Joséphine a trois amies aussi courageuses qu’elle. Les voilà qui s’encordent et partent à l’assaut : à la fois de la montagne et des préjugés masculins…
C’est jour de chance pour Lucille. Comme d’habitude, elle accompagnait sa grand-mère pour tâcher de vendre quelques bouquets de violettes à la foule des grands boulevards. Et aujourd’hui, parce qu’elle a eu l’idée de dessiner les fleurs sur une ardoise, elle a attiré l’attention d’un client particulier. C’est le peintre Édouard Manet qui lui passe une commande pour son amie Berthe Morisot. Lucille va livrer l’artiste et, grâce à elle, découvrir tout un univers, une autre façon de vivre. Berthe lui offre du matériel, croque son portrait, s’intéresse à la petite fille qui sera bientôt une des premières à voir exposé le tableau de Monet, Impression, soleil levant…
Croquis sur le vif d'une ferme d'autrefois. De nos jours, hélas, les fermes ressemblent de plus en plus à des usines et si le genre humain a des efforts à faire, c'est peut-être dans le sens d'un « progrès du progrès ».
Il existe encore, de par le monde, en Inde, au Brésil, en Afrique, des fermes traditionnelles où humains et animaux vivent en bonne intelligence, où les rythmes de la nature sont respectés, où les gestes essentiels sont faits à la main. Il en existe aussi pas si loin de chez nous.
Philippe Dumas a été le voisin de la ferme de Cogges, près d’Oxford, en Angleterre. Dans cet album qui rend hommage à l’harmonie d’une certaine vie campagnarde, jamais l’expression « sur le vif » n’avait été plus juste.
George Catlin, citoyen américain et peintre autodidacte, décide un jour, en 1830, de rejoindre les territoires indiens. Partir à la rencontre des tribus menacées par l'avancée de l'homme blanc, et témoigner de leur mode de vie auprès des siens en multipliant tableaux et croquis, voilà la grande aventure de sa vie ! Catlin fait étape chez les Sioux, les « seigneurs des plaines ». Chez eux, il va peindre leurs grands chefs, leurs fiers guerriers, leurs coutumes et leurs grandes chasses au bison. Tout cela, sous le regard bienveillant et intéressé de Takoda. Ce jeune Sioux courageux et obstiné est prêt à tout pour obtenir l'amitié de cet étrange visiteur.
Une histoire documentaire avec un dossier pour en savoir plus sur l'histoire des Indiens et sur le peintre Catlin, illustré de ses dessins et peintures.
Printemps 1829, dans un village des bords du Rhône, entre Lyon et Valence. Jean attend le retour de son père, un patron marinier respecté de tous. À bord de son bateau halé par des chevaux le long des berges, il transporte toutes sortes de marchandises : blé, charbon, étoffes, sel, sucre, savon, tonneaux de vin, barils d’anchois… Il transmet aussi des messages aux riverains. Jean rêve de faire la « décize », la descente du Rhône, avec lui. Pendant son absence, il a sculpté un beau calvaire en bois. Admiratif et pour le récompenser, son père l’embarque plus tôt que prévu. Direction : Lyon. Là -bas, une surprise attend Jean…
Jingo attend depuis sept ans que son père vienne le chercher dans cet horrible Orphelinat de Bienfaisance de Brooklyn où il l'a laissé après la mort de sa mère. Il se souvient encore de lui. Son père a les dents gâtées et il est unijambiste. Mais Jingo l'aime quand même et il est prêt à tout pour le retrouver. Aussi, quand un gentleman étrange du nom de Peacock se présente à l'orphelinat et demande à l'emmener au motif qu'il est son père, Jingo n'est pas dupe mais il est heureux. Heureux d'échapper à l'esclavage du ramonage pour le compte de l'horrible général Gueule-Noire. Cette grande carcasse de Peacock a les mèches tombantes et l'air chiffonné, mais ses dents sont blanches et ses jambes sont deux. C'est un drôle de bonhomme, grand seigneur et fauché, fantasque et réfléchi, qui peint des portraits sans visage et laisse sur la route, derrière sa carriole déglinguée, des signes mystérieux à l'intention des Tsiganes. D'ailleurs il rebaptise dorénavant Jingo d'un nom tsigane : Django. Lui-même a une demi-douzaine de noms en réserve : Mr Peacock, Mr Hemlock, Mr Jones, artiste extraordinaire, Mr Portos d'Épinglas... Qui est-il ? Que cache-t-il ? Pourquoi recherche-t-il lui aussi le père de Jingo ? Pourquoi garde-t-il le silence quand on lui pose certaines questions ? Au bout de quelques jours de route en sa compagnie, Jingo Django est séduit et impressionné au point de confier à son bizarre ami son propre secret : il ne sait pas où est son père, contrairement à ce qu'il lui a dit au début. Et s'il l'a entraîné à la frontière du Mexique, c'est à la recherche d'un trésor. Un trésor que la patronne de l'orphelinat et son complice, le général Gueule-Noire, convoitent aussi...
Un livre palpitant où l'amitié entre un jeune garçon et un adulte mystérieux est aussi passionnante que les péripéties les plus rocambolesques.
Paul est venu passer les grandes vacances 1891 chez sa cousine Marie, au bord de la mer Baltique. Leur passion commune ? Fabriquer des cerfs-volants, et les envoyer dans le ciel. Cet été-là , ils ont même construit une montgolfière miniature pour leurs poupées, mais peinent à la faire voler… quand, soudain, une créature bizarre, un oiseau géant, passe en planant au-dessus d’eux. Intrigués, ils le suivent et tombent sur… un homme. C’est Otto Lilienthal, un savant génial. Il va partager avec eux ses secrets, au point de faire d’eux des pionniers de l’aéronautique, Marie Marvingt et Paul Tarascon.
De l’ambition ! En 1835, le jour de ses quinze ans, Malo est nommé lieutenant de la brigade de la sûreté. Son père, qui est aussi son chef, va-t-il enfin cesser de lui parler comme à un enfant ? En guise d’encouragements, Monsieur Personne le traite de bougre d’âne et l’envoie se coucher…
Du mystère ! Pas question de dormir ! Malo a eu vent d’un mauvais coup : l’assassinat d’un enfant dont on voudrait voler le coeur. Coïncidence ? Au même moment, dans le quartier, on retrouve, disséminés, des cadavres de chiens mutilés.
Un revenant ! Malo est terrifié par un fantôme. Celui d’un jeune garçon au visage creusé par la maladie qui vient hanter ses nuits. Malo semble le connaître, pourtant il ne l’a jamais rencontré.
De la magie ! L’affaire le conduit au théâtre du grand Wizzard. Le magicien peut scier une jolie fille en deux et sortir une casserole de haricots fumants d’un carton à dessins. Malo n’en croit pas ses yeux et il n’a pas tort.
De l’amour ! Sa fiancée Léonie a un nouveau prétendant. Le baron Côme de la Trimbaldière a trente ans, une réputation de séducteur et tout un tas d’ancêtres. Comment rivaliser ?
Un nouveau zig ! Il a onze ans et se fait appeler Toto. C’est le plus jeune des fils du roi Louis-Philippe, que le jeune agent de la sûreté est chargé de protéger. À vivre aux côtés d’un prince, Malo s’aperçoit qu’il ne sait ni danser, ni monter à cheval, ni tirer l’épée. Et surtout qu’il déteste les cours de latin. Mais sauver le fils du roi, ça, il sait !
De la révolte ! À quoi bon être agent de la Sûreté à 14 ans si l’on est cantonné à des missions sans risque et sans intérêt ? Pour connaître le goût du danger, Malo de Lange se sent prêt à tout. Comme à désobéir à son père, le chef de la police secrète en personne.
Du mystère ! Le voilà déguisé en soubrette au service du duc d’Écourlieu. Malheur ! Le duc est retrouvé pendu et son fameux diamant bleu, le Golconde, a disparu.
De l’aventure ! L’affaire mène Malo en enfer. Celui du bagne de Brest, dont il doit à tout prix s’évader pour ne pas crever.
De l’amour ! Sa fiancée Léonie est convoitée par un autre. Furme d’Aubert est laid comme un pou, mais possède deux atouts. Il a 18 ans, il est le fils du préfet de police.
De drôles de zigs ! Ils s’appellent Mouchique l’empoisonneur, Nini guibole et Moïra de Feuillère, tous voleurs, traîtres et menteurs. Ce sont les nouveaux amis de Malo. Vont-ils l’aider ou le faire chuter ?
Ce volume est la suite de Malo de Lange, fils de voleur.
Marie-Aude Murail a retrouvé ses personnages, en a inventé d’autres, a perfectionné son arguche et approfondi ses connaissances sur le Paris de Louis-Philippe, parce que, dit-elle, il y a toujours matière à approfondir. Surtout, elle en a profité pour consulter les anciens, Eugène Sue, Victor Hugo et ce cher Vidocq, dont elle n’est pas loin de connaître les Mémoires par coeur…
Malo de Lange est le fils de personne. Rien ne permet d’identifier l’enfant recueilli en 1822 par l’abbé Pigrièche à l’orphelinat de Tours. Rien, sauf une marque sur son épaule, la fleur de lys des bagnards que découvrent, horrifiées, les demoiselles de Lange qui viennent de l’adopter.
De l’aventure ! Il n’a que douze ans, il est à peine éduqué, et déjà le voilà arraché à ses tantes adoptives par un certain Riflard, une brute qui se prétend son père, mais qui le bat et le séquestre. Malo parvient à s’échapper et part sur les routes à la recherche de son vrai père.
De l’amour ! Elle s’appelle Léonie de Bonnechose, elle est belle, elle est riche. Malo a décidé que c’était sa fiancée, mais elle n’est pas au courant. Gagnera-t-il son coeur ? Aimera-t-elle le fils du voleur ?
Un héros partagé entre le bien et le mal ! Vagabond, bonimenteur, voleur à la tire, escorté du petit Craquelin, du gros Bourguignon et de La Bouillie qui lui apprend à jaspiner l’argot, Malo se retrouve avec sa bande à la taverne du Lapin volant, un repaire de voleurs et d’assassins. C’est le Lapin volant qui connaît le secret de sa naissance, Malo en est persuadé. Oui, mais gare ! À force de fréquenter la canaille, Malo risque de s’enfoncer dans le crime comme le couteau dans le beurre…
Retouvez la suite des aventures de Malo de Lange dans :
Malo de Lange, fils de Personne et Malo de Lange et le fils du roi.
Fin XIXe siècle, la marine à vapeur remplace la marine à voile. Quantité de marins expérimentés, courageux, se retrouvent chômeurs. Mais l’un d’eux, Joshua Slocum, n’est pas du genre à se laisser démonter. Il décide de rafistoler un vieux bateau de pêche, le Spray, et de partir au bout du monde. Seul à bord. Pour l’aider à affronter pirates et tempêtes, pourtant, il n’est pas tout seul. Ses livres chéris, les héros du passé qu’il admire, et ses nombreux et vifs souvenirs d’enfance l’accompagnent. Sa route croisera même celle de Fanny Stevenson, la veuve de l’auteur de L’île au trésor. Son tour du monde va durer trois ans, deux mois et deux jours. Il est aujourd’hui devenu l’inspirateur et la référence de tous les tours du monde en solitaire.