Thème « guerre (seconde guerre mondiale) »
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Une famille qui a fui son pays ravagé par la guerre survit dans un terrible dénuement. Jusqu’au soir où le père rentre non pas avec l’habituel maigre repas, qui de toute façon ne calme jamais l’estomac, mais avec un objet extraordinaire, capable de transcender la faim et la misère…
Cette fabuleuse leçon de vie est aussi le vibrant hommage d’un fils, l’immense auteur Uri Shulevitz, à son père.
« Papa a dit : - Ils arrêtent tous les Pouloutes.
Sa voix n'était pas du tout rassurante. Maman aurait dû pleurer, mais j'étais là, elle n'a pas pu. Être arrêté. C'est comme la montre de Papy quand elle s'arrête. Après, elle ne marche plus, le temps s'arrête. Être arrêté... On ne peut certainement plus marcher. On peut s'arrêter de vivre, je le sais. Pendant quelques jours, ils n'ont plus rien dit. »
Comme son héroïne, Nathalie Brisac a été marquée par une histoire de noms. Sa maman était une Dreyfus, cachée sous le nom de Dumas. Kakine Pouloute est pour cette maman partie depuis longtemps. Mais, au-delà de l'Histoire, c'est aussi un livre sur le mensonge, une quête d'identité.
Lieneke avait six ans quand la Seconde Guerre mondiale a éclaté en Hollande. Cette fillette juive a dû se cacher, changer d’identité et être séparée de sa famille pour survivre. Afin de rassurer sa petite Lieneke, son papa lui a envoyé neuf ravissants carnets illustrés et calligraphiés. Ils auraient dû être détruits mais ont été miraculeusement conservés : les voici réunis dans leur présentation d’origine.
L’histoire de Lieneke est vraie, ses carnets ont existé et les originaux sont conservés en Israël. Agnès Desarthe a découvert leur existence lors d’un séminaire organisé dans ce pays au sein du kibboutz qui abrite le musée du Ghetto de Varsovie : « L’organisatrice, qui savait que j’écrivais des livres pour enfants, me les a montrés et m’a demandé si je pensais qu’on pourrait en faire un livre.»
Les loups noirs habitent dans la montagne aride et pelée. Ce soir, au grand conseil, deux espions viennent rendre compte de ce qu'ils ont observé dans la vallée. « Toutes les couleurs sont mélangées. Chacun fait ce qu'il veut où il veut et quand il veut.»
« C'est inadmissible! grogne leur chef. Nous devons intervenir ! Partons en expédition ! » Et bientôt, des dizaines de loups enragés dévalent la montagne sous les roulements de tambours.
« J'ai compris que j'étais vieux le jour où je me suis retrouvé dans la vitrine d'un antiquaire. J'ai été fabriqué en Allemagne. Mes tout premiers souvenirs sont assez douloureux. J'étais dans un atelier et l'on me cousait les bras et les jambes pour m'assembler... »
Un jour de 1979, comme d'autres parents, Eva Erben monte la garde à l'entrée de l'école de son fils après la vague d'attentats qui vient de prendre pour cible des établissements scolaires d'Israël. L'institutrice lui demande de venir raconter à la classe ses souvenirs de petite fille juive des années trente, ses souvenirs de Tchécoslovaquie, son pays envahi par les nazis le 15 mars 1939, ses souvenirs de déportée, ses souvenirs de survivante, d'oubliée du destin. Pour que les enfants sachent, pour répondre à leur attente, mais aussi afin de mettre au point pour elle-même son histoire, ses éclairs et ses zones d'ombre, Eva se lance dans un récit bouleversant. La vie d'avant la guerre, Prague la magnifique, la nature exubérante, un papa chimiste qui sort ébouriffé de son laboratoire... Puis l'invasion allemande, le trou noir, les lois anti-juives, le long voyage en train, un numéro à la place du nom, le ghetto « modèle » de Theresienstadt où sont rassemblés tous les artistes et savant juifs, l'école clandestine au camp de travail où Eva entend parler de Shakespeare pour la première fois entre les rangs d'épinards...
Darcy doit faire face à deux absences brutales et angoissantes : celle de son père, parti combattre sur le front en Europe, et celle de sa seule amie, Kathleen Mary, disparue sans explications.
Quand la mère d’Adam le conduit dans la forêt, elle promet de venir le chercher le soir même. « Aie confiance, tu connais la forêt et tout ce qu’elle contient », lui dit-elle. Mais comment avoir confiance alors que la guerre se déchaîne, que les rafles se succèdent dans le ghetto et que les enfants juifs sont pourchassés ?
La journée passe.
Adam retrouve Thomas, un garçon de sa classe que sa mère est également venue cacher là. Les deux gamins sont différents et complémentaires : Adam sait grimper aux arbres et se repère dans la forêt comme s’il y était né. Thomas est réfléchi et craintif. À la nuit tombée, les mères ne sont pas revenues. Les enfants s’organisent et construisent un nid dans un arbre. Ils ignorent encore qu’ils passeront de longs mois ainsi, affrontant la faim, la pluie, la neige et le vent, sans oublier les questions essentielles : qu’est-ce que le courage ? Comment parlent les animaux ? D’où vient la haine ? À quoi sert l’amour ?
L’été 1943, les Allemands ont décidé de décrocher toutes les cloches des églises d’Europe pour les fondre et fabriquer des obus ou des chars d’assaut avec le métal récupéré… C’en est trop. Parmi les résistants, des familles toutes simples s’organisent dans l’ombre et accomplissent des exploits sans violence. Pauline et Henri appartiennent à l’une d’elles. La cloche de leur village porte le numéro A-VIII-547. Ils ont décidé de partir en expédition pour la récupérer sur le quai où ils croient qu’elle est entreposée avec les autres. Pendant ce temps, leur maman coud un drôle de pyjama pour leur père, prisonnier. Elle aussi a son petit secret…
1943. Pour Annemarie Johansen, la vie à Copenhague est un mélange compliqué de vie familiale, d'école, de rationnement alimentaire et d'occupation allemande. Le courage semble une vertu lointaine. Au moment où les Nazis commencent à organiser les déportations des Juifs du Danemark, les Johansen recueillent la meilleure amie d'Annemarie, Ellen Rosen, désormais présentée comme faisant partie de la famille. Ellen et Annemarie doivent réfléchir très vite lorsque les soldats perquisitionnent et demandent en pleine nuit pourquoi Ellen n'est pas blonde comme ses soeurs. À travers les yeux d'Annemarie nous voyons comment la résistance danoise réussit à faire traverser le bras de mer les séparant de la Suède à la quasi-totalité de la communauté juive, qui compte alors près de sept mille personnes.
Isabella White est à l’abri de tout. À bientôt treize ans, elle vit dans les beaux quartiers de Londres. Elle est la fille unique d’un avocat prospère. Surtout, elle a Andrew Chapel, le fils de l’assistant de son père. Qu’ils le veuillent ou non, un lien ancien et mystérieux unit les White et les Chapel. Un lien que rien, jusqu’à présent, n’a pu dissoudre. Mais c’est 1939, la guerre arrive et les bombardements allemands menacent Londres. Pendant que leurs pères partent au combat, Isabella et Andrew doivent fuir. Que restera-t-il quand ils reviendront ?
1941. Hitler décide d’envahir l’Union soviétique. Dans la précipitation, on organise l’évacuation vers l’arrière de milliers d’enfants. Viktor et Nadia sont parmi eux. Mais, pour la première fois de leur vie, les voilà séparés. Viktor est envoyé dans un kolkhoze à Kazan, pendant que Nadia se retrouve bloquée à proximité du front des combats. Désormais, Viktor n’a plus qu’une idée en tête : traverser le pays dévasté par la guerre, les bombardements et la faim, pour retrouver sa soeur. Et pour cela, il doit être prêt à tout. Car, dans un pays en guerre, nécessité fait loi.
Nous sommes en juin 1944. Le débarquement de Normandie a eu lieu, les Alliés progressent en Bretagne, mais la France est encore loin d'être libérée. Jean, qui a quatorze ans, vit à Montargis. Parce que la ville risque tôt ou tard de se trouver dans la zone des combats et parce que ses usines sont la cible de bombardements répétés, ses parents décident de l'envoyer dans une ferme, la Frissonière, à une vingtaine de kilomètres. Les Marceau sont des amis et ils ne seront pas mécontents d'avoir un peu d'aide. Il y a deux filles à la maison : Solange, qui a dix-huit ans, et Gisèle qui en a quatorze. Ni l'une ni l'autre ne laissent Jean indifférent, mais Solange est tout de même un peu trop âgée pour lui, et de toute façon elle est fiancée à un jeune fermier voisin, Raymond. C'est donc à Gisèle que Jean fait des avances, qui sont tantôt acceptées, tantôt repoussées brutalement. Lui qui ne connaît l'amour qu'à travers la lecture du Grand Meaulnes et du Jeune Werther, se trouve bien démuni. Comment doit-on s'y prendre avec une fille qui change d'avis tous les jours et qui n'est pas très sensible à la poésie ? Le comportement de Solange le laisse tout aussi perplexe : en cinq minutes, elle tombe éperdument amoureuse d'un parachutiste américain qu'elle va rejoindre chaque nuit dans sa cachette, à l'insu de ses parents. Lui a-t-il vraiment dit qu'il allait l'emmener à New York à la fin de la guerre ? Le temps d'un été, tandis que même la Frissonière est prise dans les péripéties de la Libération, Jean fait son éducation sentimentale. Il découvre surtout que les gens ne font pas ce qu'ils disent, ne disent pas ce qu'ils font, et que les filles, dans la France paysanne, font rarement ce qu'elles veulent.
Parce qu’ils sont juifs à l’époque où Hitler a décidé d’exterminer les Juifs d’Europe, et français alors que la France de Pétain se fait la complice de l’Allemagne nazie, Gil, son frère et sa maman sont arrêtés, forcés de porter l’étoile jaune et emmenés par la police au camp de Drancy. La vie y est dure, faite de privations, de brutalités et d’humiliations. Gil fêtera pourtant ses cinq ans, en cachette, avec un petit gâteau et des bougies… Mais surtout, s’ils n’avaient pas eu la chance d’être libérés, lui et les siens auraient pu être envoyés dans un camp de la mort.
Ce témoignage vécu, bouleversant, est suivi d’une partie documentaire très fouillée qui fournit des arguments imparables contre toute forme de racisme.
« Nous trouvons Madame Christiane en train de faire cuire de la viande dans une grande casserole. Bizarre : ce n'est pas le jour du cuisseau de veau.
- Qu'est-ce que c'est comme viande, Madame Christiane ?
- J'ai pensé que nous n'avions pas besoin de chiens ici, donc j'ai chassé la mère et j'ai pris ses chiots.
- Vous nous racontez des blagues. On ne peut pas manger du chien.
- Bien sûr que si. Les Chinois en mangent, alors pourquoi pas nous ?
- Ben moi je suis pas chinois. J'en mange pas.
- Moi non plus.
Personne n'en veut, alors Madame Christiane mange les quatre chiots.
- C'est excellent, dit-elle. Ça me rappelle les cuisses de grenouille.»
Madame Christiane sauve des enfants. Elle tient tête aux Allemands et cache des évadés. Elle fait le docteur, parce qu'elle est infirmière. Elle fabrique de faux camemberts et du vrai dentifrice. Elle veut élever des souris pour les laboratoires. Elle aime les douches froides. Elle chante « Vent frais vent du matin ». Elle joue de l'harmonium. Elle connaît les champignons. Elle mange du chien. Les petits l'appellent Madame Christiane. Elle a vraiment existé.
Esther Rudomin avait dix ans quand son monde bascula. Jusque là elle avait cru que sa vie heureuse dans la ville polonaise de Wilno durerait toujours. Elle chérissait tout, depuis les lilas du jardin de son grand-père jusqu'au pain beurré qu'elle mangeait tous les matins pour son petit déjeuner. Et lorsque les armées d'Hitler envahirent la Pologne, en 1939, et que les Russes occupèrent Wilno un an plus tard, le monde d'Esther resta intact : pour elle, les guerres et les bombes s'arrêtaient à la grille du jardin. Mais, un matin de juillet 1941, deux soldats russes, baïonette au canon, se présentèrent.
Ce livre commence par une tragédie et la tragédie n'est jamais loin tout au long de l'histoire d'Esther, mais il est aussi un témoignage émouvant sur la résistance de l'esprit humain, par la façon dont les Rudomin gardèrent courage tout au long des cinq années que dura leur exil, malgré la faim et les privations. Voici la véritable histoire d'une enfance sibérienne : elle a été applaudie comme « un grand document qui vivra longtemps dans la mémoire de chaque lecteur. »