Thème « conditions sociales »
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Aggie est la reine de la débrouille. Difficile de faire autrement quand on est orpheline et qu’on ne mange pas tous les jours à sa faim. Avec son ami Orin et son chien Mister Bones, elle a mis au point un numéro pour détrousser les riches passants qui s’aventurent dans les bas quartiers de Boston.
C’est d’ailleurs en essayant de voler le portefeuille de Pemberton Rushworth qu’Aggie l’a rencontré.
Plutôt que de la conduire à la police, ce détective privé lui fait alors une proposition extraordinaire.
Jusqu’à présent, Aggie n’a pas eu beaucoup de chance.
Mais cette drôle de rencontre est une occasion inespérée d’échapper à son destin de gamine des rues. Si Aggie suit attentivement les conseils du détective, elle pourra enfin changer de vie.
Aggie Barrie, la nouvelle héroïne de Malika Ferdjoukh, doit beaucoup aux lectures d’enfance de son auteur. Son prénom est directement inspiré d’Aggie Mack, le personnage d’une bande dessinée des années 50, et son nom est un hommage à James Matthew Barrie, le créateur de Peter Pan. Aggie pourrait d’ailleurs être la soeur jumelle de Minuit-Cinq, un autre orphelin dont Malika Ferdjoukh a raconté l’histoire dans le roman qui porte son nom.
À l’école, personne n’aime Nejma. Elle est nulle, méchante, moche et mal habillée. En plus, elle crache par terre. Mais on ne lui dit jamais rien, parce que tout le monde sait qu’il ne faut pas pousser à bout une personne qui n’a rien à perdre.
Aussi, le jour où Jonathan Suyckerbuck, grand amateur de catch, est retrouvé inconscient derrière la porte de la cantine, c’est Nejma qu’on accuse. Elle a beau se défendre, personne ne la croit. Elle fait une coupable idéale.
Mais Nejma n’est pas aussi seule qu’elle veut bien le croire. Au tour de son voisin et ami Rajanikanth, alias Raja, alias Freddy, de faire quelque chose pour Nejma, elle qui l’a toujours protégé.
Sans oublier Isidore, le vigile du supermarché dans lequel Nejma se réfugie après les cours. Isidore estime Nejma. Il la voit différemment. Il a même prononcé ces mots magiques : « Tu n’es pas grosse. Tu es puissante. »
Il était une fois une princesse qui avait tout pour être heureuse. Un magnifique château, des servantes dévouées, des parents royaux, une adorable chatte à poils longs… Dans quelques jours, la jolie princesse fêterait ses 16 ans. Un grand bal était prévu au cours duquel elle devrait choisir son futur époux parmi trois nobles prétendants. Et pourtant, les pensées de la princesse Patricia Priscilla se résumaient à : « Quel ennui, quel ennui, quel ennui ! » Non loin de là, Rafe, un jeune maître d’école, se préparait à accueillir ses élèves pour la première fois. « Je ferai de mon mieux pour être un bon professeur », se disait-il. Rien ne destinait la princesse et ce simple villageois à se rencontrer. Cependant…
C’est peu avant Noël, dans un parc blanc comme sucre. Et vaste ! Et attaqué par un vent qui vous gèle d’un seul souffle. Assis serrés sur un banc en bois, les pauvres petits de la bande à Grimme attendent leur chef en frissonnant, tenaillés par la faim. Ils ont tous des poches ouvertes aux courants d’air, dans lesquelles leurs mains bleuies et rougies par le froid peinent à dégivrer. La bande n’a en tête que le prochain repas et le moyen de se l’offrir, le plus souvent à la dérobée. Enfin Grimme apparaît, plié en deux par sa course. De ses poches en lambeaux il sort une clé, un morceau de ficelle, un mouchoir… une bien maigre récolte. Mais de sa veste élimée il tire aussi un soldat de plomb d’environ dix centimètres de haut avec le fusil à l’épaule et un bouquet de plumes au képi. Ce que la petite bande ne sait pas encore, c’est que ce fantassin va bouleverser leur vie.
Lili ne peut pas aller en colo avec ses frères. Elle passera ses vacances à Saint Denis chez tata Denise, l'oncle Jo, et ses sept cousins. C'est une grande famille qui fait beaucoup de bruit. Mais l'oncle Jo est silencieux et il passe ses journées à regarder par la fenêtre un terrain vague. « Ma pauvre Denise », disent les voisines. « Dieu nous protège », répond tata Denise. Un jour, l'oncle Jo disparaît. Lili attend son retour et voit sur le terrain vague une porte qui avance toute seule.
Dès l’automne 1789, à cinq ans, Margot a été plongée dans la Révolution en marche : elle a accompagné, à pied, sa mère et les autres blanchisseuses réclamer du pain à Versailles et ramener la famille royale à Paris. Quatre ans plus tard, voilà Margot qui se retrouve une nouvelle fois au coeur de l’action : en rencontrant par hasard Charlotte Corday, une belle révolutionnaire, en la voyant acheter un couteau, en la suivant dans le dédale des rues en compagnie de son ami Julien, et en voulant l’aider, elle assiste presque en direct à l’assassinat de Marat et prend conscience de la violence et des excès de la Révolution…
En 1879, dans un hôtel parisien, les filles de Mark Twain montrent un dessin extrait d’un magazine à leur célèbre papa et le supplient d’inventer une histoire. C’est ainsi qu’est né Johnny, jeune garçon démuni entraîné malgré lui dans une quête pour retrouver un prince disparu. Les notes de cette histoire inachevée sont confiées à Philip Stead. Il la termine et, ce faisant, redonne vie à Mark Twain en imaginant des échanges (parfois hilarants) avec le célèbre auteur. Quant aux magnifiques illustrations d’Erin Stead, elles accompagnent cette belle fable sociale avec subtilité et élégance.
Chaque fois qu’il s’agit de poules et d’oeufs, on a tendance à se poser toujours la même question : qui était là en premier ? Dans cette histoire, la question est : à qui appartient vraiment Cabiri, la poule, et à qui revient le bel oeuf tout chaud qu’elle vient de pondre en chantant ? La réponse ne va pas de soi.
Saïd a aimé le travail bien fait, la langue française et ses richesses, les dictionnaires, la beauté sous toutes ses formes. Il a aimé être un bon élève. Mais c'était avant. Il y a longtemps. Il y a un an. Avant le collège Camille-Claudel, la foule hurlante de ses mille deux cents élèves, le racket, la fatigue, le mépris et la haine de ceux qui veulent tuer tout ce qui est beau. Au collège, Saïd a changé. Ce n'est pas qu'il ne veut plus réussir et s'en sortir. Il le veut toujours, de toutes ses forces. C'est juste que, des forces, il en a de moins en moins. Tout seul, il sait qu'il n'y arrivera pas. Alors il s'accroche à ce qu'il peut : une sortie à Paris au musée d'Orsay, un tableau qui représente des fleurs blanches sur un fond noir, son ami Antoine qui baigne dans la culture, le caractère d'un prof qui ressemble à l'acteur de Mission impossible... Sauver Saïd de l'échec et du désespoir, est-ce vraiment mission impossible ?
De la révolte ! À quoi bon être agent de la Sûreté à 14 ans si l’on est cantonné à des missions sans risque et sans intérêt ? Pour connaître le goût du danger, Malo de Lange se sent prêt à tout. Comme à désobéir à son père, le chef de la police secrète en personne.
Du mystère ! Le voilà déguisé en soubrette au service du duc d’Écourlieu. Malheur ! Le duc est retrouvé pendu et son fameux diamant bleu, le Golconde, a disparu.
De l’aventure ! L’affaire mène Malo en enfer. Celui du bagne de Brest, dont il doit à tout prix s’évader pour ne pas crever.
De l’amour ! Sa fiancée Léonie est convoitée par un autre. Furme d’Aubert est laid comme un pou, mais possède deux atouts. Il a 18 ans, il est le fils du préfet de police.
De drôles de zigs ! Ils s’appellent Mouchique l’empoisonneur, Nini guibole et Moïra de Feuillère, tous voleurs, traîtres et menteurs. Ce sont les nouveaux amis de Malo. Vont-ils l’aider ou le faire chuter ?
Ce volume est la suite de Malo de Lange, fils de voleur.
Marie-Aude Murail a retrouvé ses personnages, en a inventé d’autres, a perfectionné son arguche et approfondi ses connaissances sur le Paris de Louis-Philippe, parce que, dit-elle, il y a toujours matière à approfondir. Surtout, elle en a profité pour consulter les anciens, Eugène Sue, Victor Hugo et ce cher Vidocq, dont elle n’est pas loin de connaître les Mémoires par coeur…
Malo de Lange est le fils de personne. Rien ne permet d’identifier l’enfant recueilli en 1822 par l’abbé Pigrièche à l’orphelinat de Tours. Rien, sauf une marque sur son épaule, la fleur de lys des bagnards que découvrent, horrifiées, les demoiselles de Lange qui viennent de l’adopter.
De l’aventure ! Il n’a que douze ans, il est à peine éduqué, et déjà le voilà arraché à ses tantes adoptives par un certain Riflard, une brute qui se prétend son père, mais qui le bat et le séquestre. Malo parvient à s’échapper et part sur les routes à la recherche de son vrai père.
De l’amour ! Elle s’appelle Léonie de Bonnechose, elle est belle, elle est riche. Malo a décidé que c’était sa fiancée, mais elle n’est pas au courant. Gagnera-t-il son coeur ? Aimera-t-elle le fils du voleur ?
Un héros partagé entre le bien et le mal ! Vagabond, bonimenteur, voleur à la tire, escorté du petit Craquelin, du gros Bourguignon et de La Bouillie qui lui apprend à jaspiner l’argot, Malo se retrouve avec sa bande à la taverne du Lapin volant, un repaire de voleurs et d’assassins. C’est le Lapin volant qui connaît le secret de sa naissance, Malo en est persuadé. Oui, mais gare ! À force de fréquenter la canaille, Malo risque de s’enfoncer dans le crime comme le couteau dans le beurre…
Retouvez la suite des aventures de Malo de Lange dans :
Malo de Lange, fils de Personne et Malo de Lange et le fils du roi.
Thomas a eu le malheur de parler à ses parents de l’arrivée d’un nouvel élève dans la classe de CM2. Il s’appelle Patrick et, même si Thomas ne sait pas trop ce que ça veut dire, il a tout du loser. Un prénom d’adulte, des fringues nazes, une grosse frange. En plus, il habite cité Jacques Prévert, un quartier sinistre où Thomas n’a pas le droit de mettre les pieds. Après l’avoir écouté, ses parents ont eu une drôle de réaction. Ils se sont regardés avec gravité, ils ont dit quelque chose à propos de la solidarité et ils ont forcé leur fils à inviter son nouvel ami Patrick à la maison ! Thomas est catastrophé, mais aussi vaguement intrigué. Et si le nouvel élève était moins naze qu’il en a l’air ?
Toudoum… Toudoum… Chaque matin, Sisanda commence par compter les battements de son cœur et le nombre de jours qu’elle a vécus depuis sa naissance.
Puis, elle regarde sa mère se glisser hors de la case pour aller courir dans les collines : Maswala, sa Mamantilope, cavale pour le plaisir pendant des heures, pieds nus, là où même les bergers ne vont pas avec leurs troupeaux.
Sisanda, elle, ne peut pas courir. Ni sauter, ni jouer avec les autres, ni rien, à cause de son petit cœur imbécile et de sa maladie idiote. Le médecin lui a dit qu’elle avait beaucoup de chance d’être encore en vie. Vraiment beaucoup. Ici, il ne peut rien faire, il faudrait opérer Sisanda dans un hôpital spécialisé à l’étranger. Et ça coûte cher… Un million de kels ! Elle a compté qu’il faudrait à ses parents trente-huit ans, trois mois et vingt jours pour réunir autant d’argent…
Mais tous ces calculs sont faussés lorsqu’elle découvre que Maswala pourrait gagner la même somme en courant aussi vite qu’une antilope…
Il y a souvent une histoire vraie à l’origine d’un roman de Xavier-Laurent Petit. Ce dévoreur de journaux a découvert l’existence de Chemokil Chilapong dans un article de Courrier international qui racontait comment cette simple fermière avait pu financer la scolarité de ses enfants grâce à sa victoire au marathon de Nairobi. Il n’en fallait pas plus pour que son imagination s’emballe et nous entraîne dans les foulées de Maswala, la mamantilope d’une petite fille au cœur malade…
Buster est un garçon plein de ressources. La preuve ? Il est capable de se transformer en orang-outang sur commande, de se présenter à l’école avec un chapeau de magicien et, une fois convoqué chez le directeur, de sortir 17 mètres de ruban et trois oeufs durs de son gosier. Et ce n’est pas tout ! Il sait aussi chanter la tyrolienne, écrire des poésies et peindre des dragons sur son torse pour gagner le coeur de Joanna, la pianiste virtuose du quartier.
Pourtant les autres voient d’un mauvais oeil ses tours de passe-passe. Les enfants de sa classe se moquent de lui et le malmènent, ses professeurs lui prédisent l’avenir le plus sombre, et son pire ennemi, le grand Lars, a juré de l’écorcher vif. Il faut dire que les tours de magie de Buster le mettent souvent dans le pétrin… mais l’aident aussi à en sortir.
L’histoire de Meg, Jo, Beth et Amy a traversé le siècle sous des titres divers, Les Quatre Filles du docteur March étant le plus célèbre et sans doute le moins exact, puisque leur père n’est pas médecin, mais bien pasteur… Cette chronique d’une année dans la vie d’une famille américaine pendant la guerre de Sécession est bien autobiographique, mais, à l’image de la famille de l’auteur, celle des March n’est ni aussi conventionnelle ni aussi ordinaire qu’on a bien voulu le faire croire au lecteur.
Car, de ce livre, ressort la figure forte de Josephine, dite Jo : alter ego affiché de Louisa May Alcott, elle est la rebelle en conflit avec le modèle féminin en vigueur dans la société puritaine de l’Amérique du XIXe siècle. Elle dit qu’on peut être mal dans la peau d’une fille dans le Boston des années 1860, avoir envie de prendre des airs de garçon et nourrir de farouches ambitions littéraires, être pieuse sans être soumise – bref, qu’on peut vivre en 1868 et être progressiste.
Alors, ces Quatre Filles, roman mièvre, féminin et bien pensant ? Rien n’est moins sûr. C’est ce que cette nouvelle traduction, abrégée par l’auteur d’autres soeurs inoubliables, s’efforce de montrer.
L’histoire de Meg, Jo, Beth et Amy a traversé le siècle sous des titres divers, Les Quatre Filles du docteur March étant le plus célèbre et sans doute le moins exact, puisque leur père n’est pas médecin, mais bien pasteur… Cette chronique d’une année dans la vie d’une famille américaine pendant la guerre de Sécession est bien autobiographique, mais, à l’image de la famille de l’auteur, celle des March n’est ni aussi conventionnelle ni aussi ordinaire qu’on a bien voulu le faire croire au lecteur.
Car, de ce livre, ressort la figure forte de Josephine, dite Jo : alter ego affiché de Louisa May Alcott, elle est la rebelle en conflit avec le modèle féminin en vigueur dans la société puritaine de l’Amérique du XIXe siècle. Elle dit qu’on peut être mal dans la peau d’une fille dans le Boston des années 1860, avoir envie de prendre des airs de garçon et nourrir de farouches ambitions littéraires, être pieuse sans être soumise – bref, qu’on peut vivre en 1868 et être progressiste.
Alors, ces Quatre Filles, roman mièvre, féminin et bien pensant ? Rien n’est moins sûr. C’est ce que cette nouvelle traduction, abrégée par l’auteur d’autres soeurs inoubliables, s’efforce de montrer.