Thème « affirmation de soi »
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Gilbert ne supporte pas les oeufs. Absolument pas. Même à très, très petite dose, ils le font vomir. Beaucoup. Tout de suite. Certaines personnes connaissent le problème de Gilbert et ne lui servent pas d'oeufs, d'autres l'ignorent. Et puis, il y a la tante de Gilbert, sa méchante tante qui, elle, ne peut pas s'empêcher de mettre un tout petit peu d'oeuf dans ses boulettes de viande. Pour voir. Pour voir si c'est vraiment vrai. Si Gilbert n'exagère pas. S'il ne fait pas sa chochotte. Ce livre raconte comment Gilbert a voulu se venger de sa méchante tante. Pour voir... Ce livre nous parle aussi, avec un humour froid et décalé, du droit à la différence, de la compréhension et de l'acceptation de l'autre.
Anton Kraszowski ne s’est jamais résigné à être malheureux. Il a toujours su que sa vie méritait mieux. Un jour, il traverse le boulevard pour la première fois et lit la plaque de l’immeuble d’en face : Conservatoire national de Paris. Et tout à coup, Anton se dit que ça y est, sa vie va changer. Mais il ne peut pas deviner à quel point.
Abel vient d’avoir onze ans. Il vit dans une famille qui a la bosse des maths depuis des générations. Lui, quand il voit des chiffres, tout se brouille. C’est comme si son cerveau se mettait à geler. Il devient idiot, ça a toujours été comme ça.
Ce matin, au courrier, une invitation ! Abel espérait une invitation à rejoindre une école de sorcellerie où on lui découvrirait enfin un don bien à lui. Quelle déception ! Cette lettre annonce qu’il a gagné une semaine en Finlande avec Elias Chomsson, un génie des mathématiques. On a dû se tromper quelque part !
Mais après tout, c’est son nom sur l’invitation. Abel, qui a toujours rêvé de voyager, partira au pays des aurores boréales où l’attend un drôle de professeur…
Je m’appelle Lilas Fleury, j’ai onze ans, j’entre en sixième et je ne suis plus un bébé. J’ai un grand frère un peu fleur bleue, une soeur qui s’habille d’un tutu et des parents qui se chicanent ; à la maison ce n’est pas toujours joli-joli. Je suis amoureuse en secret de Clovis Buzenval, le fils de la gardienne, mais je ne suis pas du tout gnangnan. J’ai des amies à épater, et je vais organiser en février un dîner de classe exceptionnel qui changera ma vie sans chichis. Parce que les choses doivent changer. Parce que je vais grandir. Alors surtout, surtout, n’allez pas croire que je sois cucu.
La danse, au début, pour Suzanne, c’était un jeu. Elle l’a apprise grâce à un livre, a suivi des cours, et elle y a pris goût. Tant et si bien qu’aujourd’hui c’est un nouveau monde qui s’offre à elle. Oui ! Car elle a présenté sa candidature à l’école des petits rats de l’Opéra. Le début de la gloire ? Oh, pas si vite…
Suzanne va devoir quitter son école et sa famille pour rejoindre l’internat de Nanterre. Sa directrice redoutable. Ses élèves aux prénoms improbables, prêtes à tout pour réussir. Et rencontrer Romu Millorteil en personne, le dieu vivant des chorégraphes. Et quand on a onze ans, entrer dans la danse est loin d’être une simple partie de plaisir…
Son nom est Cathrine, Arnaud Cathrine. Ça ne fait pas garçon comme nom. Pourtant, il est un garçon. Il aimerait le prouver, d'une manière ou d'une autre. Il essaie de boire du café mais il déteste ça. Dommage, il trouvait que ça faisait très garçon. Il essaie de péter la gueule à son meilleur copain qui lui a sorti une crasse. Ça marche assez bien (une incisive fêlée), mais ce n'est pas trop son genre d'être une brute. Un peu plus tard, il essaie d'embrasser une fille. C'est une réussite totale, mais qui ne regarde pas les autres. Alors les autres continuent à se moquer. Un jour, la prof de français note ce sujet de rédaction au tableau : « On vous donne la possibilité de changer une chose dans votre vie. Racontez. » Devinez ce qu'il choisit.
L’orthographe, c’est pas son truc. Pas plus que les maths, l’histoire, la géo, les sciences… Arthus est en échec scolaire, mais lui préfère dire en « dégoût scolaire ». Il a pourtant la même soif d’apprendre qu’un bon élève, mais le changement des couleurs dans le ciel l’intéresse bien plus que le futur antérieur. Contempler le beau, c’est plutôt ça le truc d’Arthus.
Comme monsieur Pétillon, le pâtissier, qu’il retrouve chaque matin pour applaudir les teintes du petit jour.
Comme, Sonia, la fleuriste, ou son ami Peter, le collectionneur d’art, avec qui il aime discuter de ce qui embellit la vie. Arthus est bien décidé à introduire le beau à l’école. De gré ou de force. Ça tombe bien, sa comédie musicale préférée est à l’affiche à Paris…
Maxime a treize ans, il a grandi. Émilie, sa grande soeur adorée, aussi. Elle est belle, elle est danseuse, elle est majeure et vaccinée et elle fait ce qui lui plaît. Maxime l'admire pour son vernis à paillettes, sa grâce au hip-hop et son franc-parler. Un soir, elle annonce qu'elle va se marier avec Jiles. Et c'est la catastrophe familiale. Pleurs, grincements de dents, cadavres sortant des placards. Maman pique sa crise. Papa claque sa porte. Maxime est le seul à approuver Émilie. Ça risque de ne pas suffire pour faire un beau mariage. Mais après tout, il n'y a pas si longtemps, Maxime faisait des miracles, et de la politique. Et c'est justement d'un miracle, de ruses politiques et diplomatiques, bref d'une vraie révolution dont tout le monde aurait besoin pour que le mariage d'Émilie et Jules soit le plus génial mariage du monde. Alors au travail, Maxime.
Retrouvez Maxime dans : « Maxime fait des miracles » (Collection Mouche), « Maxime fait l'idiot », « Maxime fait de la politique » (Collection Neuf) et dans « Adieu Maxime » (Collection Médium).
Ne pas ressembler aux autres, quand on est une élève de cinquième, c'est, par exemple, s'intéresser au latin. Ne pas s'y intéresser comme une petite fille modèle, pour faire plaisir aux parents qui pensent que la vie sans langue morte ne vaut pas la peine d'être vécue. Ne pas s'y intéresser comme une fayote, pour récolter des bonnes notes en version et l'estime de son prof. Non, s'y intéresser pour soi, pour son plaisir, pour la joie profonde de découvrir qu'injuria veut dire injustice, et liber, libre comme livre. Or dans un monde de brutes où intello (de intellegere = comprendre) est devenu une insulte, Monelle se sent parfois très seule et très découragée. À quoi bon s'intéresser à tout quand tout n'intéresse pas les autres ? Et au fait, à quoi s'intéressent ces fameux autres ? Pour leur plaire, Monelle serait prête à devenir un cancre...
Mon-gol ! Mon-gol ! L'insulte est reprise en choeur dans la cour de récré. Ludovic a l'habitude, mais cette fois-ci le mot l'intrigue. Mongol ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Pour la première fois de sa vie, il consulte un dictionnaire. « Mongol, e adj : de la Mongolie. » Soit, Ludovic sera donc un véritable Mongol de Mongolie qui se nourrit exclusivement de viande et de fromage, pillant le bac à fromages du réfrigérateur et enfournant de pleines brassées de saucisses, qui connaît sur le bout des doigts l'histoire de Gengis Khan et la date de la fête du Naadam, qui se rase le crâne, qui traite ses ennemis de « Cerveau cru de ton père » ou encore d'« Outre à excréments » ! Bien sûr, la transformation de Ludovic ne passe pas inaperçue - lui que tous considèrent comme l'idiot de service ! Bizarrement, personne ne semble se réjouir de sa métamorphose ni des progrès accomplis. Sa maîtresse le punit, ses parents s'inquiètent et ses camarades de classe le regardent d'un drôle d'air...
Rose parle comme une nouille. Dans sa bouche, les grandes personnes deviennent des lampadaires, les bisous des ventouses et les chats des moustaches à cul. Les médecins disent que Rose est une petite fille très intelligente, très émotive, avec un énorme défaut de langage.
Alors elle s’entraîne sur le chemin de sa nouvelle école : « Bonjour, je m’appelle Rose et je suis nouvelle. » Mais face à la classe, ça donne : « Bon levant, je suis neuve, et mon nom d’avant est Rose. » Et tout le monde la regarde comme une bête curieuse.
Heureusement, une fois dans la cour, Rose se révèle très forte pour jouer à chat et ne se laisse pas ennuimerder par les Sixièmes qui adorent taper sur les petits. Ça impressionne. Il faut dire que Rose n’a pas la langue dans sa poche…
« En tant que super-héros, je me demande à quoi me sert d’apprendre que le verbe “dormir” est du troisième groupe. Dans ma classe, certains veulent être archéologue, dentiste, psychiatre, toiletteur pour chien, ils ont tous quelque chose à retenir de l’école, mais moi ? Il n’y a pas de cours pour sauter d’un immeuble ou pour enfoncer le crâne d’un ennemi dans le sol. Parfois, j’ai l’impression d’être en suspension au-dessus de ma chaise, de ne rien écouter, d’être ailleurs mais je redescends vite sur terre. Parce qu’il y a Juliette Baccara. Ce n’est pas notre institutrice : c’est une fille. »
Tous ces poulains, j’ai assisté à leur naissance, c’était ma grande passion. Et aujourd’hui encore, malgré tout ce qui m’est arrivé, c’est ce qui m’intéresse le plus : le prochain poulain à naître. Le voir se lever, hésitant, trébucher, se coller à sa mère, téter, tout ça, et puis courir, et grandir, et bientôt gagner une course, avant de donner naissance à d’autres poulains, et ainsi de suite. Certains chevaux deviennent des cracks, il suffit de les faire courir, ils vont plus vite que les autres. Pourquoi ? C’est un mystère. Du moins c’est ce que prétendent ceux qui ont un crack : « Mystère et boule de gomme. » Mais faut-il les croire ? N’ont-ils pas, en vérité, trouvé la potion magique ?
Tempête au haras a été lu par Alice lors de la finale des Petits Champions de la Lecture qui s'est tenue à la Comédie française le 29 mai 2013. Retrouvez la vidéo de cette lecture.
Ce roman a été adapté en BD aux éditions Rue de Sèvres, sur un scénario de Chris Donner et un dessin de Jérémie Moreau. Découvrez la vidéo réalisée avec Jérémie Moreau
Manon a bientôt dix ans, des bagues aux dents et des rêves en pagaille. Elle voudrait devenir infirmière ou styliste. Pouvoir rentrer à pied de l’école avec Nelly. En finir avec la bande des Horribles. Changer de parents, éventuellement. Retourner en vacances au cap Gris-Nez. Et surtout écrire à Cindy Pacosa, son idole qui vit aux États-Unis. Mais c’est la vie, et tout ne tient pas dedans. Sauf si… Hier, dans le bus, un garçon est monté. Un garçon aux yeux verts. Avec des fossettes. Mais comment lui parler ? Il faudra bien y arriver.
Chez les pies, on est voleur de père en fils et de mère en fille. C’est comme ça. Becca, elle, n’a pas le tempérament d’une voleuse, contrairement à ses frère et sœur, qui rivalisent d’audace et se moquent de la police des pigeons. Elle se dit qu’elle préférerait être pompière, voler au secours des gens au lieu de les voler tout court.
Mais aujourd’hui, c’est son anniversaire, et elle a rendez-vous avec Philippe, son maître de stage, qui doit faire d’elle, en quelques leçons, la plus habile des cambrioleuses. « Tu vois ce nid aux volets bleus ? lui dit-il, entres-y et rapporte-moi quelque chose de brillant. » Becca s’élance, le coeur battant. Elle n’a pas l’âme d’une voleuse, c’est certain, ni celle d’une délinquante. Mais peut-être bien l’âme d’une rebelle.
En cours, Axelle observe les autres à s’en remplir le cœur. Eux, ils ont des mères drôles et douces qui disent je t’aime avec les yeux. Elle, elle a une mère muette et bizarre qui change d’humeur comme de chemise de nuit. Depuis quelques mois, Axelle ne reconnaît plus sa mère. Elle voudrait redevenir une fille normale dans les bras d’une mère normale. Ça, ça serait une autre histoire, avec une autre Axelle.
Car Axelle, elle aussi, n’est pas vraiment le genre de fille ordinaire. À l’école, on la traite de mytho. Mais il y a mieux. La nuit, elle exerce un métier un peu particulier. Un collant et un bonnet noir à pompon, un canif en poche et la voilà Zarra la justicière prête à sauver la planète. Rien ne fait peur à Zarra. Sauf qu’un jour, la mère d’Axelle-Zarra part de la maison. Rien ne va plus. Là, être la fille pas normale d’une mère totalement barrée va se révéler très utile…