Thème « famille »
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Monsieur Monsieur tombe amoureux de Mademoiselle Moiselle sous une branche de Charmilla Moremilla, prend toutes sortes de formes face aux montres molles, mais redevient lui-même en pensant à sa chérie.
Et il s’achète des chaussures neuves pour lui plaire…
La belle vie !
« Maman, dit un jour Benjamin, j'ai besoin d'un chien.
- Que dis-tu ? Tu as besoin d'un chien ?
- Oui, dit Benjamin. Les animaux font du bien aux enfants. Ils leur apprennent à être gentils et je pense qu'un animal me ferait du bien.
- Très intéressant, dit la Maman.
- Si on veut être aimé par quelqu'un, il faut être gentil plutôt que méchant, n'est-ce pas ?
- C'est vrai, dit la Maman.
- Eh bien, comme j'ai envie d'être aimé par mon chien, je serai gentil plutôt que méchant, voilà tout ! »
Benjamin eut un chien... Mais c'est le chien qui n'était pas tellement gentil !
Dans mon assiette, il y a une chose étrange. Ça ressemble à un oeuf, mais poilu. C'est plutôt gris à l'extérieur et tout vert à l'intérieur. Cette chose, Maman tient absolument à ce que je la mange, parce qu'elle est excellente pour la santé. D'accord. Mais Mamie la regarde d'un air dégoûté. Ils sont tous les trois du même avis, et ils sont formels : cette chose dans mon assiette n'est autre qu'une crotte de nez de géant.
Louise a deux sacs à dos, un avec des palmiers pour quand il fait chaud, un avec des montagnes pour quand il fait froid. Amina a deux frères, qui l'embêtent quel que soit le temps. Sauf quand ils dorment, c'est vrai. Chez la première, c'est sombre et confortable. Chez la deuxième, c'est clair et bruyant. Pourtant entre elles, il n'y a que 42 pas exactement...
Joseph est inquiet. À la maison, il y a trop de silences. Ses parents ne se parlent plus. Ils ne s'entendent plus. Joseph s'enferme dans sa mini-chambre, au milieu de la jungle peinte sur le mur. En classe, il y a trop de questions. Tout s'embrouille dans la tête de Joseph. Il ne sait plus. Il ne répond plus. Un jour, la maîtresse décide que Claire va s'asseoir à côté de lui. C'est la plus bavarde et la plus fofolle de la classe. Ses parents s'embrassent dans la rue et font de la moto. À la fin de l'après-midi, Claire s'invite chez Joseph et elle se met à repeindre sa chambre, sa jungle, et sa vie.
Dans la même famille, demandez Margot et Jenny, une crise familiale vue par trois regards de frère et soeurs, à trois âges différents.
Tip-tap, tip-tap, quel est ce bruit dans la nuit ? C'est la diablesse qui va de maison en maison, à la recherche de son enfant perdu. À la vue de ses petits sabots noirs, on lui claque la porte au nez et on éteint toutes les lumières jusqu'à ce que ses pas se soient éloignés, tip-tap, tip-tap... Et la diablesse reprend son chemin. Elle cherche sans se lasser. Ses yeux sont tristes et pleins d'espoir. Elle sait qu'autrefois, il y a longtemps, elle avait un enfant, et aussi une maison. Et elle sait qu'elle n'a pas toujours eu des sabots noirs.
Au sommet de la dune, entre les buissons d’épineux et les herbes folles, se dressent les ruines du fort de Zuydcoote. Il y a longtemps que Tim et Tom ne sont pas venus s’y promener avec leur père. Ils aiment cet endroit, les bunkers à moitié ensevelis dans le sable, les souterrains plus noirs que la nuit, dans lesquels on hésite à s’aventurer. Tim a disparu au détour d’un sentier. Lorsqu’il réapparaît, quelques instants plus tard, il est en proie à une immense frayeur. Qu’a-t-il vu là-bas ? Et pourquoi n’arrive-t-il pas à le dire ? Tom dit que son frère ment. Et il est prêt à explorer la dune pour en avoir le coeur net.
Fanny veut devenir écrivain, elle a commencé un roman « La deuxième mort de Sherlock Holmes » et ce n'est pas facile. Elle n'arrive pas à travailler tranquillement. Sa famille refuse de comprendre qu'elle doit s'enfermer dans sa chambre. Surtout sa mère, qui veut à tout prix qu'elle prenne l'air. Comble de l'horreur, son précieux manuscrit disparaît ! Volatilisé, envolé. Personne ne l'a vu. Fanny ne peut pas croire une chose pareille. Elle est décide à retrouver son livre coûte que coûte. Même s'il lui faut se transformer en détective et oublier quelque temps qu'elle est un écrivain.
– Pardon, mais t’es quoi, toi ?
– Comment ça, je suis quoi ?
– Ben oui, t’es quoi comme animal ?
J’ai pensé : « Houlala, je dois être dans la campagne profonde dont m’a parlé maman, pauvre mouton, il n’a jamais vu d’enfant de sa vie ! »
– Je ne suis pas un animal, j’ai dit, je suis Léonard.
– C’est comme un léopard ? m’a demandé le mouton.
– Non, c’est mon prénom. Toi, par exemple, tu t’appelles comment ?
– Mouton.
– Je vois. C’est alors que le mouton m’a reniflé et m’a posé une drôle de question :
– Et tu sers à quoi ?
Hector n’a pas de chance : il est champion du monde d’ennui alors qu’il déteste s’ennuyer. Le pire jour, c’est le dimanche. Hector rêverait d’être ailleurs, loin. Mais non, le dimanche, c’est déjeuner chez tante Gertrude. À l’école, ce n’est pas franchement mieux. Sans cesse, il s’ennuie. Mais un jour, la maîtresse leur dit : « Vous avez vécu huit ans dans cette vie qui est unique et que l’on ne vit qu’une seule fois. » Ces mots retentissent dans la tête d’Hector. Et si sa vie changeait ? Fini l’ennui pour Hector ?
Dîner tranquillement devant la télé, se brosser les dents, se coucher. N’ouvrir la porte à personne sauf aux pompiers. C’est la première fois que Martin et son petit frère Louis restent seuls à la maison. Leurs parents ne sont pas loin, ils dînent dans le restaurant d’en face. Mais on ne peut ni les voir ni leur parler, car leurs téléphones ne captent pas à l’intérieur. Ce n’est pas de chance, car tout à coup, l’appartement paraît un peu trop grand. Et Louis a soudain très envie de parler à sa mère. En plus, voilà qu’on frappe à la porte.
La maîtresse avait accueilli Pascal sans amabilité :
– Qu’est-ce que tu as fait pour avoir cette tête d’ahuri ?
– Rien. Ma mère est morte, lui avait-il répondu.
Le problème, c’est que la mère de Pascal n’était pas du tout morte. C’était sorti tout seul. Et maintenant les ennuis commençaient. Le téléphone sonna à la maison, c’était la maîtresse qui présentait ses condoléances. Pascal eut une idée géniale. Il ouvrit la bouche et fit un mensonge. Ce que la vie pouvait être fatigante !
Maître Shkaf, l'instituteur, n'en peut plus. C'est l'été, il fait trop beau, les enfants refusent de travailler, ils chahutent et ne l'entendent plus, même quand il crie. Et puis, un jour d'orage, Maître Shkaf se met réellement en colère, parce que la classe persécute Michail. Le maître tonne et menace, mais il voit que les enfants ne comprennent pas pourquoi il est si fâché. Alors il leur dit de sa voix douce et timide habituelle : Je vais vous raconter une histoire de Bouc Emissaire. L'histoire de l'unique Bouc Emissaire du Monde Entier - et de sa femme. C'est quoi, un bouc et misère ? dit Denis.
Une histoire pour tous les gens intelligents. Une histoire tellement belle et enthousiasmante que les enfants veulent créer un club de Boucs Emissaires.
Bientôt la fin du CP…
Une robe bleue, des sandales blanches, et des fleurs qui décorent les murs de la classe : Dunne se prépare pour la fête de l’école. Bien sûr, tout n’a pas été parfait cette année, mais ce sera quand même une belle fête, quand son papa verra cela. Sauf que… les choses ne se passent pas toujours comme on s’y attend.
Un jour, le quartier de Tony et Mario, les frères chats, est vidé de toutes ses souris. Ils peuvent toujours regarder le football à la télé ou lire le journal dans une chaise longue. Mais la chasse aux souris, c'est fini. Tony a alors une idée : pour trouver des souris, il faut trouver des trous. Il décide de s'inscrire au club de golf réservé aux chiens. Tony a tout prévu, le langage chien, le masque de caniche, la traque aux souris dans les trous. Tout prévu, ou presque.
« L’aventure c’est ce petit vent qui vous soulève les cheveux quand on sautille… » Une petite brise du grand large qui nous enivre imperceptiblement quand on lit les histoires d’Olga. Olga est une rebelle, une idéaliste. Olga s’insurge contre l’ennui, les injustices, les trahisons. Olga grandit et s’interroge sur le monde dans lequel elle vit. « Olga m’a demandé si ça valait la peine de vivre pour toujours s’ennuyer », raconte la maîtresse. Les adultes n’ont pas toujours de réponses. Olga invente les siennes et bâtit un monde meilleur où la poésie et la solidarité l’emportent.
Kéthévane Davrichewy
Lire les histoires d’Olga, ça peut vraiment aider à s’en sortir dans la vie. On y apprend comment mener une enquête sérieuse sur l’existence du Père Noël, ou ce qu’il convient de mettre dans un balluchon. Olga aime réfléchir à des questions capitales du genre : est-ce qu’Orléans est en France ? Pourquoi est-il difficile de faire des voeux ? Pourquoi les parents ont-ils toujours peur ? De son côté, elle ne redoute que l’ennui. Si ça continue, elle n’aura rien à raconter quand elle sera grande. Alors elle s’invente des aventures et s’embarque dans les défis les plus fous. Heureusement, sa grande soeur Esther est là pour l’aider et lui souffler des phrases magiques comme « Il faut laisser la porte ouverte à l’erreur, sinon par où entrerait la vérité ? »
Agnès Desarthe
Si vous avez vu une femme, debout, écrabouillée par les voyageurs de la ligne 14, mais qui, en dépit des mauvaises conditions de voyage, éclatait de rire, c’était peut-être moi quand je lisais Olga au ski. Qui de Maman ou d’Olga est la plus courageuse quand elles se font surprendre par une tempête de neige ? Ni l’une ni l’autre. Le courage vient de leur complicité, de leur drôlerie. En pleine tempête, Olga demande à Maman: « Qu’est-ce que tu ferais si quelqu’un que t’aimes beaucoup t’offre quelque chose que tu n’aimes pas du tout ? » Maman éclate de rire. Et tant qu’on rit, on est encore en vie ! Lire la série des Olga, c’est entrer dans l’univers d’une petite fille qui fait des colliers pour Maman avec LE bouton qui appartient à la maîtresse, qui appelle ses poissons Marc et Françoise, qui tend des pièges au Père Noël, et qui, lorsqu’elle est fâchée, voudrait rebaptiser sa rue « rue des Non». Moi, j’attends que ma petite fille grandisse un peu pour pouvoir lire les aventures d’Olga avec elle. Je sais déjà que nous rirons ensemble en nous reconnaissant dans ces histoires.
Nathalie Kuperman
Si on peut aimer un livre parce qu’une seule de ses phrases vous a touché au plus profond – et c’est mon cas –, en voici une extraite d’Olga fait une fête : « Selon Maman, un enfant ne doit jamais obéir à une phrase qui le culpabilise. » Tout simplement, en quelques mots, le poids qui nous a étouffés, qui continue parfois de nous étouffer à l’âge adulte, se transforme en plume. Olga refuse les compromis des adultes, slalome entre les « il faut » et les « on ne peut pas ». Avec Olga, Geneviève Brisac rend aux tragédies de l’enfance toute leur réalité, celles dont les parents disent en haussant les épaules que ce n’est pas grand-chose. Elle sait aussi rappeler en nous la joie, l’euphorie, l’infini des possibilités de nos huit ans. Olga est une héroïne consolatrice qu’il est temps de (re)découvrir, c’est une petite fille avec un prénom de princesse, de grand-mère, de fée. Olga ? C’est une magicienne qui méritait bien son propre château à elle toute seule, et c’est chose faite aujourd’hui !
Jérôme Lambert